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L'ESA commande les quatre premiers satellites de Galileo

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    L'Agence Spatiale Européenne (ESA) a commandé auprès du consortium Galileo Industries, les quatre premiers satellites de Galileo, d'une valeur totale de plus d'un milliard d'euros, qui seront mis en orbitre en 2008.

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    L'Agence Spatiale Européenne (ESA) a passé commande jeudi à Berlin, auprès du consortium Galileo Industries, des quatre premiers satellites qui composeront d'ici 2010 le système européen de navigation par satellite Galileo, ont annoncé les partenaires.
    Ces quatre premiers engins, d'une valeur totale de plus d'un milliard d'euros, doivent être suivis de 26 autres d'ici 2010, ont annoncé l'ESA et Galileo Industries lors de la signature de l'accord au ministère des Transports allemand.

    Le patron de Galileo Industries, Günter Stamerjohanns, a parlé d'une "étape-clé" pour le projet. Ce contrat est "un des plus importants que l'ESA ait jamais signé avec l'industrie", a renchéri le directeur général de l'organe, Jean-Jacques Dordain.

    Les quatre satellites seront mis en orbite en 2008, une fois conclue la phase de préparation technique. Bien qu'incomplet, le système, qui doit affranchir l'Europe de sa dépendance des Etats-Unis en matière de navigation par satellite, pourra alors déjà partiellement fonctionner.

    Les quatre engins doivent être précédés par deux satelittes de "test". Le premier, Giove-A, a déjà été mis en orbite fin décembre, d'où il a envoyé ses premiers signaux. Le second, Giove-B, doit normalement le rejoindre en avril.

    Avec Galileo, les Européens entendent concurrencer le GPS américain. "La navigation par satellite va offrir des possibilités d'application tout simplement infinies", selon le ministre allemand des Transports, le social-démocrate Wolfgang Tiefensee. Quelque 100.000 créations d'emplois sont attendues de Galileo en Europe.

    L'exploitation du projet a été confiée par la Commission européenne aux consortiums iNavSat --réuni autour d'EADS (aéronautique et défense) et de Thales (électronique)-- et Eurely --réuni autour d'Alcatel (équipementier en télécommunications) et Finmeccanica (aéronautique et défense).

    EADS, dont la filiale EADS Space détient 38% de Galileo Industries, a d'ores et déjà indiqué jeudi que ce premier contrat lui rapporterait 200 millions d'euros.

    L'Allemagne, plus gros contributeur au projet avec 500 millions d'euros sur un total de 3,8 milliards, s'est refusée pendant longtemps à remettre au pot, arguant que l'intérêt commercial des entreprises allemandes n'était pas assez servi. Galileo Industries a toutefois décidé de domicilier un des centres de contrôle à Oberpfaffenhoffen (Sud).

    Le président de la fédération allemande de l'industrie aéronautique et spatiale, le co-président d'EADS Thomas Enders, estime maintenant que "des emplois et du savoir-faire seront conservés et créés en Allemagne".

    Grâce à Galileo et au GPS américain - les deux systèmes seront compatibles - on pourra retrouver un conteneur perdu, repérer une voiture volée, évaluer le temps restant avant le passage d'un bus, suivre les déplacements d'un délinquant porteur d'un bracelet électronique ou secourir un randonneur.

    Par AFP
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