Il faut d’abord dire quelques mots sur ce que nous entendons par propagande sioniste internationale. Il convient de distinguer entre propagande sioniste internationale et propagande sioniste menée à l’intérieur de l’État d’Israël. Une propagande sioniste internationale est le fait de groupes, de partis politiques, de lobbies juifs et non juifs, de gouvernements comme ceux des États-Unis et de l’Union européenne, etc. Par leur défaitisme, les pays arabes font indirectement de la propagande sioniste internationale. Rappelons qu’une propagande vise des objectifs et nécessite une organisation sophistiquée.
L’objectif de la propagande est la modification de la posture psychologique des individus en vue de l’action ou de prise de position par rapport à un problème donné. Pour atteindre son objectif, la propagande utilise des moyens de communication de masse, les mass medias. Dans nos sociétés capitalistes, ceux qui peuvent faire de la propagande, ce sont les grands groupes capitalistes et les États qui les servent, c’est-à-dire ceux qui détiennent les moyens financiers pour acheter et contrôler les mass medias.
Contrairement aux apparences trompeuses, il n’y a pas plusieurs propagandes dans les sociétés capitalistes, il ne saurait y avoir qu’une seule, la propagande capitaliste. Les « deux partis uniques » qui alternent au pouvoir pour mieux gérer les intérêts du Capital aux États-Unis et en Europe sont élus avec l’aide des mass medias détenues et contrôlées par ce même Capital.
Pour dissiper un dernier malentendu lourd de conséquences, il n’y a aucune différence entre la propagande politique des capitalistes privés et la propagande d’État, car l’une et l’autre concourent à une même fin, créer des individus aliénés et abrutir les masses pour mieux les dominer.
Cela dit, s’il est impossible de mener une contre-propagande à l’intérieur des États, il n’en est pas de même à l’échelle internationale où une propagande politique peut être combattue et neutralisée par une propagande adverse du fait de l’existence de clivages idéologiques entre les États. Par exemple, à l’époque de l’Union soviétique et du bloc socialiste, la propagande capitaliste internationale avait en face d’elle une propagande capable de la contrecarrer.
Pour annihiler les effets d’une propagande adverse, il faut d’abord se doter de moyens humains et matériels équivalents. Il faut ensuite repérer les thèmes centraux de la propagande adverse et les réfuter systématiquement en faisant apparaître leurs visées idéologiques et politiques. Aujourd’hui, grâce à l’internet et aux satellites, la propagande capitaliste et impérialiste mondiale a du plomb dans l’aile et elle commence à être combattue, neutralisée et démasquée comme propagande.
Mais dès lors qu’une propagande a été démasquée comme propagande, elle perd ses effets escomptés. Nous nous trouvons aujourd’hui dans le même cas de figure qu’à l’époque de l’union soviétique et du bloc de l’Est, avec l’émergence d’une contre-propagande menée sur la scène internationale par de nouveaux dirigeants politiques comme le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le président vénézuélien Hugo Chavez, qui n’hésitent pas à se servir des conférences internationales comme tribune politique pour vilipender le sionisme et l’impérialisme. Sans parler d’autres supports d’information indépendants qui ne sont plus tributaires des multinationales de l’information occidentales pour retransmettre leurs propres images, fabriquer leurs propres nouvelles et fournir leurs propres interprétations des faits et des événements. Nous voilà donc à un tournant qui annonce non seulement la fin de la propagande capitaliste, impérialiste et sioniste mais la fin de toutes les propagandes.
LE DESSOUS DE LA PROPAGANDE SIONISTE INTERNATIONALE
Quand on parle de la propagande sioniste internationale, on pense immédiatement et machinalement au lobby israélien aux États-Unis et en Europe. C’est notamment la thèse soutenue en 2006 par John Mearsheimer et Steven Walt, qui considèrent que la politique étrangère américaine au Moyen-Orient est sous influence d’un puissant lobby israélien qui lui imprime ses actions et ses orientations.
Sans nier aucunement l’influence de ce lobby, surtout au congrès et à la Chambre des Représentants, sa puissance a été exagérée volontairement justement par la propagande sioniste internationale elle-même pour faire croire que les juifs sont des hommes super intelligents, dotés d’un QI supérieur aux autres et d’un pouvoir manipulateur hors du commun.
On parle trop souvent du lobby israélien aux États-Unis ou en Europe mais on ne parle pas assez ou pas du tout de tous ces groupes obscurs et de tous ces lobbies non juifs et non sionistes qui exercent discrètement et sournoisement une influence considérable sur les orientations de la politique étrangère américaine et européenne au Moyen-Orient. Les villes américaines sont peuplées de groupes de pression, de think tanks de tous genres, d’institutions, civiles, religieuses, politiques, de centres de recherche politiques, stratégiques et militaires, de fondations comme le NED (National Endownment for Democracy), Fondations Soros, Fondations Rockefeller etc. qui sont des groupements non juifs et non sionistes mais qui font une propagande active et efficace tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des États-Unis en faveur du soutien inconditionnel à l’entité sioniste en Palestine. Le lobby israélien aux USA et en Europe ne représente en fait qu’un petit groupe très minoritaire par rapport à une myriade d’autres groupes non juifs et non sionistes qui agissent dans l’ombre et qui apportent un soutien indéfectible à Israël.
Rappelons par ailleurs que le but de ces groupes non juifs et non sionistes n’est pas franchement l’amour du juif et l'État d’Israël mais la planification et la préparation des prochaines guerres impérialistes au Moyen-Orient. Plus précisément, le travail de ces think tanks non juifs et non sionistes consiste à semer des troubles et à fomenter des conflits au sein des sociétés arabo-musulmanes quand bien même ces dernières représentent un terrain fertile et réceptif à toutes les sollicitations extérieures du fait de leur composition ethnique et religieuse.
Ceux qui mettent en avant ou exagèrent la puissance du lobby israélien cherchent en réalité à détourner les regards du vrai danger qui menace le Moyen-Orient, qui est moins l’entité sioniste que la soldatesque des États-Unis. En se focalisant sur le lobby israélien aux États-Unis, on occulte par ailleurs les vraies motivations de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient qui, rappelons-le au passage, ne sont ni morales, ni religieuses ni éthiques mais la protection des intérêts du capital et des multinationales. Israël représente certes une menace permanente au Moyen-Orient mais ce qui menace le plus cette région, c’est l’impérialisme américain. Le soutien américain inconditionnel n’est pas spécifique au seul État d’Israël, c’est une constance de la politique étrangère américaine que l’on relève dans bien d’autres régions du monde, en Afrique, en Europe ou en Amérique latine.
L’aide apportée par les États unis à leurs alliés est conditionnée comme toujours par leur degré de fidélité et leur coopération directe ou indirecte pour la protection des intérêts des multinationales américaines. Par conséquent, le soutien des États-Unis à l’État d’Israël dépend de la position hautement stratégique qu’occupe l’entité sioniste dans la mise en œuvre de l’hégémonie américaine au Moyen Orient. Ce sont cet enchevêtrement et cette collusion entre les intérêts stratégiques et tactiques des États-Unis et d’Israël qui empêchent de bien discerner les objectifs visés par la propagande impérialiste américaine et ceux de la propagande sioniste internationale.
Essayons de voir par ailleurs de quelle manière la propagande sioniste internationale sert les intérêts du grand capital américain et accessoirement le grand capital européen au Moyen-Orient.
L’existence de l’État sioniste au cœur du Moyen-Orient est d’abord et avant tout une source de conflits et de tensions permanents dans cette région du monde. C’est déjà une affaire juteuse pour les États-Unis et pour l’Europe, ou plus précisément pour les marchands d’armes et le complexe militaro-industriel. À intervalles réguliers, pour pouvoir survivre et maintenir l’unité de ses populations que tout sépare, l’histoire et la géographie, Israël est condamné à faire des guerres et à entretenir des tensions permanentes au Moyen-Orient.
Dans les années 1950, Moshé Dayan a affirmé qu’Israël n’avait pas besoin d’une alliance militaire car il n’est menacé ni par ses voisins arabes ni par les Palestiniens qui n’ont pas d’armes. La grande menace qui pèse sur Israël, dit-il, est le maintien de son unité intérieure et dans ce dessein il fallait sans cesse faire peur aux Israéliens en leur racontant des histoires comme par exemple les Américains et les Anglais sont en train de débarquer dans le désert du Néguev.
Cet aveu de Moshé Dayan confirme le fait que l’État d’Israël n’est pas un État créé pour des juifs européens persécutés et victimes de l’antisémitisme et de l’holocauste, mais comme une simple base militaire occidentale, appelée à jouer le rôle de gendarme et du berger allemand au Moyen-Orient. Ces guerres à répétition sont donc du pain béni pour les marchands d’armes et le complexe militaro-industriel américain et européen. D’ailleurs, si l’État sioniste n’avait pas existé, les marchands d’armes et le complexe militaro-industriel l’aurait inventé. Autrement dit, Israël n’est autre chose qu’un marchepied et un pion au service des marchands d’armes et du complexe militaro-industriel.
L’objectif de la propagande est la modification de la posture psychologique des individus en vue de l’action ou de prise de position par rapport à un problème donné. Pour atteindre son objectif, la propagande utilise des moyens de communication de masse, les mass medias. Dans nos sociétés capitalistes, ceux qui peuvent faire de la propagande, ce sont les grands groupes capitalistes et les États qui les servent, c’est-à-dire ceux qui détiennent les moyens financiers pour acheter et contrôler les mass medias.
Contrairement aux apparences trompeuses, il n’y a pas plusieurs propagandes dans les sociétés capitalistes, il ne saurait y avoir qu’une seule, la propagande capitaliste. Les « deux partis uniques » qui alternent au pouvoir pour mieux gérer les intérêts du Capital aux États-Unis et en Europe sont élus avec l’aide des mass medias détenues et contrôlées par ce même Capital.
Pour dissiper un dernier malentendu lourd de conséquences, il n’y a aucune différence entre la propagande politique des capitalistes privés et la propagande d’État, car l’une et l’autre concourent à une même fin, créer des individus aliénés et abrutir les masses pour mieux les dominer.
Cela dit, s’il est impossible de mener une contre-propagande à l’intérieur des États, il n’en est pas de même à l’échelle internationale où une propagande politique peut être combattue et neutralisée par une propagande adverse du fait de l’existence de clivages idéologiques entre les États. Par exemple, à l’époque de l’Union soviétique et du bloc socialiste, la propagande capitaliste internationale avait en face d’elle une propagande capable de la contrecarrer.
Pour annihiler les effets d’une propagande adverse, il faut d’abord se doter de moyens humains et matériels équivalents. Il faut ensuite repérer les thèmes centraux de la propagande adverse et les réfuter systématiquement en faisant apparaître leurs visées idéologiques et politiques. Aujourd’hui, grâce à l’internet et aux satellites, la propagande capitaliste et impérialiste mondiale a du plomb dans l’aile et elle commence à être combattue, neutralisée et démasquée comme propagande.
Mais dès lors qu’une propagande a été démasquée comme propagande, elle perd ses effets escomptés. Nous nous trouvons aujourd’hui dans le même cas de figure qu’à l’époque de l’union soviétique et du bloc de l’Est, avec l’émergence d’une contre-propagande menée sur la scène internationale par de nouveaux dirigeants politiques comme le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le président vénézuélien Hugo Chavez, qui n’hésitent pas à se servir des conférences internationales comme tribune politique pour vilipender le sionisme et l’impérialisme. Sans parler d’autres supports d’information indépendants qui ne sont plus tributaires des multinationales de l’information occidentales pour retransmettre leurs propres images, fabriquer leurs propres nouvelles et fournir leurs propres interprétations des faits et des événements. Nous voilà donc à un tournant qui annonce non seulement la fin de la propagande capitaliste, impérialiste et sioniste mais la fin de toutes les propagandes.
LE DESSOUS DE LA PROPAGANDE SIONISTE INTERNATIONALE
Quand on parle de la propagande sioniste internationale, on pense immédiatement et machinalement au lobby israélien aux États-Unis et en Europe. C’est notamment la thèse soutenue en 2006 par John Mearsheimer et Steven Walt, qui considèrent que la politique étrangère américaine au Moyen-Orient est sous influence d’un puissant lobby israélien qui lui imprime ses actions et ses orientations.
Sans nier aucunement l’influence de ce lobby, surtout au congrès et à la Chambre des Représentants, sa puissance a été exagérée volontairement justement par la propagande sioniste internationale elle-même pour faire croire que les juifs sont des hommes super intelligents, dotés d’un QI supérieur aux autres et d’un pouvoir manipulateur hors du commun.
On parle trop souvent du lobby israélien aux États-Unis ou en Europe mais on ne parle pas assez ou pas du tout de tous ces groupes obscurs et de tous ces lobbies non juifs et non sionistes qui exercent discrètement et sournoisement une influence considérable sur les orientations de la politique étrangère américaine et européenne au Moyen-Orient. Les villes américaines sont peuplées de groupes de pression, de think tanks de tous genres, d’institutions, civiles, religieuses, politiques, de centres de recherche politiques, stratégiques et militaires, de fondations comme le NED (National Endownment for Democracy), Fondations Soros, Fondations Rockefeller etc. qui sont des groupements non juifs et non sionistes mais qui font une propagande active et efficace tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des États-Unis en faveur du soutien inconditionnel à l’entité sioniste en Palestine. Le lobby israélien aux USA et en Europe ne représente en fait qu’un petit groupe très minoritaire par rapport à une myriade d’autres groupes non juifs et non sionistes qui agissent dans l’ombre et qui apportent un soutien indéfectible à Israël.
Rappelons par ailleurs que le but de ces groupes non juifs et non sionistes n’est pas franchement l’amour du juif et l'État d’Israël mais la planification et la préparation des prochaines guerres impérialistes au Moyen-Orient. Plus précisément, le travail de ces think tanks non juifs et non sionistes consiste à semer des troubles et à fomenter des conflits au sein des sociétés arabo-musulmanes quand bien même ces dernières représentent un terrain fertile et réceptif à toutes les sollicitations extérieures du fait de leur composition ethnique et religieuse.
Ceux qui mettent en avant ou exagèrent la puissance du lobby israélien cherchent en réalité à détourner les regards du vrai danger qui menace le Moyen-Orient, qui est moins l’entité sioniste que la soldatesque des États-Unis. En se focalisant sur le lobby israélien aux États-Unis, on occulte par ailleurs les vraies motivations de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient qui, rappelons-le au passage, ne sont ni morales, ni religieuses ni éthiques mais la protection des intérêts du capital et des multinationales. Israël représente certes une menace permanente au Moyen-Orient mais ce qui menace le plus cette région, c’est l’impérialisme américain. Le soutien américain inconditionnel n’est pas spécifique au seul État d’Israël, c’est une constance de la politique étrangère américaine que l’on relève dans bien d’autres régions du monde, en Afrique, en Europe ou en Amérique latine.
L’aide apportée par les États unis à leurs alliés est conditionnée comme toujours par leur degré de fidélité et leur coopération directe ou indirecte pour la protection des intérêts des multinationales américaines. Par conséquent, le soutien des États-Unis à l’État d’Israël dépend de la position hautement stratégique qu’occupe l’entité sioniste dans la mise en œuvre de l’hégémonie américaine au Moyen Orient. Ce sont cet enchevêtrement et cette collusion entre les intérêts stratégiques et tactiques des États-Unis et d’Israël qui empêchent de bien discerner les objectifs visés par la propagande impérialiste américaine et ceux de la propagande sioniste internationale.
Essayons de voir par ailleurs de quelle manière la propagande sioniste internationale sert les intérêts du grand capital américain et accessoirement le grand capital européen au Moyen-Orient.
L’existence de l’État sioniste au cœur du Moyen-Orient est d’abord et avant tout une source de conflits et de tensions permanents dans cette région du monde. C’est déjà une affaire juteuse pour les États-Unis et pour l’Europe, ou plus précisément pour les marchands d’armes et le complexe militaro-industriel. À intervalles réguliers, pour pouvoir survivre et maintenir l’unité de ses populations que tout sépare, l’histoire et la géographie, Israël est condamné à faire des guerres et à entretenir des tensions permanentes au Moyen-Orient.
Dans les années 1950, Moshé Dayan a affirmé qu’Israël n’avait pas besoin d’une alliance militaire car il n’est menacé ni par ses voisins arabes ni par les Palestiniens qui n’ont pas d’armes. La grande menace qui pèse sur Israël, dit-il, est le maintien de son unité intérieure et dans ce dessein il fallait sans cesse faire peur aux Israéliens en leur racontant des histoires comme par exemple les Américains et les Anglais sont en train de débarquer dans le désert du Néguev.
Cet aveu de Moshé Dayan confirme le fait que l’État d’Israël n’est pas un État créé pour des juifs européens persécutés et victimes de l’antisémitisme et de l’holocauste, mais comme une simple base militaire occidentale, appelée à jouer le rôle de gendarme et du berger allemand au Moyen-Orient. Ces guerres à répétition sont donc du pain béni pour les marchands d’armes et le complexe militaro-industriel américain et européen. D’ailleurs, si l’État sioniste n’avait pas existé, les marchands d’armes et le complexe militaro-industriel l’aurait inventé. Autrement dit, Israël n’est autre chose qu’un marchepied et un pion au service des marchands d’armes et du complexe militaro-industriel.
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