L’Algérie a proposé à ses partenaires de l’Union maghrébine, qui est en panne, depuis une quinzaine d’années, des modifications essentielles sur le pacte de la création de cette coalition. Lesdites modifications sont, en réalité, des conditions imposées par l’Algérie pour la relance effective des structures de l’union et ce, selon une nouvelle tendance se basant sur le pragmatisme, au lieu des slogans, des sentiments et des relations historiques révolues.
Selon certains diplomates maghrébins, la proposition algérienne transmise par le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, à ses homologues maghrébins, le mois dernier, à l’occasion de la réunion du conseil des ministres des AE, tenue en Libye. Cette initiative a été saluée par la Tunisie, la Libye et la Mauritanie, alors que le royaume du Maroc s’est montré réservé, tout en conditionnant « la normalisation » des relations avec l’Algérie, par la réouverture des frontières terrestres, fermées depuis 1994. Dans le même sillage, le Maroc n’a pas manqué de faire allusion au conflit su Sahara Occidental. Il convient de dire que l’Algérie ne s’oppose pas à la revendication marocaine, mais pose, pour sa part, ses propres conditions, notamment le règlement de certains dossiers en suspens qui se résument à la coopération sécuritaire, la sécurisation des frontières et la coopération dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Dans ce contexte, les mêmes diplomates s’accordent à dire que la position marocaine s’inscrit dans le cadre des mesures adoptées par Rabat, dans le but de garantir la présence du Maroc, au sein d’un nouveau projet économique maghrébin, remplaçant l’UMA qui s’est basé sur des principes politiques, sans qu’il soit concrétisé, après de longues années.
Le rapport final de la réunion du conseil des ministres des AE de l’UMA a désigné l’Algérie pour abriter la prochaine session du conseil consultatif qui aura lieu le 8 et 9 juin prochain à Alger. Contacté par nos soins, le secrétaire général du conseil a indiqué que plusieurs points seront au menu des discussions.
Elkhabar
Selon certains diplomates maghrébins, la proposition algérienne transmise par le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, à ses homologues maghrébins, le mois dernier, à l’occasion de la réunion du conseil des ministres des AE, tenue en Libye. Cette initiative a été saluée par la Tunisie, la Libye et la Mauritanie, alors que le royaume du Maroc s’est montré réservé, tout en conditionnant « la normalisation » des relations avec l’Algérie, par la réouverture des frontières terrestres, fermées depuis 1994. Dans le même sillage, le Maroc n’a pas manqué de faire allusion au conflit su Sahara Occidental. Il convient de dire que l’Algérie ne s’oppose pas à la revendication marocaine, mais pose, pour sa part, ses propres conditions, notamment le règlement de certains dossiers en suspens qui se résument à la coopération sécuritaire, la sécurisation des frontières et la coopération dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Dans ce contexte, les mêmes diplomates s’accordent à dire que la position marocaine s’inscrit dans le cadre des mesures adoptées par Rabat, dans le but de garantir la présence du Maroc, au sein d’un nouveau projet économique maghrébin, remplaçant l’UMA qui s’est basé sur des principes politiques, sans qu’il soit concrétisé, après de longues années.
Le rapport final de la réunion du conseil des ministres des AE de l’UMA a désigné l’Algérie pour abriter la prochaine session du conseil consultatif qui aura lieu le 8 et 9 juin prochain à Alger. Contacté par nos soins, le secrétaire général du conseil a indiqué que plusieurs points seront au menu des discussions.
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