En Algérie, apparemment, les événements ont pris une mauvaise tournure à l’Ecole nationale polytechnique. En effet, les étudiants sont toujours en grève depuis plus d’un mois et au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, on ne semble point s’en inquiéter.
Bien que cette grève des étudiants de l’Ecole nationale polytechnique (ENP) ait été suivie de deux autres des enseignants et du personnel de l’administration, rien n’a vraiment changé dans cette école où une situation chaotique continue de prévaloir.
Selon quelques étudiants rencontrés sur les lieux, malgré les multiples promesses de la directrice et des différents responsables du ministère de tutelle, peu de choses ont été concrétisées, pour ne pas dire aucune.
Selon ces derniers, une délégation de 11 étudiants a été reçue par le secrétaire général, qui s’était engagé à prendre immédiatement leurs doléances en charge.
Deux semaines sont déjà passées, affirment les étudiants, sans qu’aucune initiative ait été prise.
Rappelons que les choses avaient dégénéré après l’installation de classes préparatoires au sein de l’ENP. Les étudiants, qui souffraient déjà d’un manque drastique de locaux pédagogiques, se sont retrouvés dans une situation telle qu’ils sont quotidiennement obligés de faire le tour des différents départements pour pouvoir disposer d’une salle de classe. Il est également à signaler que depuis l’installation des classes préparatoires — dont les étudiants vivent la même situation — les emplois du temps ont été chamboulés. La majorité des étudiants ne terminent leurs cours qu’à 18 heures passées, alors qu’à cette heure-ci, le transport estudiantin (COUS) n’est plus disponible.
Enfin, les étudiants de l’ENP lancent un appel pour un dénouement de la crise qui, soulignent-ils, risque de leur coûter une année blanche. Ils rappellent surtout au premier responsable du ministère de tutelle qu’ils ont déjà perdu un trimestre entier, que les examens ne sont plus, théoriquement, qu’à quelques jours de leur tenue, alors qu’il y a des étudiants qui n’ont pas encore assisté à un seul cours depuis le début de l’année scolaire.
Par le Soir
Bien que cette grève des étudiants de l’Ecole nationale polytechnique (ENP) ait été suivie de deux autres des enseignants et du personnel de l’administration, rien n’a vraiment changé dans cette école où une situation chaotique continue de prévaloir.
Selon quelques étudiants rencontrés sur les lieux, malgré les multiples promesses de la directrice et des différents responsables du ministère de tutelle, peu de choses ont été concrétisées, pour ne pas dire aucune.
Selon ces derniers, une délégation de 11 étudiants a été reçue par le secrétaire général, qui s’était engagé à prendre immédiatement leurs doléances en charge.
Deux semaines sont déjà passées, affirment les étudiants, sans qu’aucune initiative ait été prise.
Rappelons que les choses avaient dégénéré après l’installation de classes préparatoires au sein de l’ENP. Les étudiants, qui souffraient déjà d’un manque drastique de locaux pédagogiques, se sont retrouvés dans une situation telle qu’ils sont quotidiennement obligés de faire le tour des différents départements pour pouvoir disposer d’une salle de classe. Il est également à signaler que depuis l’installation des classes préparatoires — dont les étudiants vivent la même situation — les emplois du temps ont été chamboulés. La majorité des étudiants ne terminent leurs cours qu’à 18 heures passées, alors qu’à cette heure-ci, le transport estudiantin (COUS) n’est plus disponible.
Enfin, les étudiants de l’ENP lancent un appel pour un dénouement de la crise qui, soulignent-ils, risque de leur coûter une année blanche. Ils rappellent surtout au premier responsable du ministère de tutelle qu’ils ont déjà perdu un trimestre entier, que les examens ne sont plus, théoriquement, qu’à quelques jours de leur tenue, alors qu’il y a des étudiants qui n’ont pas encore assisté à un seul cours depuis le début de l’année scolaire.
Par le Soir
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