[Aps 13/1/10] ALGER- Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci a affirmé mercredi que la décision américaine d'inclure l'Algérie dans la liste des pays dont les ressortissants seront soumis à des mesures spécifiques de contrôle dans les aéroports américains était une "mesure inappropriée". Cette mesure dénote de la "politique de deux poids deux mesures" que l'Algérie rejette énergiquement" et "constitue une solution artificielle", a souligné M. Medelci qui était l'invité de l'émission Tahawoulat (mutations) de la chaîne I de la radio nationale. Des éclaircissements auraient dû être apportés par les Etats-Unis et par la France également, qui a pris une décision similaire, a-t-il affirmé.
Le ministre a, à cet effet, rappelé avoir convoqué l'ambassadeur américain à Alger afin de préciser la position de l'Algérie qui attend à être exclue de cette liste, ajoutant que l'ambassadeur de France à Alger a, lui aussi, été convoqué par le ministère des Affaires étrangères.
M. Medelci a, en outre, souhaité que des solutions fiables puissent être trouvées à cette affaire avant la visite du ministre français des Affaires étrangères, M. Bernard Kouchner, en Algérie.
Il a également annoncé la visite prochainement de responsables américains en Algérie, dont le ministre de la justice pour "signer un accord en matière de coopération judiciaire" et une délégation d'hommes d'affaires en vue de "parachever le processus de coopération économique".
A une question sur l'avenir des relations algéro-françaises, le ministre les a qualifiées d'"extrêmement importantes", ajoutant que l'Algérie souhaitait
notamment renforcer l'investissement français en Algérie et garantir de bonnes conditions de vie à la communauté algérienne en France.
M. Medelci a, par ailleurs, réitéré la requête algérienne à la France relative à la restitution des archives de la période coloniale, déplorant qu'une telle requête demeure sans réponse claire.
Abordant le sommet algéro-espagnol, tenu récemment à Madrid, le ministre a souligné que l'Espagne était "un partenaire très important" pour l'Algérie, ajoutant que la coopération bilatérale avait enregistré un saut qualitatif ces dix dernières années comme en témoigne la présence croissante des sociétés espagnoles en Algérie.
Il a affirmé que ce sommet avait coïncidé avec l'accession de l'Espagne à la présidence périodique de l'Union européenne (UE) pour le premier semestre de 2010, une présidence qui coïncide, a-t-il dit, avec l'inauguration du projet Medgaz.
Il a ajouté que la présidence périodique de l'UE sera marquée par un nouveau départ pour la coopération dans le cadre du groupe 5+5 des ministres de l'Environnement. Il a à ce propos, annoncé que la première réunion sur la coopération environnementale se tiendra en avril 2010 à Alger.
M. Medelci a, en outre, souligné l'importance de la dimension humaine dans la coopération entre l'Algérie et l'Espagne, soulignant que l'Algérie ambitionnait d'améliorer les conditions de résidence de sa communauté en Espagne.
Le ministre a évoqué la préparation en cours d'un cadre juridique afférent aux relations consulaires entre les deux pays à même d'être un modèle pour la coopération dans ce domaine avec le reste des pays de l'UE.
Concernant la proposition algérienne adoptée récemment par le Conseil de sécurité des Nations-unies sur la pénalisation de l'acte de versement des rançons aux groupes terroristes, M. Medelci l'a qualifiée d'"importante" pour mettre fin au financement des groupes terroristes, ajoutant que les retombées d'une telle mesure seront "palpables à partir de cette année".
Au plan de la coopération arabe en matière de lutte antiterroriste, le ministre a fait état de la convention signée depuis une année, mettant en exergue "le rôle efficace" de l'Algérie dans la signature de cette convention.
S'agissant de l'ampleur de l'émigration clandestine, M. Medelci a précisé que ce phénomène mondial "impose à la communauté internationale de rechercher les causes de son développement avant d'envisager les solutions sécuritaires".
Il a rappelé, à ce propos, les conventions, dans ce domaine, entre l'Algérie et les pays voisins telle la convention algéro-espagnole signée en 2002.
Abordant la question du Sahara Occidental, M. Medelci a indiqué qu'elle revêtait une dimension politique et une autre humanitaire dont le règlement incombe aux Nations-unies. Il a relevé la nécessité "d'encourager les efforts de l'ONU pour aboutir à un référendum qui permettra au peuple sahraoui de décider de son sort en toute liberté".
Le ministre des Affaires étrangères a dans ce contexte, salué les efforts de l'Algérie en faveur de l'intégration maghrébine par l'encouragement des investissements communs et des projets intégrés qui renforcent le tissu économique des pays de la région.
Pour ce qui est de la question palestinienne, il a affirmé que le blocus imposé par Israël et la construction des colonies sont en contradiction avec les efforts déployés pour trouver une solution à la question palestinienne.
Il a insisté sur la l'importance de resserrer les rangs palestiniens par la réconciliation nationale, réitérant le soutien de l'Algérie avec la Palestine et son peuple. M. Medelci a, d'autre part, émis le voeu que le prochain sommet arabe soit un succès et qu'il "oeuvrera à renforcer la réconciliation arabe et à traiter les questions importantes et à leur tête la situation au Moyen-Orient".
Le ministre a, à cet effet, rappelé avoir convoqué l'ambassadeur américain à Alger afin de préciser la position de l'Algérie qui attend à être exclue de cette liste, ajoutant que l'ambassadeur de France à Alger a, lui aussi, été convoqué par le ministère des Affaires étrangères.
M. Medelci a, en outre, souhaité que des solutions fiables puissent être trouvées à cette affaire avant la visite du ministre français des Affaires étrangères, M. Bernard Kouchner, en Algérie.
Il a également annoncé la visite prochainement de responsables américains en Algérie, dont le ministre de la justice pour "signer un accord en matière de coopération judiciaire" et une délégation d'hommes d'affaires en vue de "parachever le processus de coopération économique".
A une question sur l'avenir des relations algéro-françaises, le ministre les a qualifiées d'"extrêmement importantes", ajoutant que l'Algérie souhaitait
notamment renforcer l'investissement français en Algérie et garantir de bonnes conditions de vie à la communauté algérienne en France.
M. Medelci a, par ailleurs, réitéré la requête algérienne à la France relative à la restitution des archives de la période coloniale, déplorant qu'une telle requête demeure sans réponse claire.
Abordant le sommet algéro-espagnol, tenu récemment à Madrid, le ministre a souligné que l'Espagne était "un partenaire très important" pour l'Algérie, ajoutant que la coopération bilatérale avait enregistré un saut qualitatif ces dix dernières années comme en témoigne la présence croissante des sociétés espagnoles en Algérie.
Il a affirmé que ce sommet avait coïncidé avec l'accession de l'Espagne à la présidence périodique de l'Union européenne (UE) pour le premier semestre de 2010, une présidence qui coïncide, a-t-il dit, avec l'inauguration du projet Medgaz.
Il a ajouté que la présidence périodique de l'UE sera marquée par un nouveau départ pour la coopération dans le cadre du groupe 5+5 des ministres de l'Environnement. Il a à ce propos, annoncé que la première réunion sur la coopération environnementale se tiendra en avril 2010 à Alger.
M. Medelci a, en outre, souligné l'importance de la dimension humaine dans la coopération entre l'Algérie et l'Espagne, soulignant que l'Algérie ambitionnait d'améliorer les conditions de résidence de sa communauté en Espagne.
Le ministre a évoqué la préparation en cours d'un cadre juridique afférent aux relations consulaires entre les deux pays à même d'être un modèle pour la coopération dans ce domaine avec le reste des pays de l'UE.
Concernant la proposition algérienne adoptée récemment par le Conseil de sécurité des Nations-unies sur la pénalisation de l'acte de versement des rançons aux groupes terroristes, M. Medelci l'a qualifiée d'"importante" pour mettre fin au financement des groupes terroristes, ajoutant que les retombées d'une telle mesure seront "palpables à partir de cette année".
Au plan de la coopération arabe en matière de lutte antiterroriste, le ministre a fait état de la convention signée depuis une année, mettant en exergue "le rôle efficace" de l'Algérie dans la signature de cette convention.
S'agissant de l'ampleur de l'émigration clandestine, M. Medelci a précisé que ce phénomène mondial "impose à la communauté internationale de rechercher les causes de son développement avant d'envisager les solutions sécuritaires".
Il a rappelé, à ce propos, les conventions, dans ce domaine, entre l'Algérie et les pays voisins telle la convention algéro-espagnole signée en 2002.
Abordant la question du Sahara Occidental, M. Medelci a indiqué qu'elle revêtait une dimension politique et une autre humanitaire dont le règlement incombe aux Nations-unies. Il a relevé la nécessité "d'encourager les efforts de l'ONU pour aboutir à un référendum qui permettra au peuple sahraoui de décider de son sort en toute liberté".
Le ministre des Affaires étrangères a dans ce contexte, salué les efforts de l'Algérie en faveur de l'intégration maghrébine par l'encouragement des investissements communs et des projets intégrés qui renforcent le tissu économique des pays de la région.
Pour ce qui est de la question palestinienne, il a affirmé que le blocus imposé par Israël et la construction des colonies sont en contradiction avec les efforts déployés pour trouver une solution à la question palestinienne.
Il a insisté sur la l'importance de resserrer les rangs palestiniens par la réconciliation nationale, réitérant le soutien de l'Algérie avec la Palestine et son peuple. M. Medelci a, d'autre part, émis le voeu que le prochain sommet arabe soit un succès et qu'il "oeuvrera à renforcer la réconciliation arabe et à traiter les questions importantes et à leur tête la situation au Moyen-Orient".
[Aps 13/1/10]
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