Selon deux grandes banques d'investissement, l'augmentation de la demande pourrait faire remonter le prix du pétrole à 100 dollars le baril l'année prochaine et les cours de l'or noir devraient être en moyenne supérieurs de 15 dollars en 2010 à leur niveau actuel.
L'augmentation de la demande pourrait faire remonter le prix du pétrole à 100 dollars le baril l'année prochaine et les cours de l'or noir devraient être en moyenne supérieurs de 15 dollars en 2010 à leur niveau actuel, estiment deux grandes banques d'investissement.
La Société générale et Bank of America-Merrill Lynch estiment que le rebond attendu de la croissance économique devrait soutenir la demande pétrolière, et donc les cours, qui bénéficieront sans doute aussi d'un regain d'intérêt de la part des investisseurs.
"Il y a un risque croissant de voir les prix du pétrole monter au-dessus de 100 dollars alors que nous nous rapprocherons de 2011, en raison de la combinaison de politiques monétaires assouplies et de la dépréciation du dollar en données pondérées des échanges", explique Francisco Blanch, responsable de la recherche matières premières de BofA-ML, dans les perspectives annuelles de la banque.
"Mais il est également important de souligner que le resserrement de l'offre pétrolière physique et les fondamentaux de la demande pourraient jouer un rôle important dans la hausse des cours l'an prochain."
La banque américaine prévoit pour le brut léger américain un cours moyen de 85 dollars en 2010; de son côté, Société générale anticipe un prix moyen de 88,80 dollars l'an prochain et de 101 dollars en 2011.
Le baril de brut US se traitait lundi juste en dessous de 70 dollars après avoir inscrit en octobre un plus haut de l'année à 82 dollars.
"Les fondamentaux du pétrole brut devraient s'améliorer progressivement au cours des trimestres à venir grâce à la stabilisation de la consommation américaine et à la forte croissance de la consommation chinoise, conjuguées à une offre Opep restreinte", explique Michael Wittner, directeur de la recherche Energie de la Société générale.
"Nous nous attendons aussi à une reprise des flux d'investissement vers le pétrole brut au début de l'an prochain, une fois que les craintes d'une hausse prochaine des taux de la Fed s'apaiseront. C'est pourquoi nous considérons la récente correction baissière des prix du brut US comme une opportunité d'achat", ajoute-t-il.
David Sheppard et Joshua Schneyer, version française Marc Angrand
L'augmentation de la demande pourrait faire remonter le prix du pétrole à 100 dollars le baril l'année prochaine et les cours de l'or noir devraient être en moyenne supérieurs de 15 dollars en 2010 à leur niveau actuel, estiment deux grandes banques d'investissement.
La Société générale et Bank of America-Merrill Lynch estiment que le rebond attendu de la croissance économique devrait soutenir la demande pétrolière, et donc les cours, qui bénéficieront sans doute aussi d'un regain d'intérêt de la part des investisseurs.
"Il y a un risque croissant de voir les prix du pétrole monter au-dessus de 100 dollars alors que nous nous rapprocherons de 2011, en raison de la combinaison de politiques monétaires assouplies et de la dépréciation du dollar en données pondérées des échanges", explique Francisco Blanch, responsable de la recherche matières premières de BofA-ML, dans les perspectives annuelles de la banque.
"Mais il est également important de souligner que le resserrement de l'offre pétrolière physique et les fondamentaux de la demande pourraient jouer un rôle important dans la hausse des cours l'an prochain."
La banque américaine prévoit pour le brut léger américain un cours moyen de 85 dollars en 2010; de son côté, Société générale anticipe un prix moyen de 88,80 dollars l'an prochain et de 101 dollars en 2011.
Le baril de brut US se traitait lundi juste en dessous de 70 dollars après avoir inscrit en octobre un plus haut de l'année à 82 dollars.
"Les fondamentaux du pétrole brut devraient s'améliorer progressivement au cours des trimestres à venir grâce à la stabilisation de la consommation américaine et à la forte croissance de la consommation chinoise, conjuguées à une offre Opep restreinte", explique Michael Wittner, directeur de la recherche Energie de la Société générale.
"Nous nous attendons aussi à une reprise des flux d'investissement vers le pétrole brut au début de l'an prochain, une fois que les craintes d'une hausse prochaine des taux de la Fed s'apaiseront. C'est pourquoi nous considérons la récente correction baissière des prix du brut US comme une opportunité d'achat", ajoute-t-il.
David Sheppard et Joshua Schneyer, version française Marc Angrand
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