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La prévention du diabète en Algérie

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  • La prévention du diabète en Algérie

    L’excès du sucre sanguin est ce qu’on appelle communément le diabète, simplifient les spécialistes. Cette pathologie dont les causes sont diverses, entre autres d’ordre héréditaire, frappe de plus en plus la population partout dans le monde.

    Les récentes statistiques fournies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avancent un chiffre effarant sur la maladie d’ici à l’an 2025. «380 millions d’individus pourraient être atteints», et de livrer un bilan sur les décès annuels causés par le diabète : «Quatre millions de personnes décèdent des causes du diabète, dont les enfants n’ayant pas accès aux soins.»

    Ce dernier point a été d’ailleurs abordé dernièrement par le professeur pédiatre Z. B. qui, lors de la célébration de la Journée mondiale le 14 novembre dernier qui coïncide rappelle-t-on avec la découverte de l’insuline par le Pr. Frederick Banting, chercheur canadien, avait fait état de la vitesse avec laquelle cette maladie se développe en Algérie et touchant de plus en plus des enfants se manifeste aussi entre 11-15 ans et le diabète chez les bébés est encore manifesté.

    L’Algérie compte près de deux millions de diabétiques dont 25 000 sont répertoriés à Constantine. L’établissement de santé publique (EPSP) de Belle-Vue, recense plus de 20 000 patients qui souffrent des deux types, insulinodépendant et non dépendant à l’insuline.

    Si le diabète génère des complications comme les problèmes oculaires, cardiaques, il n’en demeure pas moins que les amputations et la cécité sont devenues assez fréquentes. D’où la nécessité d’une prévention et d’une culture quasi présentes pour sensibiliser davantage la population en algérie ayant contracté cette maladie afin d’éviter le pire…

    A titre d’exemple, la seule amputation du pied du malade revient à plus de 70 000 DA. Si l’Etat consacre un budget colossal à la mise à la disposition des sujets atteints des derniers traitements, il n’en demeure pas moins que cette offre demeure en quête de sensibilisation et de prévention afin de créer une proportion apte à minimiser des risques.

    Ce slogan est justifié si l’on sait que l’OMS aura pris comme thème pour 2009-20013 «la prévention du diabète et l’éducation». Une réflexion issue d’une large contribution de la Fédération internationale de diabète qui a épluché l’évolution vertigineuse de la maladie pour en tirer des enseignements capables d’en réduire la propagation.

    En d’autres termes, il faut comprendre le diabète pour en prendre le contrôle. Cette sensibilisation est l’affaire de tout le monde et il en va de même de la corporation médicale, y compris les laboratoires, de la direction de la santé, des sujets atteints et des associations qui regroupent autant de patients diabétiques.

    A ce titre, il est utile de rappeler quelques objectifs menés par l’IDF s’étalant sur quatre années consécutivement au thème cité plus haut. «Faire prendre conscience des signes précurseurs de diabète et promouvoir des mesures pour encourager le diagnostic précoce» et «encourager les gouvernements à mettre en œuvre et rencontrer leurs politiques de prévention».

    Au niveau local, il faut reconnaître à quelques associations le combat honorable qu’elles mènent pour sensibiliser et offrir selon les capacités des glucomètres aux malades. El Hayet du Khroub ou Constantine informations diabète (CID) au chef-lieu se démènent comme elles peuvent pour perpétuer leur action sur terrain en faisant appel à des professeurs émérites du CHU Ben Badis en vue de les épauler dans leur œuvre.

    Mieux, la corporation médicale aurait poussé la prévention un peu loin en optant pour une enquête nationale sur la prévention du diabète. Initiée par le professeur A. Belhadj Mostefa, cette «sonde à sucre», émise à long terme puisqu’elle s’étalera sur une décade d’années, permettrait durant ses six premiers mois de suivre de près le quotidien des 1 000 sujets diabétiques ciblés.

    Pour ce faire, la surveillance est assurée par des diabétologues, des diététiciens, des éducateurs, des spécialistes en physiologie et des paramédicaux nutritionnistes. Il s’agit de déterminer le taux de basculement de la maladie, l’efficacité du régime et de l’éducation alimentaire prescrite.

    Du moins, en attendant les premiers résultats de cette enquête, la prévention contre le diabète se poursuit avec une éducation thérapeutique et préventive –la corporation ne le répètera jamais assez- avec un régime alimentaire équilibré et varié.

    Aussi, l’hygiène et la prudence sont les maîtres mots du diabétique en activité pour s’épargner un éventuel dégât : une égratignure pourrait lui être fatale…

    Par la Tribune
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