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Aminatou Haïdar: La femme qui défie le Maroc

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  • Aminatou Haïdar: La femme qui défie le Maroc


    lesAfrique


    Les polisariens de l’intérieur exploitent les libertés d’expression et de déplacement que connaît le Maroc pour servir de caisse de résonance à leurs donneurs d’ordres d’Alger via Tindouf. Aminatou Haïdar n’a fait que s’engouffrer dans la brèche.

    Tempête dans une tasse de thé et turbulence médiatique depuis Laâyoune. L’héroïne de ce nouvel épisode, après celui de Ali Salem Tamek et ses amis, il y a quelques semaines, n’est pas “inconnue au bataillon”. Aminatou Haïdar se présente comme la figure féminine de ce qu’on appelle le Polisario de l’Intérieur. Elle a réussi à faire parler, c’est certain et c’était même son principal objectif.

    Mais encore. Au-delà de cet aspect anecdotique, répercuté par la presse d’ici et d’ailleurs, que signifie cet autre coup de pub soigneusement préparé, dans le conflit larvé autour du Sahara marocain? Quelle est sa portée diplomatique réelle et la signification de son timing? Quelle appréciation sur son traitement par les autorités marocaines, en soi et par rapport à des cas similaires? Quel rôle Alger y joue-t-elle?

    Préméditation

    Ces petites provocations répétitives font-elles partie d’une stratégie d’exacerbation d’une tension jusqu’ici contenue par la diplomatie, envers et contre tout? Ces incidents, apparemment mineurs, et le durcissement de ton qui va avec, sont-ils le prélude à une confrontation directe et ouverte entre l’Algérie et le Maroc? Ces questions, d’une gravité évidente, semblent être sans commune mesure avec la séquence petitement factuelle de Aminatou Haïdar.

    Pas vraiment, sachant qu’en politique étrangère, de petits faits, quasiment anodins, peuvent conduire à de grands affrontements. Mais, d’abord les faits, précisément. Le vendredi 13 novembre 2009, Mme Haïdar se présente à l’aéroport Hassan 1er de Laâyoune, venant des Iles Canaries. On lui présente la fiche d’embarquement à remplir, une formalité habituelle.

    Elle s’y prête, à sa manière. La case nationalité est laissée vide. On attire son attention sur cet “oubli”. Elle fait comprendre à ses interlocuteurs qu’il ne s’agit pas d’oubli, mais d’un acte volontaire. Pourquoi, donc? Parce que, dit-elle, je ne suis pas marocaine, tout en signalant sur la fiche qu’elle est de “nationalité sahraouie”. Une nationalité non-inscrite au tableau des Nations Unies, parce que inexistante. On lui fait tout de même remarquer qu’elle porte un passeport et une pièce d’identité marocains. Peine perdue. Elle tient mordicus à sa version, contre toute logique.

    Les éléments de la police des frontières savent à qui ils ont à faire, vu les fréquents transits de Mme Haïdar par l’aéroport de Laâyoune, pour ses multiples déplacements à l’étranger.
    Pour cette fois-ci, elle s’est fait accompagner de deux journalistes espagnols munis de caméra et d’appareil photo. Plus qu’une précaution, une préméditation, dans l’intention d’immortaliser l’accrochage attendu.

    Il n’y aura pas d’accrochage. Les autorités aéroportuaires ne sont pas tombées dans le piège. Malgré les écarts de langage d’une passagère pas comme les autres. Elle était, visiblement, attendue.

    Informé, le procureur du Roi se rend sur les lieux. Ainsi que des membres de la famille de Mme Haïdar, qui ont, ainsi, assisté à la signature de ses déclarations. On lui fait comprendre que puisqu’elle renie son appartenance au Maroc, les documents officiels de ce pays ne lui sont d’aucune utilité. Logique. Elle les remet à qui de droit, sur place. Son vœu est enfin exaucé. Elle n’a plus rien à voir avec ce cher pays qu’elle abhorre. On l’a conduite dans la zone internationale de l’aéroport. Elle y passera la nuit, avant d’être acheminée vers son lieu de provenance.

    Délire

    Tout s’est déroulé dans la plus grande des courtoisies de circonstance. Contrairement à ce qu’elle déclarera à son arrivée à l’aéroport de Lanzarote, dans les Iles Canaries. Là, c’est un autre cinéma qui commence. Toute fringante dans sa melhfa, habit traditionnel des femmes sahraouies, elle proteste contre son expulsion du Maroc. Et crie son désir ardent de retourner à Laâyoune, “coûte que coûte”. Peut-être, sur des chars algériens conduits par le Polisario.

    Pourquoi pas!
    Devant la presse insulaire, convoquée par ses deux accompagnateurs journalistes, elle déborde d’indignation, y compris à l’égard des autorités espagnoles, à qui elle reproche de l’avoir laissée débarquer, au lieu de la ré-refouler vers le Maroc, qui l’avait refoulée.

    De même qu’elle en veut à ses hôtes qui ne l’auraient pas accueillie à sa juste valeur de diva polisarienne. À l’évidence, Mme Haïdar s’est tellement emmêlée les pinceaux qu’elle a basculé dans un délire inquiétant. À la tombée de la nuit, elle est transférée vers un espace un peu à l’écart, mais toujours dans l’enceinte de l’aéroport, où elle annonce qu’elle entame une grève de la faim. Jusqu’à quand, nul ne le sait.

    Une chose est sûre, son permis de séjour lui permet de circuler en Espagne, mais pas de la quitter, faute de documents de voyage indiquant son identité et sa nationalité. Il n’en fallait pas plus pour qu’El Mundo parle «d’ambiguïté de la position espagnole à ce sujet», puis de la fendre d’un portrait dithyrambique de «Ghandi sahraouie». Toujours est-il que Mme Haïdar s’est retrouvée prisonnière de son petit jeu.

    Le salut viendra sûrement du consul d’Algérie à Las Palmas, qui lui délivrera le passeport du pays d’adoption du Polisario. Un scénario tout à fait plausible, sous réserve de toute autre évolution d’une situation qui n’est pas faite pour durer. Quoi qu’il en soit, sa destination finale est d’ores et déjà connue.

    Elle finira par entrer à Alger, où elle sera pompeusement accueillie par ses commanditaires, tout comme le fut son acolyte Ali Salem Tamek, actuellement détenu à Salé en attendant son jugement.

    En fait, depuis qu’elle s’est embarquée dans cette galère, à l’âge de vingt ans, elle en est devenue captive. Dès lors qu’elle n’a pas eu le courage de se remettre en question pour rectifier le tir, en cours de route, son itinéraire était tout tracé. Cette native de Tan Tan, en 1967, et non de Laâyoune, comme l’écrivent certaines agences, avait participé aux manifestations de novembre 1987, où des drapeaux de la fantomatique RASD ont été brandis; elle s’était distinguée par sa hargne juvénile et néanmoins vindicative. Son séjour en prison la renforcera dans sa posture jusqu’auboutiste.

    Hargne

    Lors de la création de la commission d’indemnisation, puis de l’Instance Équité et Réconciliation (IER), Aminatou Haïdar sera indemnisée pour son incarcération et les préjudices subis. Elle poursuivra, malgré tout, une fuite en avant en se barricadant derrière l’alibi fourre-tout des droits de l’Homme. Ce droit de l’hommisme à l’algérienne, sous-traité et recyclé dans les camps de Tindouf, n’est pas crédible. Il suinte l’instrumentalisation et la manipulation, comme dans les pires moments de la guerre froide. La vérité est aux antipodes de la propagande que trimbalent les commis-voyageurs du Polisario, leur chef, Mohamed Abdelaziz en tête, à l’intention de certaines capitales et autres institutions européennes et américaines.

    Ce sont plutôt les polisariens de l’intérieur qui exploitent les libertés d’expression et de déplacement que connaît le Maroc pour servir de courroie de transmission et de caisse de résonance à leurs donneurs d’ordres d’Alger via Tindouf. Aminatou Haïdar n’a fait que s’engouffrer dans la brèche.
    Jouissant de tous ses droits de citoyenne, munie d’un passeport marocain, elle a sillonné le monde pour distiller les thèses séparatistes du Polisario. On est proprement sidéré par la crédulité de certaines sphères étrangères qui la couvrent de prix et de subventions pour “son courage”. Il en faut beaucoup, en effet, pour trahir le pays qui l’a vue naître, l’a nourrie et formée.
    Et pourtant, rien ne prédestinait Aminatou Haïdar à cette vocation funeste, ni son extraction tribale, ni son milieu familial et son appartenance socio-économique. Elle est issue d’une famille lettrée et aisée qui compte nombre de résistants au colonialisme espagnol. Son père mort dans un accident de voiture, a été pacha de la ville de Tarfaya, au début des années 1970.


  • #2

    Tribulations
    Son oncle maternel, Ghaïlane Dlimi est toujours gouverneur rattaché au ministère de l’Intérieur. Quant à son oncle paternel, Bichr Ould Haïdar, haut fonctionnaire, il a assisté à l’interpellation de sa nièce et témoigné de son bon déroulement. Malgré un niveau d’étude moyen, un baccalauréat orphelin, elle a pu intégrer la fonction publique à travers la municipalité de Boujdour, avant de se fixer à Laâyoune. Paradoxalement, elle a continué à percevoir son salaire, sans être souvent à son poste de travail, absorbée qu’elle était par son activisme indépendantiste.
    Divorcée, elle est mère de deux enfants, Hayat et Mohamed, inscrits dans une école privée de la capitale du Sahara marocain. Dans un entretien avec un journal parisien, on lui a demandé si elle était «pour l’autodétermination ou pour l’indépendance du Sahara occidental». Réponse: «En tant que défenseur des droits de l’Homme, je suis pour l’autodétermination. En tant que militante sahraouie, je suis pour l’indépendance. Si les Sahraouis venaient à choisir l’autonomie, je quitterais le Sahara». Prémonitoire. Elle vient, effectivement, de quitter le Sahara marocain, sans autre forme de référendum attrape-nigauds.
    Les tribulations de Aminatou Haidar alourdiront-elles davantage le climat délétère entre Alger et Rabat? Pour El Mundo, «l’activiste a augmenté les décibels de la tension au Sahara». Une fois n’est pas coutume, le quotidien madrilène support invétéré de toutes les balivernes du Polisario, a vu juste. Effectivement, le ton monte, entre Alger et Rabat.

    Vociférations
    Les provocations du couple Haïdar-Tamek ne sont pas pour arranger les choses. Il faut être myope pour ne pas voir la main ostentatoire du réseau diplomatique et des services algériens derrière les turpitudes téléguidées de ce duo. Chaque fois que Mme Haïdar se trouve aux Etats-Unis, elle est drivée par l’ambassadeur d’Algérie à Washington, Abdallah Ba Ali, qui lui facilite les contacts avec la presse et lui ouvre toutes les portes, en jouant les intermédiaires-éclaireurs. Il en va de même pour toutes les délégations du Polisario. Elles peuvent compter sur le soutien logistique et financier de toutes les chancelleries algériennes, de par le monde.
    Parallèlement à ces manœuvres belliqueuses, soutenues par des vociférations haineuses, l’Algérie s’arme à tour de bras et de paquets faramineux de pétrodollars. Le Maroc puisse dans le peu de moyens dont il dispose, pour défendre ses frontières. Le récent contrat avec les USA, pour l’acquisition de missiles air-air de moyenne portée, participe de ce souci défensif.
    Sans changer, ni même équilibrer un rapport de force de frappe aéro-navale en faveur de l’Algérie. Ce qui n’empêche pas toute la région d’être pratiquement assise sur une poudrière. Ce n’est pas un sentiment diffus; c’est une réalité de plus en plus inquiétante.
    On l’aura compris, le Maroc ne peut supporter indéfiniment l’inimitié déclarée de l’Algérie et ses visées hégémoniques sur le Sahara marocain, par Polisario interposé. Le discours de SM Mohammed VI est à ce propos édifiant. On y lit une exaspération parfaitement compréhensible. Les fauteurs potentiels de guerre sont aisément reconnaissables. La communauté internationale ne devrait plus faire semblant de voir ailleurs.




    • Le message des oulémas

    Non au climat de tension et de discorde

    Les Oulémas s'en mêlent. Il n'y a pas à s'en étonner. Cela a toujours été comme ça. Une constante constitutive de notre historicité, depuis toujours. Les mal informés et les mauvais lecteurs de notre histoire doivent s'y faire. Mieux vaut tard que jamais.
    Dans leur dernier Conseil supérieur, tenu à Casablanca le 14 novembre 2009, les oulémas se sont donc mêlés de ce qui les regarde, au plus haut point. L'intégrité territoriale du pays, en général, et la question du Sahara marocain, en particulier. Un message qui s'adresse autant à nos voisins de l'Est qu'à nos compatriotes. Aux « frères algériens », ouléma et forces vives en tête, ils les appellent « à s'abstenir de créer un climat de tension et de discorde ». Ils leur rappellent qu'il n'y a pas « plus grave méfait que de soutenir un mouvement séparatiste qui ne repose sur aucun fondement du point de vue de la Charia ou de l'histoire, ni sur les éléments de la géographie humaine locale ».
    Concernant nos propres compatriotes, le conseil a réitéré la primauté absolue du devoir national. Il considère que « quiconque déroge à cet impératif ne peut être qu'un séditieux qui déserte la Oumma, un traître au service de convoitises étrangères visant l'unité de son pays ».
    Le conseil s'est également adressé à l'ensemble des oulémas du monde musulman, les invitant « à se départir de la neutralité et du mutisme quand il s'agit de la division et du déchirement de la Oumma islamique ». Les destinataires de cet appel sont donc bien définis. Mais pas uniquement. Les mots pour le dire sont également précis et franchement explicites. Les oulémas, conscience immanente de la communauté musulmane, ont dit la vérité. Une vérité où les préceptes religieux se traduisent parfaitement dans les principes temporels qui gouvernent la vie des hommes.

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    • #3
      Aminatou Haïdar
      La femme qui dÉfie le Maroc

      Les polisariens de l’intérieur exploitent les libertés d’expression et de déplacement que connaît le Maroc pour servir de caisse de résonance à leurs donneurs d’ordres d’Alger via Tindouf. Aminatou Haïdar n’a fait que s’engouffrer dans la brèche.

      Abdellatif Mansour
      ..........................
      Pourquoi tu n'as pas dis que la source de la source est marocaine, «*le maroc hebdo*»

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      • #4
        cette femme défie rien du tout

        pour signaler le roi est en ce moment à imlichil campé dans une tante dans le haut atlas

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        • #5
          Pourquoi tu n'as pas dis que la source de la source est marocaine, «*le maroc hebdo*»
          j'ai trouvé l'article sur lesafriques

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          • #6
            Aux « frères algériens », ouléma et forces vives en tête, ils les appellent « à s'abstenir de créer un climat de tension et de discorde ». Ils leur rappellent qu'il n'y a pas « plus grave méfait que de soutenir un mouvement séparatiste qui ne repose sur aucun fondement du point de vue de la Charia ou de l'histoire, ni sur les éléments de la géographie humaine locale ».
            Le combat pacifique d'une dame mobilise tout ce qui est mobilisable au Maroc. Il ne reste plus que "les clubs de supporters" !

            Seule contre tous. "Total Respect" !!

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            • #7
              TROP DE TOPICS QUI PARLE DE CETTE FEMME !!!!!!!!

              regroupez les dans un seul topic

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              • #8
                il y a qui ont l'énergie de rependre a tout les topic laisse les courir un peu

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                • #9
                  nourraja
                  hhhhhhh

                  NB: Rajaouia ?

                  Commentaire


                  • #10
                    NB: Rajaouia ?
                    toujours lmagana

                    Commentaire


                    • #11
                      Mais la gestion de votre club devient catastrophique ces derniers jours (et aussi coté discipline des joueurs)

                      Commentaire


                      • #12
                        je cède pa a la provocation

                        Commentaire


                        • #13
                          Non c'est juste un constat

                          Commentaire


                          • #14
                            Tout ça c'est des mensonges, la "Pasionaria" Aminatou Haidar est Sahraouie 100%, imaginons que se soit vrai le mensonge de que elle est née à TanTan, et bien vous êtes entraient de parler du Sahara Occidental aussi. Pour quoi vous dite tant de bêtise, la chose est plus simple que ça. Cette grande femme elle veut seulement rentre à son pays. ¡ LIBERTAD !

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                            • #15
                              Tu veux une video ou elle dit elle meme qu'elle est né a Tan Tan ?

                              Tan Tan c'est pas au sahara occidental, Tan Tan c'est au sud marocain a 250 km du sahara occidental !

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