Tweet
Les Etats-Unis se sont dotés mardi d'un groupe de travail chargé de lutter contre la fraude financière, dossier qui a pris de l'épaisseur politique après la multiplication des scandales à Wall Street. Le président américain Barack Obama a signé l'ordre de mission de ce groupe chargé, sous la direction du ministère de la Justice, d'enquêter sur les délits financiers liés à la crise apparue l'année dernière et de poursuivre leurs auteurs, ainsi que de prévenir de nouveaux délits.
L'enjeu est d'importance pour l'administration américaine, qui bataille pour faire repartir l'économie et doit apaiser la colère suscitée par les rémunérations des opérateurs financiers ou l'échec des autorités de régulation face à la fraude de 65 milliards organisée par Bernard Madoff.
"Nous serons implacables dans nos enquêtes sur les méfaits dans les entreprises et la finance et nous n'hésiterons pas à engager des poursuites, lorsque ce sera approprié, pour les délits pénaux des entreprises et dirigeants d'entreprise", a déclaré Eric Holder, secrétaire à la Justice.
Cette mission vient se substituer à celle mise sur pied en 2002 par l'administration Bush à la suite d'une série de scandales ayant culminé avec la faillite du courtier en énergie Enron.
Elle s'en différencie essentiellement par sa composition plus ouverte aux divers ministères, a précisé Holder, puisque la Justice, le Trésor, l'Urbanisme et le Logement y seront représentés, ainsi que la Securities and Exchange Commission, gendarme de la Bourse américaine.
Le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, a souligné pour sa part qu'il faudrait en parallèle refonder le système financier pour éviter de nouvelles crises du type que celle qui a éclaté l'an dernier.
"Nous ne pouvons attendre que les problèmes soient graves pour répondre. Nous élaborons une réforme financière globale pour créer un système financier plus stable, plus sûr, et nous renforçons notre stratégie de supervision", a-t-il dit.
source : Reuters
L'enjeu est d'importance pour l'administration américaine, qui bataille pour faire repartir l'économie et doit apaiser la colère suscitée par les rémunérations des opérateurs financiers ou l'échec des autorités de régulation face à la fraude de 65 milliards organisée par Bernard Madoff.
"Nous serons implacables dans nos enquêtes sur les méfaits dans les entreprises et la finance et nous n'hésiterons pas à engager des poursuites, lorsque ce sera approprié, pour les délits pénaux des entreprises et dirigeants d'entreprise", a déclaré Eric Holder, secrétaire à la Justice.
Cette mission vient se substituer à celle mise sur pied en 2002 par l'administration Bush à la suite d'une série de scandales ayant culminé avec la faillite du courtier en énergie Enron.
Elle s'en différencie essentiellement par sa composition plus ouverte aux divers ministères, a précisé Holder, puisque la Justice, le Trésor, l'Urbanisme et le Logement y seront représentés, ainsi que la Securities and Exchange Commission, gendarme de la Bourse américaine.
Le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, a souligné pour sa part qu'il faudrait en parallèle refonder le système financier pour éviter de nouvelles crises du type que celle qui a éclaté l'an dernier.
"Nous ne pouvons attendre que les problèmes soient graves pour répondre. Nous élaborons une réforme financière globale pour créer un système financier plus stable, plus sûr, et nous renforçons notre stratégie de supervision", a-t-il dit.
source : Reuters