le président de la République algérienne entame le lancement de son nouveau
programme économique à compter du 01 janvier 2010 de plus de 150 milliards de
dollars 2010/2013. Ci-joint un dossier en cinq parties qui est l’aboutissement
d’un ouvrage en cours de finalisation pour les lecteurs Alter
L’Algérie est –elle Sommes sur la bonne voie ? T- elle est la question
qui mérite un débat contradictoire utile loin de toute passion, car engageant
l’avenir du pays et donc la sécurité nationale.
PREAMBULE
La mondialisation dans sa version contemporaine renvoie non seulement à des
interactions internationales d’ordre économique mais aussi à des
interactions de type religieux et culturel, politique idéologique et militaire,
et dont la crise d’octobre 2008 qui est loin d’être terminée préfigure
d‘importants bouleversements géo stratégiques et socio-économiques tenant
compte du futur défi écologique, horizon 2015/2020. L’Algérie devra s’y
adapter si elle veut éviter sa marginalisation croissante, tant politique
qu’économique surtout avec l’épuisement inéluctable des hydrocarbures.
C’est pourquoi toute stratégie d’adaptation ou de réponse à ce
phénomène doit embrasser l’ensemble de ses composantes et de ses
manifestations, notre participation volontaire et active à l’ordre
international en construction devant être appréhendée et retenue comme un
objectif de toute première importance. Notre adaptation est un problème de
sécurité nationale et donc un défi pour les générations futures, évitant
le retour suicidaire du volontarisme étatique des années 1970.
Aussi, afin de situer la problématique de l’Algérie face aux enjeux de la
mondialisation, j’articulerai ma démonstration comme suit :-esquisse du
processus de mondialisation- deuxièmement , les grands traits de l’Accord de
l’Algérie avec l’Union Européenne dont le bilan devra se faire le 01
septembre 2010- troisièmement je juge utile de rappeler la déclaration du
Mouvement International Européen dite déclaration d’Alger de 2006 ;
quatrièmement les obstacles à la réforme globale , cinquièmement, les
actions à mener pour approfondir les réformes ; sixièmement démystifier les
propos négatifs vis-à-vis de l’apport du privé national et international ;
septièmement je poserai les conditions pour une stratégie transparente de la
privatisation qui suscite l’ adhésion, privatisation qui piétine depuis des
années du fait de rapports de forces contradictoires au niveau du pouvoir
algérien alors qu’elle constitue le fondement de l’instauration d’une
véritable économie de marché, n'existant pas d'économie de marché
spécifique à l'algérienne, mais des spécificités sociales et enfin pour
terminer l’analyse de l’urgence de nouvelles forces sociales pour mener à
bien les réformes .
1ERE PARTIE
LA MONDIALISATION, UN RAPPORT SOCIAL COMPLEXE HISTORIQUEMENT DATE, NON ENCORE
ACHEVE
Le processus de mondialisation non encore achevé comme le montre la crise
récente, rapport social complexe, produit historique du développement du
capitalisme est irréversible et l’Algérie et plus globalement le Maghreb
l’ère des micro- Etats étant révolu, devra s’y adapter si elle veut
éviter sa marginalisation. Il s’agit de comprendre donc, qu’aujourd’hui,
ce sont les entreprises qui compétitionnent pour les Etats- Nations. Face à ce
mouvement et cette dynamique, où l’accumulation en ce XXIème siècle se
fonde sur le savoir et l’entreprise dominée par des segments personnalisés
et les producteurs de symboles, nous restons en Algérie spectateurs d’une
pièce de théâtre qui se joue sans nous mais qui nous concerne tout autant.
Insérer l’Algérie dans l’économie mondiale c’est d’abord situer les
enjeux puis connaître les règles du jeu de la globalisation. Ce renouveau
stratégique doit nécessairement s’accompagner d’un réengineering global
qui s’appuiera sur plusieurs leviers dont principalement :
-La culture des affaires internationales-
La maîtrise du processus des réformes –
La mise en place d’un système d’information économique et de veille
technologique.
Tout cela supposant la nécessaire revalorisation du savoir loin des emplois
rentes et des comportements rentiersLa plupart des pays en développement se
livrent, depuis une décennie, à une concurrence aiguë pour attirer sur leur
sol l’implantation des groupes multinationaux, vecteur traditionnel de l’IDE
et parallèlement favoriser un partenariat gagnant/gagnant. Les quelques
expériences menées par SONATRACH avec succès doivent être analysées et
évaluées dans le fond, pour servir de « référents » aux formes futures de
partenariats Il est urgent pour l’Algérie de s’inscrire dans un tel
mouvement avec les objectifs suivants :
-Relancer et moderniser son économie-
-Accéder aux technologies avancées –
-Apprendre le marché et viser l’exportation hors hydrocarbures-
-Stimuler la concurrence et la compétitivité interne et externe-
-Considérer les IDE comme « ressources » pour les privatisations.
Sur le plan de la garantie des droit de propriété, c’est plus la mise en
application des textes de lois édictés qui est mise en cause, que la qualité
même de ces lois.
L’investissement Direct Etranger (IDE) constitue l’un des moteurs de la
globalisation, voire même sa source principale et est un élément important du
processus de restructuration, de modernisation et de l’éventuelle
réorientation de l’économie mondiale. Mais contrairement à une idée
largement répandue, l’IDE est concentré pour plus de 75% dans le Nord, 25%
dans la zone Sud, la Chine captant plus de 50% laissant au reste de la zone Sud
que 25% accaparé par des pays émergents comme l’Inde, le Brésil, le
Mexique, et d’autres pays de l’Asie comme la Malaisie et la Corée du Sud.
De ce point de vue, notre pays, présente un déficit d’attractivité des IDE
et d’une manière générale d’investissement hors hydrocarbures à forte
valeur ajoutée qui s’explique en partie par la présence de plusieurs
obstacles structurels :
-Une gouvernance à résultat mitigé ;
-Le manque de cohérence et de visibilité dans la démarche de la politique
économique
-Un cadre juridique instable
-Un système financier sclérosé
- Une formation peu adaptée aux nouvelles mutations ayant misé sur la
quantité au lieu de la qualité
- Un secteur tertiaire sous-développé
- Et enfin l’étroitesse du marché algérien.
Aussi, toute la future politique économique et sociale algérienne devra
tenir compte des mutations planétaires afin de s’adapter à ce monde
interdépendant en perpétuel mouvement. Car il ne saurait être question
d’occulter la consolidation des grands espaces Asie( APEC)-Amérique
(ALENA)-l’Europe qui s’étend sur son flanc Est et Sud dont la future carte
euro méditerranéenne. La notion de globalisation (certains parleront de
mondialisation) concerne un certain stade de développement des échanges de
biens et de services, d'intégrations des marchés financiers et d'extension
de la multinationalisation des appareils productifs, de diffusion de
connaissances technologiques et de comportements de consommation, le rôle des
services jouant un rôle croissant surtout au XXI ème siècle. Aussi cette
globalisation concerne tant l'accroissement des échanges, que la
transnationalisation des circuits agro-industriels, commerciaux, bancaires, de
services. Dans la mesure où les grandes sociétés calquées anciennement sur
l'organisation militaire éclatent en réseaux complexes à travers le monde.
Se substituent à la configuration passée de l'accumulation fondée sur la
consommation de masse, une accumulation fondée sur l'économie personnalisée
dont le pivot est la vente en fonction de besoins exclusifs d'où la percée
des producteurs de symboles et l'avancée des segments de la PMI/ PME elles
mêmes organisées en réseaux et s’appuyant sur le savoir faire managérial
et technologique. Car il y a lieu de ne pas confondre les anti-mondialisations
qui ne sont pas contre une économie de marché concurrentielle humanisée mais
condamnent plutôt les économies étatistes totalitaires. Certes, des voix
s’élèvent contre cette forme de mondialisation. Ils appellent à une
économie de marché sociale solidaire, à un mouvement des citoyens impliquant
la société civile (le regretté Bourdieu parlait de société civile
internationale) afin de réaliser un contrepoids perdu depuis l’effritement du
bloc communiste,nécessitant de mieux encadrer les marchés par une nouvelle
régulation institutionnelle, sociale et politique au niveau mondial , montrant
l’importance de l’Etat Régulateur ou l’Etat stratège comme nerf de la
régulation sans briser le ressort des énergies créatrices .Aussi s’agit- il
de comprendre, afin de prévoir toutes les incidences, l’Accord de
l’Algérie pour une zone de libre échange avec l’Europe qui s’inscrit
dans le cadre des accords de Barcelone restrictif à une région, incluant des
volets culturels et politiques et les futurs accords avec l’Organisation
Mondiale du Commerce ( OMC) qui concerne à la fois les flux de marchandises
mais récemment les flux de capitaux, la propriété intellectuelle et les
services.
Cela implique d’ailleurs une uniformisation du droit face aux nouvelles
exigences internationales, encore que l’évolution du droit international face
à ces mutations mondiales est en gestation comme en témoignent les perceptions
différentes du concept de concurrence par les USA et la Commission de
Bruxelles. L'adhésion à l'OMC implique par conséquent au moment de la
consolidation des grands espaces économiques de grands espaces stables
politiquement, solides économiquement, élément déterminant de la stabilité
de l'espace mondial. Pour l’Algérie ne pas adhérer à l’organisation
mondiale du commerce (OMC), la majorité des pays du Maghreb et de l’ OPEP
étant membres, et le plus grand producteur de pétrole de l’OPEP à savoir
l’Arabie Saoudite ayant eu son ticket d’accès le dernier trimestre 2005
après plusieurs décennies de négociation, a certes des avantages à court
terme (mono exportateur d’hydrocarbures) mais aura des répercutions
négatives à moyen et long terme sur l’économie nationale en isolant le
pays. Cela implique d’avoir une visibilité dans la démarche, de savoir ce
que l’on veut en synchronisant les avantages comparatifs statiques avec les
avantages comparatifs dynamiques. Toujours est-il que l’implication de ces
accords aura des répercutions importantes sur le devenir tant de l’économie
que de la société algérienne rendant nécessaire l'accélération des
réformes économiques micro-économiques et institutionnelles, la stabilisation
macro-économique étant éphémère sans ces réformes. Examinons l’accord
avec l’Union Européenne qui est en application depuis le 01 septembre 2005 :
programme économique à compter du 01 janvier 2010 de plus de 150 milliards de
dollars 2010/2013. Ci-joint un dossier en cinq parties qui est l’aboutissement
d’un ouvrage en cours de finalisation pour les lecteurs Alter
L’Algérie est –elle Sommes sur la bonne voie ? T- elle est la question
qui mérite un débat contradictoire utile loin de toute passion, car engageant
l’avenir du pays et donc la sécurité nationale.
PREAMBULE
La mondialisation dans sa version contemporaine renvoie non seulement à des
interactions internationales d’ordre économique mais aussi à des
interactions de type religieux et culturel, politique idéologique et militaire,
et dont la crise d’octobre 2008 qui est loin d’être terminée préfigure
d‘importants bouleversements géo stratégiques et socio-économiques tenant
compte du futur défi écologique, horizon 2015/2020. L’Algérie devra s’y
adapter si elle veut éviter sa marginalisation croissante, tant politique
qu’économique surtout avec l’épuisement inéluctable des hydrocarbures.
C’est pourquoi toute stratégie d’adaptation ou de réponse à ce
phénomène doit embrasser l’ensemble de ses composantes et de ses
manifestations, notre participation volontaire et active à l’ordre
international en construction devant être appréhendée et retenue comme un
objectif de toute première importance. Notre adaptation est un problème de
sécurité nationale et donc un défi pour les générations futures, évitant
le retour suicidaire du volontarisme étatique des années 1970.
Aussi, afin de situer la problématique de l’Algérie face aux enjeux de la
mondialisation, j’articulerai ma démonstration comme suit :-esquisse du
processus de mondialisation- deuxièmement , les grands traits de l’Accord de
l’Algérie avec l’Union Européenne dont le bilan devra se faire le 01
septembre 2010- troisièmement je juge utile de rappeler la déclaration du
Mouvement International Européen dite déclaration d’Alger de 2006 ;
quatrièmement les obstacles à la réforme globale , cinquièmement, les
actions à mener pour approfondir les réformes ; sixièmement démystifier les
propos négatifs vis-à-vis de l’apport du privé national et international ;
septièmement je poserai les conditions pour une stratégie transparente de la
privatisation qui suscite l’ adhésion, privatisation qui piétine depuis des
années du fait de rapports de forces contradictoires au niveau du pouvoir
algérien alors qu’elle constitue le fondement de l’instauration d’une
véritable économie de marché, n'existant pas d'économie de marché
spécifique à l'algérienne, mais des spécificités sociales et enfin pour
terminer l’analyse de l’urgence de nouvelles forces sociales pour mener à
bien les réformes .
1ERE PARTIE
LA MONDIALISATION, UN RAPPORT SOCIAL COMPLEXE HISTORIQUEMENT DATE, NON ENCORE
ACHEVE
Le processus de mondialisation non encore achevé comme le montre la crise
récente, rapport social complexe, produit historique du développement du
capitalisme est irréversible et l’Algérie et plus globalement le Maghreb
l’ère des micro- Etats étant révolu, devra s’y adapter si elle veut
éviter sa marginalisation. Il s’agit de comprendre donc, qu’aujourd’hui,
ce sont les entreprises qui compétitionnent pour les Etats- Nations. Face à ce
mouvement et cette dynamique, où l’accumulation en ce XXIème siècle se
fonde sur le savoir et l’entreprise dominée par des segments personnalisés
et les producteurs de symboles, nous restons en Algérie spectateurs d’une
pièce de théâtre qui se joue sans nous mais qui nous concerne tout autant.
Insérer l’Algérie dans l’économie mondiale c’est d’abord situer les
enjeux puis connaître les règles du jeu de la globalisation. Ce renouveau
stratégique doit nécessairement s’accompagner d’un réengineering global
qui s’appuiera sur plusieurs leviers dont principalement :
-La culture des affaires internationales-
La maîtrise du processus des réformes –
La mise en place d’un système d’information économique et de veille
technologique.
Tout cela supposant la nécessaire revalorisation du savoir loin des emplois
rentes et des comportements rentiersLa plupart des pays en développement se
livrent, depuis une décennie, à une concurrence aiguë pour attirer sur leur
sol l’implantation des groupes multinationaux, vecteur traditionnel de l’IDE
et parallèlement favoriser un partenariat gagnant/gagnant. Les quelques
expériences menées par SONATRACH avec succès doivent être analysées et
évaluées dans le fond, pour servir de « référents » aux formes futures de
partenariats Il est urgent pour l’Algérie de s’inscrire dans un tel
mouvement avec les objectifs suivants :
-Relancer et moderniser son économie-
-Accéder aux technologies avancées –
-Apprendre le marché et viser l’exportation hors hydrocarbures-
-Stimuler la concurrence et la compétitivité interne et externe-
-Considérer les IDE comme « ressources » pour les privatisations.
Sur le plan de la garantie des droit de propriété, c’est plus la mise en
application des textes de lois édictés qui est mise en cause, que la qualité
même de ces lois.
L’investissement Direct Etranger (IDE) constitue l’un des moteurs de la
globalisation, voire même sa source principale et est un élément important du
processus de restructuration, de modernisation et de l’éventuelle
réorientation de l’économie mondiale. Mais contrairement à une idée
largement répandue, l’IDE est concentré pour plus de 75% dans le Nord, 25%
dans la zone Sud, la Chine captant plus de 50% laissant au reste de la zone Sud
que 25% accaparé par des pays émergents comme l’Inde, le Brésil, le
Mexique, et d’autres pays de l’Asie comme la Malaisie et la Corée du Sud.
De ce point de vue, notre pays, présente un déficit d’attractivité des IDE
et d’une manière générale d’investissement hors hydrocarbures à forte
valeur ajoutée qui s’explique en partie par la présence de plusieurs
obstacles structurels :
-Une gouvernance à résultat mitigé ;
-Le manque de cohérence et de visibilité dans la démarche de la politique
économique
-Un cadre juridique instable
-Un système financier sclérosé
- Une formation peu adaptée aux nouvelles mutations ayant misé sur la
quantité au lieu de la qualité
- Un secteur tertiaire sous-développé
- Et enfin l’étroitesse du marché algérien.
Aussi, toute la future politique économique et sociale algérienne devra
tenir compte des mutations planétaires afin de s’adapter à ce monde
interdépendant en perpétuel mouvement. Car il ne saurait être question
d’occulter la consolidation des grands espaces Asie( APEC)-Amérique
(ALENA)-l’Europe qui s’étend sur son flanc Est et Sud dont la future carte
euro méditerranéenne. La notion de globalisation (certains parleront de
mondialisation) concerne un certain stade de développement des échanges de
biens et de services, d'intégrations des marchés financiers et d'extension
de la multinationalisation des appareils productifs, de diffusion de
connaissances technologiques et de comportements de consommation, le rôle des
services jouant un rôle croissant surtout au XXI ème siècle. Aussi cette
globalisation concerne tant l'accroissement des échanges, que la
transnationalisation des circuits agro-industriels, commerciaux, bancaires, de
services. Dans la mesure où les grandes sociétés calquées anciennement sur
l'organisation militaire éclatent en réseaux complexes à travers le monde.
Se substituent à la configuration passée de l'accumulation fondée sur la
consommation de masse, une accumulation fondée sur l'économie personnalisée
dont le pivot est la vente en fonction de besoins exclusifs d'où la percée
des producteurs de symboles et l'avancée des segments de la PMI/ PME elles
mêmes organisées en réseaux et s’appuyant sur le savoir faire managérial
et technologique. Car il y a lieu de ne pas confondre les anti-mondialisations
qui ne sont pas contre une économie de marché concurrentielle humanisée mais
condamnent plutôt les économies étatistes totalitaires. Certes, des voix
s’élèvent contre cette forme de mondialisation. Ils appellent à une
économie de marché sociale solidaire, à un mouvement des citoyens impliquant
la société civile (le regretté Bourdieu parlait de société civile
internationale) afin de réaliser un contrepoids perdu depuis l’effritement du
bloc communiste,nécessitant de mieux encadrer les marchés par une nouvelle
régulation institutionnelle, sociale et politique au niveau mondial , montrant
l’importance de l’Etat Régulateur ou l’Etat stratège comme nerf de la
régulation sans briser le ressort des énergies créatrices .Aussi s’agit- il
de comprendre, afin de prévoir toutes les incidences, l’Accord de
l’Algérie pour une zone de libre échange avec l’Europe qui s’inscrit
dans le cadre des accords de Barcelone restrictif à une région, incluant des
volets culturels et politiques et les futurs accords avec l’Organisation
Mondiale du Commerce ( OMC) qui concerne à la fois les flux de marchandises
mais récemment les flux de capitaux, la propriété intellectuelle et les
services.
Cela implique d’ailleurs une uniformisation du droit face aux nouvelles
exigences internationales, encore que l’évolution du droit international face
à ces mutations mondiales est en gestation comme en témoignent les perceptions
différentes du concept de concurrence par les USA et la Commission de
Bruxelles. L'adhésion à l'OMC implique par conséquent au moment de la
consolidation des grands espaces économiques de grands espaces stables
politiquement, solides économiquement, élément déterminant de la stabilité
de l'espace mondial. Pour l’Algérie ne pas adhérer à l’organisation
mondiale du commerce (OMC), la majorité des pays du Maghreb et de l’ OPEP
étant membres, et le plus grand producteur de pétrole de l’OPEP à savoir
l’Arabie Saoudite ayant eu son ticket d’accès le dernier trimestre 2005
après plusieurs décennies de négociation, a certes des avantages à court
terme (mono exportateur d’hydrocarbures) mais aura des répercutions
négatives à moyen et long terme sur l’économie nationale en isolant le
pays. Cela implique d’avoir une visibilité dans la démarche, de savoir ce
que l’on veut en synchronisant les avantages comparatifs statiques avec les
avantages comparatifs dynamiques. Toujours est-il que l’implication de ces
accords aura des répercutions importantes sur le devenir tant de l’économie
que de la société algérienne rendant nécessaire l'accélération des
réformes économiques micro-économiques et institutionnelles, la stabilisation
macro-économique étant éphémère sans ces réformes. Examinons l’accord
avec l’Union Européenne qui est en application depuis le 01 septembre 2005 :
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