Après le savon qu’elle a essuyé de la part de Barack Obama et le coup de colère terrible du président américain, la CIA lui a promis de corriger le tir et s’est engagée à mieux assurer sa sécurité lors de son prochain déplacement à…
H. L.
… Dallas !
J’ai vu hier mercredi des reportages sur le stage, en France, de l’équipe d’Algérie de football. Des reportages signés iTélévision et Canal Plus. Les journalistes de ces chaînes se sont déplacés au Castelet, lieu de résidence des Fennecs. Ils nous ont permis de suivre des tranches de vie de nos joueurs. Zaoui plaisantant comme à son habitude. Saïfi «zaâma» snobant le bus des joueurs et affirmant que lui montait dans celui du staff, avec en prime un clin d’œil à la caméra pour bien montrer qu’il les chambrait. Bref ! Un superbe moment qui m’a plongé dans une profonde réflexion teintée d’une encore plus profonde perplexité. Les confrères de Canal sont français, non ? Oui ! Ils ne supportent pas forcément les Verts, non ? Oui ! S’ils devaient supporter une équipe, ces journalistes du Groupe Canal supporteraient la leur, l’équipe de France qualifiée elle aussi au Mondial, non ? Oui ! Et pourtant, avec toutes ces remarques, l’ensemble de ces portes ouvertes que je viens de défoncer allègrement, il m’est resté une drôle d’impression après le visionnage de ce reportage. Des Français, journalistes de métier, ont donné à voir une équipe de foot algérienne, donc de mon pays à moi, de manière cohérente, homogène, soudée et sans problème majeur. Des journalistes français m’ont permis enfin de renouer avec l’image que j’ai de mon onze national, c'est-à-dire un groupe qui a la niaque face à l’adversité, une formation capable de se transcender à tout moment. Bon Dieu ! Il m’a fallu aller loin pour retrouver cette ambiance-là à quelques petits jours seulement de la rencontre face au Malawi. Il m’a fallu aller sur Canal et sur iTélévision. Remarquez, heureusement d’ailleurs. Car si je n’étais pas allé sur ces chaînes-là, et si j’étais resté cloîtré dans mon huis clos médiatique, ici, h’na fi h'na, j’aurais fini par réellement croire que les Fennecs étaient au bord de la guerre civile, que des tribus rivales avaient pris position dans le groupe Algérie et se livraient à des tueries fratricides entre elles, et qu’il aurait été plus judicieux d’en appeler à l’arbitrage de l’ONU pour établir une zone tampon, démilitarisée, afin d’apaiser les tensions entre les différentes factions des Verts. Alors, oui ! Merci au Groupe Canal Plus de m’avoir permis de revoir enfin le vrai visage des Fennecs. Merci de m’avoir désintoxiqué ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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