Bonjour
Voici un Article qui nous apprend beaucoup de choses sur le Sahara marocain, article long, mais il vaut le coup d'être lu.
Aminatou contre Aminatou
« Ou le citoyen est marocain, ou il ne l'est pas... Ou on est patriote ou on est traître ». SM le Roi a fait preuve d'une grande fermeté dans son discours, à Ouarzazate, à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte. Pour signifier le début d'une nouvelle ère dans le comportement adopté envers tous ceux qui appellent au séparatisme tout en jouissant des acquis de la citoyenneté marocaine. C'était le 6 novembre 2009.
Près d'un mois avant, le 8 octobre 2009, Ali Salem Tamek et six de ses compagnons débarquaient à l'aéroport de Casablanca où ils se font arrêter par la police judiciaire. Un juge d'instruction les interroge avant de les inculper «d'intelligence avec une puissance étrangère».
Tamek et compagnie revenaient d'une visite de douze jours dans les camps de Lahmada, en Algérie, où ils ont tenu des réunions avec les dirigeants du Polisario et des responsables de la DRS, les services de renseignement militaire algériens.
Les sept accusés de trahison avaient également assisté à un défilé militaire organisé à leur honneur par les dirigeants séparatistes. Autant dire qu'ils n'ont pas cherché à cacher leur forfaiture.
Ali Salem Tamek est né dans une localité aux environs d'Assa, c'est-à-dire dans une région non contestée.
Lors des opérations d'identification devant établir la liste des sahraouis pouvant participer au processus référendaire dont il n'est plus question actuellement, il s'est fait contester sa prétendue appartenance sahraouie par un Cheikh du Polisario ! Condamné en septembre 2002 à deux ans de prison pour «atteinte à la sûreté de l'Etat», puis gracié en janvier 2004, Tamek n'a pas cessé depuis lors de faire la propagande séparatiste dans les provinces du sud du Maroc.
Le 13 novembre, c'est Aminatou Haidar qui atterrit à l'aéroport de Laâyoune, où elle se présente devant le poste de police frontière avec un passeport marocain, mais refuse d'accomplir les formalités de police. Elle ne veut pas remplir la fiche de débarquement qui comporte une case sur la nationalité du voyageur.
Le lendemain, en présence de membres de sa famille, notamment son oncle, elle signe devant un procureur du Roi un document où elle renie sa nationalité marocaine. Son passeport marocain et sa carte d'identité lui sont alors retirés et elle est raccompagnée vers un avion à destination des Îles Canaries d'où elle provenait, après une « mission » de collecte de fonds de par le monde pour financer la propagande et la subversion séparatistes dans les provinces du sud du Maroc.
Depuis lors, les dépêches des agences de presse la disent SDF, « squattant » de jour à l'aéroport d'Arrecife, dans les Îles Canaries et passant la nuit dehors. Elle aurait même porté plainte contre le Maroc, l'Espagne et la compagnie aérienne qui l'a transportée da Laâyoune vers Lanzarote, dans les Îles Canaries, où elle a pu accéder avec son permis de résidence en Espagne.
Tous seraient coupables d'avoir appliqué la législation internationale en matière de procédures administratives à accomplir au débarquement des passagers d'un avion et des documents de voyage nécessaires pour se rendre dans un pays étranger. Aminatou Haidar a, depuis lors, refusé l'offre des autorités espagnoles de lui accorder le refuge politique, ensuite la nationalité. Elle veut juste prendre l'avion vers Laâyoune sans passeport.
En attendant, c'est Aminatou Haidar qui doit se trouver un nouveau « squat » pour passer la journée, la justice espagnole l'ayant déjà convoquée, suite à une plainte de la direction de l'aéroport d'Arrecife, et condamné à 180 euros d'amende pour trouble à l'ordre public. Dès le premier soir d'ailleurs, elle s'est faite signifier par la Guardia civil qu'elle devait vider les lieux, puisque l'aéroport devait fermer ses portes.
Mais qu'est-ce qui pousse ces gens à agir ainsi ?
Aminatou contre Aminatou
« Nous avons accueilli avec beaucoup de satisfaction le discours de SM le Roi prononcé à l'occasion de l'anniversaire de la Marche Verte et nous en apprécions le contenu. Il n'est pas possible d'avoir un pied dans les deux camps.
Il faut faire un choix très clair. Pourquoi allons-nous prier ces gens d'être ce qu'ils ne veulent pas être et pendant combien de temps ? Nous n'avons pas besoin d'eux. Je suis contre ceux qui optent pour un camp et qui se prélassent dans l'autre camp en jouissant des avantages qu'il offre. Quand je rencontre des séparatistes qui font l'éloge du Polisario, je leur dit toujours, « si le Polisario vous plaît autant, vous n'avez qu'à rejoindre ses camps.
Personne ne vous empêche d'y aller ». Aminatou Toubali, « je suis l'autre Aminatou, l'unioniste » précise t-elle en riant, est de Laâyoune et appartient à une famille qui n'a jamais caché son attachement, somme toute naturel estime t-elle, à sa marocanité. Et le militantisme, le vrai, elle connaît. Aminatou Toubali est présidente de l'association Forum des Jeunes Marocains du 3ème Millénaire, membre de l'association internationale AMNIR, du Centre d'Etudes et de Recherches en Sciences Sociales de Rabat et du Conseil International de la Jeunesse Francophone.
Elle a été la coordonnatrice du Forum des Jeunes Sud Sud pour l'amitié et le développement organisé à Agadir en mai 2006, puis coordonnatrice nationale de la 2ème édition du Forum des Jeunes Sud Nord pour l'amitié et le développement, tenu en août 2007 à Rabat, ainsi que du Forum International des Jeunes sur le thème de l'INDH en janvier 2007, à Laâyoune. Les participations à différents congrès, séminaires et conférences au Maroc comme à l'étranger remplissent toute une page de son long CV.
Et Aminatou n'a pas sa langue dans sa poche. « Le discours de SM le Roi était révolutionnaire. Il a été on ne peut plus franc et direct. Et il a demandé à tous les Marocains de se mobiliser, Roi, peuple et institutions, pour mettre un terme à cette mascarade. Il n'a obligé personne à se dire marocain, mais de faire un choix clair et net, soit tu es marocain, soit tu ne l'es pas. Il n'y a pas de position médiane entre le patriotisme et la traîtrise ».
« Parce que j'en ai connu pas mal, des jeunes sahraouis qui ont rejoint les camps du Polisario et qui l'ont amèrement regretté. Il y a des sahraouis qui ont vraiment cru en la propagande du Polisario et qui, après avoir milité pour la cause des séparatistes dans les provinces du sud, ont fini par rejoindre les camps de Lahmada. Ils y sont allés, ils ont compris qu'ils se sont fait arnaquer et sont revenus honteux. Leur enthousiasme avait totalement disparu et ils savent qu'ils ont tout perdu.
Le discours du Roi a mis un terme à ce genre de situations confuses, de tels comportements n'étant dorénavant plus admis ».
Ses convictions patriotiques sont profondément ancrées en elle. « Les relations historiques entre la dynastie des Alaouites et les habitants du Sahara sont connues de tous et évidentes. Tout le monde sait que les Chioukhs des tribus du Sahara présentaient la « Beïa » au Sultan Alaouite.
Même Sayed Mustapha El Ouali reconnaissait l'existence de ces liens. Les actuels dirigeants du Polisario ne reconnaissent, toutefois, ni liens historiques ni autres qui relieraient les habitants des provinces du sud à ceux du reste du Maroc. De toute manière, ceux là ne réclament l'indépendance que par avidité du pouvoir et pour servir leurs propres intérêts. Ceci sans parler des généraux algériens, qui sont ceux qui tirent véritablement les ficelles ».
Comment les séparatistes arrivent à faire entendre leur voix dans les provinces du sud ?
Voici un Article qui nous apprend beaucoup de choses sur le Sahara marocain, article long, mais il vaut le coup d'être lu.
Aminatou contre Aminatou
« Ou le citoyen est marocain, ou il ne l'est pas... Ou on est patriote ou on est traître ». SM le Roi a fait preuve d'une grande fermeté dans son discours, à Ouarzazate, à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte. Pour signifier le début d'une nouvelle ère dans le comportement adopté envers tous ceux qui appellent au séparatisme tout en jouissant des acquis de la citoyenneté marocaine. C'était le 6 novembre 2009.
Près d'un mois avant, le 8 octobre 2009, Ali Salem Tamek et six de ses compagnons débarquaient à l'aéroport de Casablanca où ils se font arrêter par la police judiciaire. Un juge d'instruction les interroge avant de les inculper «d'intelligence avec une puissance étrangère».
Tamek et compagnie revenaient d'une visite de douze jours dans les camps de Lahmada, en Algérie, où ils ont tenu des réunions avec les dirigeants du Polisario et des responsables de la DRS, les services de renseignement militaire algériens.
Les sept accusés de trahison avaient également assisté à un défilé militaire organisé à leur honneur par les dirigeants séparatistes. Autant dire qu'ils n'ont pas cherché à cacher leur forfaiture.
Ali Salem Tamek est né dans une localité aux environs d'Assa, c'est-à-dire dans une région non contestée.
Lors des opérations d'identification devant établir la liste des sahraouis pouvant participer au processus référendaire dont il n'est plus question actuellement, il s'est fait contester sa prétendue appartenance sahraouie par un Cheikh du Polisario ! Condamné en septembre 2002 à deux ans de prison pour «atteinte à la sûreté de l'Etat», puis gracié en janvier 2004, Tamek n'a pas cessé depuis lors de faire la propagande séparatiste dans les provinces du sud du Maroc.
Le 13 novembre, c'est Aminatou Haidar qui atterrit à l'aéroport de Laâyoune, où elle se présente devant le poste de police frontière avec un passeport marocain, mais refuse d'accomplir les formalités de police. Elle ne veut pas remplir la fiche de débarquement qui comporte une case sur la nationalité du voyageur.
Le lendemain, en présence de membres de sa famille, notamment son oncle, elle signe devant un procureur du Roi un document où elle renie sa nationalité marocaine. Son passeport marocain et sa carte d'identité lui sont alors retirés et elle est raccompagnée vers un avion à destination des Îles Canaries d'où elle provenait, après une « mission » de collecte de fonds de par le monde pour financer la propagande et la subversion séparatistes dans les provinces du sud du Maroc.
Depuis lors, les dépêches des agences de presse la disent SDF, « squattant » de jour à l'aéroport d'Arrecife, dans les Îles Canaries et passant la nuit dehors. Elle aurait même porté plainte contre le Maroc, l'Espagne et la compagnie aérienne qui l'a transportée da Laâyoune vers Lanzarote, dans les Îles Canaries, où elle a pu accéder avec son permis de résidence en Espagne.
Tous seraient coupables d'avoir appliqué la législation internationale en matière de procédures administratives à accomplir au débarquement des passagers d'un avion et des documents de voyage nécessaires pour se rendre dans un pays étranger. Aminatou Haidar a, depuis lors, refusé l'offre des autorités espagnoles de lui accorder le refuge politique, ensuite la nationalité. Elle veut juste prendre l'avion vers Laâyoune sans passeport.
En attendant, c'est Aminatou Haidar qui doit se trouver un nouveau « squat » pour passer la journée, la justice espagnole l'ayant déjà convoquée, suite à une plainte de la direction de l'aéroport d'Arrecife, et condamné à 180 euros d'amende pour trouble à l'ordre public. Dès le premier soir d'ailleurs, elle s'est faite signifier par la Guardia civil qu'elle devait vider les lieux, puisque l'aéroport devait fermer ses portes.
Mais qu'est-ce qui pousse ces gens à agir ainsi ?
Aminatou contre Aminatou
« Nous avons accueilli avec beaucoup de satisfaction le discours de SM le Roi prononcé à l'occasion de l'anniversaire de la Marche Verte et nous en apprécions le contenu. Il n'est pas possible d'avoir un pied dans les deux camps.
Il faut faire un choix très clair. Pourquoi allons-nous prier ces gens d'être ce qu'ils ne veulent pas être et pendant combien de temps ? Nous n'avons pas besoin d'eux. Je suis contre ceux qui optent pour un camp et qui se prélassent dans l'autre camp en jouissant des avantages qu'il offre. Quand je rencontre des séparatistes qui font l'éloge du Polisario, je leur dit toujours, « si le Polisario vous plaît autant, vous n'avez qu'à rejoindre ses camps.
Personne ne vous empêche d'y aller ». Aminatou Toubali, « je suis l'autre Aminatou, l'unioniste » précise t-elle en riant, est de Laâyoune et appartient à une famille qui n'a jamais caché son attachement, somme toute naturel estime t-elle, à sa marocanité. Et le militantisme, le vrai, elle connaît. Aminatou Toubali est présidente de l'association Forum des Jeunes Marocains du 3ème Millénaire, membre de l'association internationale AMNIR, du Centre d'Etudes et de Recherches en Sciences Sociales de Rabat et du Conseil International de la Jeunesse Francophone.
Elle a été la coordonnatrice du Forum des Jeunes Sud Sud pour l'amitié et le développement organisé à Agadir en mai 2006, puis coordonnatrice nationale de la 2ème édition du Forum des Jeunes Sud Nord pour l'amitié et le développement, tenu en août 2007 à Rabat, ainsi que du Forum International des Jeunes sur le thème de l'INDH en janvier 2007, à Laâyoune. Les participations à différents congrès, séminaires et conférences au Maroc comme à l'étranger remplissent toute une page de son long CV.
Et Aminatou n'a pas sa langue dans sa poche. « Le discours de SM le Roi était révolutionnaire. Il a été on ne peut plus franc et direct. Et il a demandé à tous les Marocains de se mobiliser, Roi, peuple et institutions, pour mettre un terme à cette mascarade. Il n'a obligé personne à se dire marocain, mais de faire un choix clair et net, soit tu es marocain, soit tu ne l'es pas. Il n'y a pas de position médiane entre le patriotisme et la traîtrise ».
« Parce que j'en ai connu pas mal, des jeunes sahraouis qui ont rejoint les camps du Polisario et qui l'ont amèrement regretté. Il y a des sahraouis qui ont vraiment cru en la propagande du Polisario et qui, après avoir milité pour la cause des séparatistes dans les provinces du sud, ont fini par rejoindre les camps de Lahmada. Ils y sont allés, ils ont compris qu'ils se sont fait arnaquer et sont revenus honteux. Leur enthousiasme avait totalement disparu et ils savent qu'ils ont tout perdu.
Le discours du Roi a mis un terme à ce genre de situations confuses, de tels comportements n'étant dorénavant plus admis ».
Ses convictions patriotiques sont profondément ancrées en elle. « Les relations historiques entre la dynastie des Alaouites et les habitants du Sahara sont connues de tous et évidentes. Tout le monde sait que les Chioukhs des tribus du Sahara présentaient la « Beïa » au Sultan Alaouite.
Même Sayed Mustapha El Ouali reconnaissait l'existence de ces liens. Les actuels dirigeants du Polisario ne reconnaissent, toutefois, ni liens historiques ni autres qui relieraient les habitants des provinces du sud à ceux du reste du Maroc. De toute manière, ceux là ne réclament l'indépendance que par avidité du pouvoir et pour servir leurs propres intérêts. Ceci sans parler des généraux algériens, qui sont ceux qui tirent véritablement les ficelles ».
Comment les séparatistes arrivent à faire entendre leur voix dans les provinces du sud ?
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