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Les appels au règlement du conflit sahraoui se font nombreux
Après le triomphe d’Aminatou Haïdar
Si les dirigeants occidentaux ont poussé un grand « soupir » de soulagement après le retour victorieux d’Aminatou Haïdar, à Laâyoun –la capitale sahraouie occupée– les opinions publiques et les amis du peuple sahraoui, quand à eux, ont célébré ce retour dans une ambiance de lutte.
Ainsi, la capitale espagnole a vécu, hier au rythme d’une grande marche en solidarité avec la Sahara occidental. Des centaines de personnes, selon l’AFP, ont répondu à l’appel de plusieurs syndicats, ONG et partis de gauche, dont le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) au pouvoir. Les manifestants qui « fêtaient la victoire éclatante d’Aminatou Haïdar contre le Maroc », réclamaient également « une solution au problème du Sahara occidental. Une solution qui passe nécessairement par le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». Une façon de dire à la face du monde que le cas Haïdar n’est pas humanitaire, comme veut le faire croire le Maroc. Mais plutôt, un symbole de la cause de son peuple en lutte pour son indépendance.
Elle a bien rappelé en montant dans son avion de retour : « C’est un triomphe du droit international, des droits de l’homme, de la justice internationale et de la cause sahraouie ». C’est dans ce sens que le leader de la Gauche unie, Cayo Lara, a déclaré que « la fin du calvaire » d’Aminatou Haïdar est le « moment opportun » pour lancer une offensive à tous les niveaux afin que l’ensemble des résolutions de l’ONU sur le Sahara occidental « soient mises en application ». Madrid n’était pas la seule ville qui s’est mise aux couleurs de la lutte. A Paris aussi, un rassemblement de solidarité avec le peuple sahraoui a été organisé, hier. En Allemagne, c’est le Die Linke (le parti de gauche), d’Oscar Lafontaine, qui exprime sa totale solidarité en faveur du Sahara occidental. Dans une déclaration de son responsable des relations internationales, Mme Sevim Dagdelen, a indiqué que le retour d’Aminatou Haïdar chez elle est « un succès pour les droits de l’homme qui reste incomplet et que le retour d’Aminatou Haïdar ne doit tromper sur le rôle peu glorieux et brutal des autorités marocaines et cacher la politique de blocage de l’Union européenne (UE), y compris le gouvernement fédéral allemand, dans la recherche d’une solution juste et durable au Sahara occidental ».
Par ailleurs, plusieurs organisations et gouvernements ont exprimé leur souhait de voir le conflit sahraoui trouver enfin sa solution. C’est le cas de Moscou qui a plaidé, par la voix du porte-parole des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko, pour la poursuite des négociations « afin d’aboutir à une solution juste et définitive à la question du Sahara occidental conformément à la résolution 1871 du Conseil de sécurité ». En somme, après la démonstration d’Aminatou Haïdar et la mobilisation des opinions publiques, les appels pour l’autodétermination du peuple sahraoui se font de plus en plus nombreux. La communauté internationale doit y tenir compte.
Par Agences, H. O.
Si les dirigeants occidentaux ont poussé un grand « soupir » de soulagement après le retour victorieux d’Aminatou Haïdar, à Laâyoun –la capitale sahraouie occupée– les opinions publiques et les amis du peuple sahraoui, quand à eux, ont célébré ce retour dans une ambiance de lutte.
Ainsi, la capitale espagnole a vécu, hier au rythme d’une grande marche en solidarité avec la Sahara occidental. Des centaines de personnes, selon l’AFP, ont répondu à l’appel de plusieurs syndicats, ONG et partis de gauche, dont le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) au pouvoir. Les manifestants qui « fêtaient la victoire éclatante d’Aminatou Haïdar contre le Maroc », réclamaient également « une solution au problème du Sahara occidental. Une solution qui passe nécessairement par le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». Une façon de dire à la face du monde que le cas Haïdar n’est pas humanitaire, comme veut le faire croire le Maroc. Mais plutôt, un symbole de la cause de son peuple en lutte pour son indépendance.
Elle a bien rappelé en montant dans son avion de retour : « C’est un triomphe du droit international, des droits de l’homme, de la justice internationale et de la cause sahraouie ». C’est dans ce sens que le leader de la Gauche unie, Cayo Lara, a déclaré que « la fin du calvaire » d’Aminatou Haïdar est le « moment opportun » pour lancer une offensive à tous les niveaux afin que l’ensemble des résolutions de l’ONU sur le Sahara occidental « soient mises en application ». Madrid n’était pas la seule ville qui s’est mise aux couleurs de la lutte. A Paris aussi, un rassemblement de solidarité avec le peuple sahraoui a été organisé, hier. En Allemagne, c’est le Die Linke (le parti de gauche), d’Oscar Lafontaine, qui exprime sa totale solidarité en faveur du Sahara occidental. Dans une déclaration de son responsable des relations internationales, Mme Sevim Dagdelen, a indiqué que le retour d’Aminatou Haïdar chez elle est « un succès pour les droits de l’homme qui reste incomplet et que le retour d’Aminatou Haïdar ne doit tromper sur le rôle peu glorieux et brutal des autorités marocaines et cacher la politique de blocage de l’Union européenne (UE), y compris le gouvernement fédéral allemand, dans la recherche d’une solution juste et durable au Sahara occidental ».
Par ailleurs, plusieurs organisations et gouvernements ont exprimé leur souhait de voir le conflit sahraoui trouver enfin sa solution. C’est le cas de Moscou qui a plaidé, par la voix du porte-parole des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko, pour la poursuite des négociations « afin d’aboutir à une solution juste et définitive à la question du Sahara occidental conformément à la résolution 1871 du Conseil de sécurité ». En somme, après la démonstration d’Aminatou Haïdar et la mobilisation des opinions publiques, les appels pour l’autodétermination du peuple sahraoui se font de plus en plus nombreux. La communauté internationale doit y tenir compte.
Par Agences, H. O.
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