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Le jour où les Marocains sont devenus Algériens

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  • Le jour où les Marocains sont devenus Algériens

    Par Hicham Oudaïfa
    Le Journal du 21 au 27 novembre 2099


    La soirée du mercredi 18 novembre a été une nuit de fête au Maroc. Et pour cause : nos voisins Algériens se sont qualifiés pour le Mondial Sud-africain en battant les Egyptiens lors d'un match d'appui à Khartoum. Ambiance.

    Un petit café sur le boulevard Zerktouni à Casablanca. Au coup de sifflet final du match opposant les deux formations algérienne et égyptienne et qui s'est soldé par la victoire des Fennecs sur les Pharaons par le plus étroit des marques (1-0), tout le monde s'est levé pour applaudir cette magnifique équipe des Verts. En fait, bien avant le début de ce match programmé à 17h30 et qui allait décider de la qualification de la dernière équipe africaine et seule arabe à la Coupe du Monde, cafés et brasseries étaient pris d'assaut par des Casablancais qui tenaient à suivre ce match. Tous soutenaient l'Algérie.

    "One, two, three, viva l'Algérie"

    Chaque action offensive algérienne était supportée comme si les télespectateurs étaient présents à Khartoum, alors que les coéquipiers d'Aboutrika étaient systématiquement hués à l'approche des poteaux des Verts.

    Le but de Yahia à la 40è minute, une frappe superbe après un effort personnel de l'attaquant algérien va non seulement délivrer les milliers de spectateurs présents au stade Oumdarmen où les millions de télespectateurs algériens, mais aussi des millions de Marocains, devenus l'espace d'une soirée, eux aussi, Algériens. La deuxième mi-temps a vu le match s'équilibrer, une formation égyptienne plus dangereuse, mais qui ne pouvait absolument rien devant la maestria d'un jeune gardien, héros d'un soir, Chaouchi.

    Au coup de sifflet final, la liesse s'est emparée de la capitale économique comme de toutes les villes du royaume. Des concerts de klaxons ont résonné longtemps après le match. On a même vu des drapeaux vert et blanc ici et là, ramenés certainement par des citoyens algériens vivant au Maroc. D'autres reprenaient avec joie le slogan cher à nos voisins "one, two, three, viva l'Algérie. Sur le Boulevard Moulay Driss 1er qui abrite le consulat d'Algérie, la circulation a été interrompue pendant près d'une demi-heure à cause d'un attroupement de voitures, de citoyens marocains venus symboliquement féliciter les Algériens pour une qualification tellement attendue (les Algériens sont absents du grand rendez-vous depuis 1986). "Il y a eu de la dakka marrakchiya sur le Boulevard d'Anfa et la fête a continué jusque tard la nuit sur la corniche de Casablanca", raconte ce chauffeur de taxi.

    "Les Fennecs nous ont donné une belle leçon de fierté nationale"

    Déjà, à l'occasion du match-retour au Caire le samedi 14 novembre, qui a vu les Pharaons battre les Fennecs (2-0), les supporters marocains ont vite fait leur choix. "Les images de caillassage du bus de l'équipe algérienne en Egypte ont choqué pas mal de nos citoyens", explique ce reporter sportif. A Oujda, des journalistes du quotidien algérien El Watan, qui étaient présents sur place, décrivaient l'ambiance dans un café de la métropole de l'oriental : "Des slogans commencent à fuser dans la salle à l'apparition des deux équipes au Cairo Stadium : "Maâk yal khadra ! Maâk ya Dzaïr !" Une personne, la quarantaine, exhibe un drapeau algérien : "Dieu m'est témoin, si l'Algérie gagne, nous demanderons à Bouteflika de rouvrir les frontières pour aller soutenir nos frères dans les rues de Maghnia, Tlemcen et Oran...".

    Peuples frères...
    Pourtant, l'histoire footbalistique entre les deux nations, marocaine et algérienne, a été par moments traumatisante pour les peuples des deux pays. C'était le 13 mars 1979. Le Maroc, des Hazzaz, Chrif et Mouh, accueillait l'Algérie pour le compte des éliminatoires des jeux olympiques de Moscou en 1980. Le Maroc est alors en pleine guerre au Sahara contre un Polisario armé par l'Algérie, s'est fait écraser at home par le score sans appel de cinq buts à un. L'addition allait être autant corsée au retour (3-0). 25 ans plus tard, le 8 février 2004, en route pour une finale perdue à Tunis contre la Tunisie, le Maroc coaché par un Badou Zaki, allait briser le coeur des Algériens en les battant trois buts à un. En 28 matchs disputés entre les deux pays, les Algériens ont gagné dix matchs contre neuf pour le Maroc, le reste, des matchs nuls.

    La grande joie éprouvée par les Marocains pour la qualification de l'Algérie témoigne ainsi d'un transfert de joie après le parcours désastreux des Lions de l'Atlas dans son groupe avec une quatrième place de lanterne rouge derrière le Togo et le Gabon qui sont, eux, qualifiés pour la Coupe d'Afrique 2010. "Les Fennecs nous ont donné une belle leçon de fierté nationale. Les joueurs algériens ont mouillé le maillot et ont fait honneur à leur patrie. Ils nous ont fait également honneur" lance, ému, un des télespectateurs casablancais. Le football, qui sert encore d'opium du peuple pour nos pays, aura cette fois-ci servi au moins à démontrer que les deux peuples sont frères. En dépit de tous les différends qui opposent leurs dirigeants...

  • #2
    thanks, hana jayenkoum 3ir matardonnech

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    • #3
      Marhababik comme on dit chez nous. Tu vois que si la presse continue à relayer ce message d'espoir alors tout suivra inchallah.

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      • #4
        Le jour où les marocains sont devenus algériens
        bah c'est normal !
        le marocain et l'algerien sont un même produit dans deux emballages differents c'est tout

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        • #5
          Le jour où notre Oudjda de FA ne savait plus où donner de la tête ....tout le monde zigzaguait comme lui entre Fes - Taza et Tlemcen -Mostaghanem .dribblant les gardes frontieres .....et jonglant et faisant des grands ponts de colline à colline et invitant les gardes frontieres à echanger leurs chemises ..............les ''olé'' de Sebdou repondaient aux ''olé ''de Berkane ............
          Dernière modification par Sioux foughali, 22 novembre 2009, 12h48.

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          • #6
            ésperons que la presse des 2 cotés vont pas revenir a leurs démons.
            malgré les guerres et les medias les 2 peuples s'aiment bien et se respectent.
            nos ennemis c'est ceux qui veulent nous diviser.nos politiques doivent faire des concessions comme dans un couple sinon on en finira jamais.

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            • #7
              vous avez tout à fait raison samarkand 777, il faut faire des concessions....il faut que la presse nous vienne en aide, il faut d'abord être apeçu dans leur collimateur puis, ça suivra....il faut envoyer des lettres où est écrit noir sur blan :


              je suis pas fier qu'on ferme la frontière.....

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