Incidents du Caire
Le verdict reporté
Le comité exécutif de la Fédération internationale de football, présidé par le Suisse Joseph Sepp Blatter, réuni mercredi en session extraordinaire à Cap Town (Afrique du Sud), a décidé de transmettre le dossier des incidents du Caire à sa commission de discipline.
Cette dernière devra statuer prochaine-ment sur les sanctions à prendre contre la Fédération égyptienne de football, qui a failli dans l’organisation de la rencontre disputée le 14 novembre dernier au Caire.
On se rappelle qu’avant ce match, les joueurs algériens, transportés dans un bus, ont été victimes d’un véritable guet-apens.
Les joueurs Khaled Lemmouchia, Rafik Halliche et Rafik Saïfi ont été blessés à coups de pierres.
Et malgré la gravité des faits, la FIFA de Blatter a maintenu le déroulement de cette rencontre à la date prévue, se contentant d’exiger des garanties écrites de la part de la Fédération et des autorités officielles égyptiennes quant à la protection de la délégation algérienne et de ses supporters. Le 17 novembre dernier, soit une journée seulement avant le déroulement du match d’appui à Khartoum entre l’Algérie et l’Egypte, la Fédération internationale de football a décidé l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre la Fédération égyptienne de football après le caillassage du bus des joueurs algériens.
Joseph Blatter avait annoncé, par la suite, la tenue de la réunion du comité exécutif de la FIFA, qui devait être consacrée, entre autres, aux incidents du Caire.
Mais coup de théâtre, mercredi dernier l’instance suprême du football mondial fait marche arrière, décidant de transmettre le dossier à la commission de discipline, qui devra prononcer son verdict prochainement, même si aucune date n’a encore été communiquée. La FIFA semble aujourd’hui suivre la logique de la fuite en avant, comme elle l’a d’ailleurs fait au lendemain de l’agression du bus algérien. Le manque de fermeté de la FIFA a permis aux Egyptiens de monter, à leur tour, un dossier, qu’ils ont déposé auprès de cette même instance, sur les agressions supposées de leurs supporters et de leur équipe à Khartoum.
Même si le ministre de la Santé égyptien en personne n’a évoqué que quelques blessés légers, du côté du Nil, on ne cesse de répéter que ce qu’ont vécu les Egyptiens au Soudan a été un véritable cauchemar, sans pour autant apporter la moindre preuve de leurs dires. Enfin, il faut savoir que lors de la conférence de presse du comité exécutif de la FIFA, le président Joseph Sepp Blatter avait bien précisé que, pour lui, les choses étaient claires, en déclarant notamment : «Ce que je peux vous dire, c’est que les 32 équipes qualifiées pour la coupe du monde de la FIFA ont gagné leur place sur le terrain.» No comment !
Le Jeune Indépendant
Le verdict reporté
Le comité exécutif de la Fédération internationale de football, présidé par le Suisse Joseph Sepp Blatter, réuni mercredi en session extraordinaire à Cap Town (Afrique du Sud), a décidé de transmettre le dossier des incidents du Caire à sa commission de discipline.
Cette dernière devra statuer prochaine-ment sur les sanctions à prendre contre la Fédération égyptienne de football, qui a failli dans l’organisation de la rencontre disputée le 14 novembre dernier au Caire.
On se rappelle qu’avant ce match, les joueurs algériens, transportés dans un bus, ont été victimes d’un véritable guet-apens.
Les joueurs Khaled Lemmouchia, Rafik Halliche et Rafik Saïfi ont été blessés à coups de pierres.
Et malgré la gravité des faits, la FIFA de Blatter a maintenu le déroulement de cette rencontre à la date prévue, se contentant d’exiger des garanties écrites de la part de la Fédération et des autorités officielles égyptiennes quant à la protection de la délégation algérienne et de ses supporters. Le 17 novembre dernier, soit une journée seulement avant le déroulement du match d’appui à Khartoum entre l’Algérie et l’Egypte, la Fédération internationale de football a décidé l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre la Fédération égyptienne de football après le caillassage du bus des joueurs algériens.
Joseph Blatter avait annoncé, par la suite, la tenue de la réunion du comité exécutif de la FIFA, qui devait être consacrée, entre autres, aux incidents du Caire.
Mais coup de théâtre, mercredi dernier l’instance suprême du football mondial fait marche arrière, décidant de transmettre le dossier à la commission de discipline, qui devra prononcer son verdict prochainement, même si aucune date n’a encore été communiquée. La FIFA semble aujourd’hui suivre la logique de la fuite en avant, comme elle l’a d’ailleurs fait au lendemain de l’agression du bus algérien. Le manque de fermeté de la FIFA a permis aux Egyptiens de monter, à leur tour, un dossier, qu’ils ont déposé auprès de cette même instance, sur les agressions supposées de leurs supporters et de leur équipe à Khartoum.
Même si le ministre de la Santé égyptien en personne n’a évoqué que quelques blessés légers, du côté du Nil, on ne cesse de répéter que ce qu’ont vécu les Egyptiens au Soudan a été un véritable cauchemar, sans pour autant apporter la moindre preuve de leurs dires. Enfin, il faut savoir que lors de la conférence de presse du comité exécutif de la FIFA, le président Joseph Sepp Blatter avait bien précisé que, pour lui, les choses étaient claires, en déclarant notamment : «Ce que je peux vous dire, c’est que les 32 équipes qualifiées pour la coupe du monde de la FIFA ont gagné leur place sur le terrain.» No comment !
Le Jeune Indépendant
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