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Maroc : Les équations de la régionalisation

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  • Maroc : Les équations de la régionalisation

    Elle impliquera des changements majeurs dans la répartition des pouvoirs entre Etat central et acteurs locaux. Une bonne articulation entre déconcentration et décentralisation est vitale.
    La répartition des pouvoirs, des ressources et des sources de financement sera l'enjeu principal du débat.
    La question de la solidarité, un casse-tête.
    Combien de régions à prévoir ? Selon quels critères et quelle taille ?

    C’est fait ! La régionalisation au Maroc a enfin son comité de réflexion. Annoncée dans le discours royal du 6 Novembre 2008, créée par le Souverain dimanche 3 janvier, la Commission consultative de la régionalisation (CCR) a désormais jusqu’à fin juin -soit seulement 6 mois- pour concocter un «modèle maroco-marocain de régionalisation» applicable à l’ensemble du pays. Composée de 21 membres, la structure est dirigée par Omar Azziman, juriste expérimenté, ex-ministre des droits de l’homme puis de la justice, qui a eu l’occasion d’observer de très près les différents modèles de régionalisation appliqués chez notre voisin du nord durant son mandat d’ambassadeur en Espagne.

    21 membres et 6 mois pour imaginer une régionalisation à la marocaine

    La commission inclut également dans son équipe des personnalités et spécialistes versés dans différents domaines (droit, finances, fiscalité, économie, politique, histoire, géographie, sociologie, administration territoriale, aménagement du territoire, etc.).
    Dans leurs travaux, les membres de la commission devront s’assurer de respecter une série de directives énumérées par le Souverain. Dans son discours, le Roi a en effet particulièrement insisté sur la nécessité de ne pas se contenter de copier ce qui se fait à l’étranger, mais de produire un modèle de régionalisation, autrement dit un mode de délégation des compétences de l’Etat central aux régions, notamment dans les domaines administratif, économique ou politique, qui soit adapté à la réalité marocaine et même susceptible d’inspirer d’autres pays en développement. Il a aussi précisé d’office les quatre piliers sur lesquels cette régionalisation «à la marocaine» devra être bâtie. Il s’agit, bien entendu, de l’unité de l’Etat, de la Nation et du territoire, dont la Monarchie est garante et protectrice ; du principe de la solidarité entre l’Etat et les régions, une régionalisation équilibrée ne devant «pas se réduire à une simple redistribution des compétences entre le centre et les régions». Par ailleurs, la commission devra s’attacher à trouver un équilibre entre les compétences et les moyens à attribuer aux différents acteurs en présence (collectivités locales, autorités, institutions), et prévenir les difficultés qui peuvent surgir sur ce plan. Enfin, il est précisé que la régionalisation ne peut bien se faire que par une large déconcentration (NDLR : transfert de compétences à l’intérieur de l’Etat des administrations centrales à leurs branches locales) ; idem pour «l’avènement de régions à part entière viables et stables dans le temps, fondées sur des critères rationnels et réalistes, inhérents à un système de régionalisation nouveau», ce qui implique une très probable révision du découpage régional du pays.

    Des implications diplomatiques, mais pas seulement

    Sans surprise, le Polisario n’a pas manqué de critiquer cette décision : les négociations organisées sous l’égide de l’ONU ayant débouché sur une impasse, le Maroc passe à l’étape suivante en appliquant sa proposition sur son territoire, via la mise en place d’une régionalisation élargie dans le cas des provinces du sud. Dans l’immédiat, cette annonce permet à notre pays, critiqué par les médias étrangers dans l’affaire Haïdar, de reprendre l’initiative en prouvant sa bonne foi. Cet aspect reste toutefois secondaire, car cette régionalisation implique surtout pour le Royaume le lancement d’une nouvelle génération de réformes, qui, à terme, bouleverseront les relations entre le pouvoir central et les régions. «Je ne pense pas que ce soit uniquement lié à la question du Sahara, puisque l’idée d’une régionalisation poussée date de feu Hassan II. Il en avait déjà parlé dans l’un de ses discours afin de soutenir la démocratisation du pays, d’une part, et, d’autre part, d’améliorer la gestion économique et sociale du Maroc par la décentralisation et la régionalisation», interprète Abdelali Benamour, ex-membre du collectif Maghreb Sahara. Thème récurrent dans les discours du Roi Mohammed VI, la régionalisation s’insère dans une dynamique de réformes plus vastes, qui inclut, entre autres, la révision de la Charte communale à la veille des dernières élections, l’annonce, il y a deux ans, de la mise en place d’un cadre juridique et organique pour la déconcentration administrative par le ministère de l’intérieur, ou encore le lancement du Plan «La commune à l’horizon 2015», autant de projets destinés à renforcer la gestion locale.

    Le Plan d’autonomie du Sahara comme base pour une régionalisation poussée ?

    Quelles seront les implications des propositions de la CCR pour les 16 régions du pays ? Qu’en sera-t-il du Sahara, censé être à la pointe du processus de régionalisation ? Une chose est sûre, dans le cas des provinces du sud, l’accélération de cette dynamique donne un nouveau sens à l’annonce faite en novembre dernier, d’une prochaine restructuration du Corcas et d’une révision du champ d’action de l’Agence de développement des provinces du sud et de sa compétence territoriale. Malgré le blocage des négociations, notre pays fondera-t-il les réformes à mener au Sahara sur la proposition marocaine d’autonomie pour les provinces du sud ? Le plan en question donne en tout cas une idée très précise de la manière dont une régionalisation très poussée pourrait se présenter au Sahara. Selon le document en question, les Sahraouis pourraient gérer leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire, dotés de compétences exclusives. Pendant ce temps, l’Etat marocain conserverait une compétence exclusive sur les attributs de souveraineté (drapeau, hymne national, monnaie), les attributions liées aux compétences constitutionnelles et religieuses du Souverain, la sécurité nationale, la défense extérieure et de l’intégrité territoriale, les relations extérieures et l’ordre juridictionnel du Royaume. Toujours selon ce document, la région disposerait de compétences en matière d’administration, de police, et de juridiction. Idem pour «le développement économique, la planification régionale, l’encouragement des investissements, le commerce, l’industrie, le tourisme et l’agriculture» ou encore les infrastructures, eau, installations hydrauliques, électricité, travaux publics et transport. Même chose encore une fois pour le social (habitat, éducation, santé, emploi, sport, sécurité et protection sociale) et le culturel, dont «la promotion du patrimoine culturel sahraoui hassani». Les provinces du sud disposeraient également des ressources financières nécessaires à leur développement dans tous les domaines (impôts, taxes et contributions territoriales, revenus de l’exploitation des ressources naturelles affectés à la région, portion des revenus issus des ressources naturelles situées dans la région et perçues par l’Etat, revenus provenant du patrimoine de la région), le tout en bénéficiant des ressources allouées dans le cadre de la solidarité nationale.

    Pouvoirs, ressources fiscales, comment les répartir tout en préservant la cohésion de l’ensemble ?

    Pour les autres régions du Maroc, il va sans dire que les choses n’iront pas aussi loin. Il reste quand même à déterminer jusqu’où iront les attributions des régions, et où s’arrêteront celles de l’Etat. Autant de problématiques délicates sur lesquelles la commission devra trancher. Parmi les thématiques inévitables figure la question de savoir qui gérera les régions. Les conseils régionaux, actuellement élus de manière indirecte, feront-ils toujours l’affaire ? Les walis continueront-ils de jouer le même rôle qu’aujourd’hui ou leur mission devra-t-elle être revue ? «La régionalisation est appelée à renforcer le rôle de coordination des walis de régions, tant vis-à-vis des gouverneurs des provinces que des services déconcentrés de l’Etat», estime Larabi Jaïdi, ex-président de la Fondation Abderrahim Bouabid. Question non moins importante, comment seront réparties les compétences en matière de planification, d’éducation ou encore de sécurité ?
    A côté de la question de gouvernance, l’autre thème qui mobilisera les débats sera sans nul doute celui du financement. «La réforme devrait encourager les collectivités territoriales à adapter les nouveaux principes de la loi organique relative aux Lois de finances à leurs propres pratiques budgétaires pour que ses effets sur la déconcentration rencontrent la décentralisation», annonce comme préalable M. Jaïdi. Dans la pratique, la commission de la régionalisation devra, entre autres, déterminer la manière dont les impôts seront répartis entre les régions et l’Etat, tout en assurant un minimum de solidarité entre l’Etat et les régions. «Une partie de l’impôt national irait par exemple aux régions, cette redistribution fiscale étant effectuée d’une façon proportionnelle à la population et inversement proportionnelle aux richesses d’une région. A l’inverse, les richesses dégagées d’une région devraient en partie rester dans cette dernière et, en partie, transférées à l’autorité centrale de façon à ce que la solidarité joue dans les deux sens : solidarité entre les régions, et solidarité entre pouvoir central et pouvoir régional», propose Abdelali Benamour. Les spécialistes de la commission ont donc du pain sur la planche, mais avant que l’on en vienne à appliquer le plan de régionalisation, une révision du découpage régional semble aujourd’hui inévitable.
    Dernière modification par Tems, 15 janvier 2010, 17h28.

  • #2
    Découpage régional : une révision et des patates chaudes en perspective

    A l’origine dominé par une logique de commandement et d’encadrement administratif, le découpage doit désormais donner la priorité à l’économie et au fonctionnement de l’espace pour un meilleur développement des régions. Au-delà, d’autres facteurs devront entrer en jeu tels que «le critère géographique, l’homogénéité de la zone, le critère culturel et ethnique, et le critère économique», explique Mohamed Berriane, directeur du laboratoire de la E3R (Equipe de recherche sur la région et la régionalisation), (voir entretien en p. 42). Au-delà, le Maroc devra-t-il revoir à la baisse le nombre de ses régions, en se contentant de seulement 7 ou 8, comme le suggérait le collectif Maghreb Sahara ? Ou pourra-t-il se contenter de revoir la logique selon laquelle certaines d’entre elles ont été découpées ? L’on note par exemple que la province de Settat, dont était originaire l’ancien ministre de l’intérieur Driss Basri, gère le littoral au nord et au sud de Casablanca, alors que la ville en question se trouve à l’intérieur des terres, à 70 kilomètres de la capitale économique... Dans certains cas, les implications politiques des découpages peuvent compliquer la donne. Parmi les patates chaudes de la réorganisation des régions, l’on notera le cas d’Al Hoceima et Nador, qui appartiennent, économiquement, géographiquement et culturellement parlant, toutes les deux au Rif, mais qui se trouvent aujourd’hui dans deux régions différentes, prévient M.Berriane. Les autorités accepteront-elles de rapprocher les deux villes au risque de voir surgir de fortes revendications locales ? Si tel est le cas, quelle serait la marge de manœuvre de cette potentielle région du Rif comparée au reste des régions du royaume ? Qu’en est-il du Sahara : faut-il fusionner les trois régions actuelles en une seule, quitte à ce que cette dernière pèse plus de la moitié de la superficie du Royaume ? Peut-on se permettre d’instaurer une séparation géographique entre zones contestées et non-contestées, au sein d’une population homogène sur le plan ethnique et culturel ? Ou cette dernière peut-elle être gardée, tout en permettant aux populations concernées de se gérer elles-mêmes et de continuer de bénéficier des avantages spécifiques à la région ?
    Autant de thématiques délicates auxquelles la commission devra s’attaquer. Premier oral, fin juin.

    Avis d'expert : LARABI JAIDI :La régionalisation : une boîte de Pandore

    La réforme de la régionalisation vient d’être annoncée solennellement par le discours royal. Un chantier des chantiers. Aucune autre réforme n’entraîne dans son sillage autant d’autres réformes à mettre en œuvre, de lois à réviser, de dispositifs à inventer…Concevoir une nouvelle approche de l’intégrité territoriale, remodeler le découpage administratif du territoire, accélérer la déconcentration administrative et financière, reprendre la loi organique relative aux Lois de finances, clarifier le statut des walis... Il s’agit vraiment d’un grand enjeu, longtemps différé, celui de la modernisation de l’Etat, de la redéfinition de ses rapports au citoyen. Aussi, la réforme en question ne peut être pensée comme une nouvelle modalité de gestion publique. La commission ad hoc aura à plancher sur des questions ardues et veiller à la cohérence d’un dispositif complexe.
    La régionalisation sera-t-elle conçue selon un modèle unique ou un modèle à géométrie variable ? Dans cette perspective, le Sahara sera-t-il une collectivité territoriale à statut particulier, doté d’une organisation inédite et sans équivalent sur les autres parties du territoire, avec une assemblée élue au suffrage universel, un exécutif doté de larges responsabilités ?
    La régionalisation sera-t-elle accompagnée d’une réorganisation territoriale ? Une régionalisation effective ne peut s’accommoder d’une organisation territoriale jugée peu rationnelle et insuffisamment réformée. De ce point de vue, le tracé géographique des régions n’est ni un exercice technocratique ni une opération dessinée par des collectivités maîtresses de leur destin. La délimitation spatiale des régions est une responsabilité institutionnelle; elle traduit un choix politique obéissant à des critères. Un cadre «à taille humaine», une fourchette de provinces, un centrage sur une ville (ou un bipôle), une coordination du développement des villes avec celui des campagnes, une homogénéité des milieux naturels et humains. Il faut donc espérer que le nouveau découpage soit cohérent avec la nouvelle vision de l’action publique.
    La région sera-t-elle reconnue comme le pivot d’une politique d’aménagement du territoire ? Dans ce cadre, la région peut constituer le lieu de rencontre des projets «venant d’en haut» (Etat) et des projets «venant d’en bas» (communes, agglomérations…). Bien plus, la dimension interrégionale fondée sur des projets thématiques ou territoriaux apparaîtra comme une réponse à cette difficulté pour mener, tant en terme de cohérence que de financement, un certain nombre de projets (grandes infrastructures, formation supérieure, environnement…). Dans cette logique, la contractualisation serait à réinventer comme un outil d’organisation de nouveaux transferts de compétences et de l’approfondissement de la décentralisation.
    La régionalisation impulsera-t-elle une accélération de la déconcentration ? Si la régionalisation est un processus plus politique, elle ne perd pas sa justification en termes d’amélioration de la gestion publique. Elle est donc censée être la promesse d’une gestion collective non seulement plus proche et plus adaptée, mais également moins coûteuse et mieux maîtrisée par des autorités responsabilisées. La montée en puissance des régions consisterait d’abord dans une déconcentration des services de l’Etat. Une tâche considérable qui se heurtera forcément à de lourdes résistances.
    La régionalisation conduira-t-elle à une refonte de la loi organique relative aux Lois de finances ?
    Outre l’insuffisance de cohérence des politiques publiques, on constate, à l’échelle régionale, un manque de ressources propres, une rigidité des cadres budgétaires, une inadaptation aux mandats des exécutifs régionaux, une dispersion des financements. Des modes de financement qui nuisent à l’efficacité de la dépense publique locale. Une réforme de la LOF s’impose pour inventer de nouveaux modes de gestion et d’action publique, se traduisant en particulier par une utilisation large de la délégation aux walis des budgets opérationnels de programmes relatifs à leur région.
    La complexité de la régionalisation est aggravée par une série d’autres phénomènes...
    La multiplicité des acteurs institutionnels est source de difficultés pour les acteurs de terrain (élus, administrations, agences, entreprises, associations et partenaires économiques et sociaux…) chargés de mettre en œuvre des politiques complexes et peu lisibles. Ces acteurs manquent cruellement de visions stratégiques partagées. A l’éclatement spatial et thématique s’ajoute celui des calendriers.
    L’organisation des acteurs, la simplification des dispositifs et des procédures est donc une condition de réussite de cette réforme. Si la régionalisation est amenée à devenir un élément du fonctionnement démocratique de la société, elle doit contribuer à consolider la démocratie représentative. L’implication des élus, tout au long du processus, est donc essentielle et la société civile organisée a aussi un rôle à jouer dans le processus de contractualisation. Et pour finir ce tour non exhaustif, la question de la disponibilité de cadres compétents se pose aussi. Il faudra des années pour que se forme une élite locale compétente....

    Focus :Sahara : le dilemme du découpage régional

    Oued Eddahab-Lagouira, Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, Guelmim Smara... Homogènes sur les plans ethnique, linguistique, culturel et économique, ces trois régions peuvent-elles être fusionnées en une seule, pour une plus grande cohésion de l’espace régional ? Si tel est le cas, faudrait-il ne garder qu’une seule région ou deux ? Les avis divergent sur la question. «Il est vrai qu’elles représentent une très grande superficie (58%), mais sur le plan humain, ces régions ne représentent que 2% de la population marocaine», explique Mustapha Naïmi, spécialiste de la région sahraouie et membre du Corcas.
    Pour sa part, Abdelali Benamour, ex-président du collectif Maghreb Sahara, serait pour un nouveau découpage avec 8 ou 9 régions dont une ou deux pour la Sahara. «Nous avions pensé à deux régions au Sahara, celle du nord englobant même une partie du Maroc non contesté», explique-t-il.
    Un autre spécialiste abonde dans le sens de l’élargissement mais préfère le scénario d’une région unique : «Ici, le problème est politique. Le Sahara tel qu’il se présente aujourd’hui est une région immense, qui représente la moitié du Royaume ou plus, mais quand on constitue une région, on ne tient pas uniquement compte de la superficie, mais aussi de la population. Or, cette zone immense est faiblement habitée, à l’exception de quelques villes. Si l’on prend une décision, l’idéal serait de ne pas découper les régions du Sahara au niveau de l’ancienne frontière coloniale, c’est-à-dire à partir de Tarfaya et d’intégrer les zones du nord, Guelmim, etc.». Pour autant cette solution a son revers : si d’ici là le problème du Sahara n’est pas créer, constituer une région englobant des provinces non contestées pourrait s’avérer problématique si les rangs des séparatistes venaient à grossir.

    lavieeco.com

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    • #3
      une regionalisation, pourquoi pas...on sait bien que ces plans ne sont pas etrangers aux problemes du sahara et des revendication rifaines...reste à savoir, jusqu à quel point la monarchie est t elle prete à prendre des risques...les années d euphorie sont terminé...l' integration du rif au Maroc quoi que l on puisse dire est un echec...l' affaire du sahara stagne...et comme d'habitude quand les choses vont plus ou moins mal...on nous sort un grand plan censé changer le pays...

      Mais en discutant sur le fond...on verra jusqu ou va l' intelligence politique...evidement les 3 grandes regions amazigh et le sahara devraient selon la logique (selon....) avoir une autonomie plus ou moins large,...la grande région de casablanca aussi, c' est une ville qui a besoin d etre geré par ses habitants et pas par des fassis qui ne pensent qu à eux...cette ville a besoin de tout, tramway, metro etc etc...

      la regionalisation sera un total echec si le peuple se sent à nouveau dupé, la mayonnaise des region precedente n a pas du tout pris...aucun nadori se sent faire parti d une region qu on appelerait l oriental , aucun hoceimi ne se sent d attache à taza...cherchez l erreur...

      enfin comme on dit...vaut mieux de mauvaises idées que pas d idées du tout...on verra par la suite...mais une chose est sur...vu que ça vient de sa majesté des moucherons, ça sent pas très bon..
      asghoun jevdith, jevdith ad i-neqdou...
      une corde ne peut etre tendu, et encore tendu, sans finir par rompre.

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      • #4
        tu réclamé la regionalisation ou l'autonomie , aujourd'hui que c'est officielle et que c'est a l'ordre du jours, tu campe a toujours critiqué pour critiqué toujours dire du mal pour dire du mal .... allah yahfad ....

        tu connait le mot alhomadolilah 3ala koli hal ? parce que j'ai l'impression qu'il ne fait pas arti de ton l'éxique ?

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        • #5
          ATTENTION au erreurs qui risquent de faire sortir la population.

          Ne pas faire des erreurs historiques avec les tribus soussi et sahraoui, il y a des tribus qui ne l'accepteront pas.

          SIDI IFNI est un exemple, les Ait Baamran pas avec les soussi mais avec les sahraoui...

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          • #6
            la regionalisation sera un total echec si le peuple se sent à nouveau dupé, la mayonnaise des region precedente n a pas du tout pris...aucun nadori se sent faire parti d une region qu on appelerait l oriental , aucun hoceimi ne se sent d attache à taza...cherchez l erreur...
            Parle pour toi !!
            non mais c'est quoi cette mentalité !! comme si en dehors de la région du rif il y a un autre monde !!
            l'objectif de la régionalisation est avant tout d'intérêt générale pour l'ensemble du peuple !! elle servira à unir de plus en plus le pays et non pas à la diviser comme tu semble le souhaiter en voulant t'isoler du reste du Maroc !!


            enfin comme on dit...vaut mieux de mauvaises idées que pas d idées du tout...on verra par la suite...mais une chose est sur...vu que ça vient de sa majesté des moucherons, ça sent pas très bon..
            attendons de voir ce que sa va donner avant de juger comme sa dans le vide !!!
            Dernière modification par tenebre, 16 janvier 2010, 09h03.

            Commentaire


            • #7

              Citation:
              la regionalisation sera un total echec si le peuple se sent à nouveau dupé, la mayonnaise des region precedente n a pas du tout pris...aucun nadori se sent faire parti d une region qu on appelerait l oriental , aucun hoceimi ne se sent d attache à taza...cherchez l erreur...
              Parle pour toi !!
              non mais c'est quoi cette mentalité !! comme si en dehors de la région du rif il y a un autre monde !!
              l'objectif de la régionalisation est avant tout d'intérêt générale pour l'ensemble du peuple !! elle servira à unir de plus en plus le pays et non pas à la diviser comme tu semble le souhaiter en voulant t'isoler du reste du Maroc !!
              Hola tout le monde.

              Moi je partage l'opinion d'Ithrinarrif. Moi comme rifain je ne sais pas toutes les choses sur les autres region (atlas + souss). Mais il est ligitim de parler du pint de vu rifain qui n'a jamais oublie et qui n'oublieura jamais l'histoire noire commune avec la monarchie. Pour ca je parle aussi pour moi et je dis que je suis au moment pesimist sur le project du regionalisation (je prefere le mot d'autonomie). Pq c'est le makhzen qui dirige ce project....

              Je suis d'accord avec le point d'Ithrinarrif concernant la division du Rif. Il serait une grande catastrophe si le Makhzen separe Nador et Hucima.

              Voyons et buvons de the. Mais je reste pesimiste...

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              • #8
                @tenebre ou temsamani

                j' assume entièrement le fait de ne m' interesser prioritairement qu' au sort de ma terre après tout ce temps, vous devriez vous en rendre compte...le rifain est ouvertement "egoïste" lorsqu' il sagit de sa terre et de son peuple...

                certains vivent leur racines au travers de la RTM et de 2M, et notre temsamani à force de s' abreuver de propagande makhzenienne est devenu un veritable bon petit marocain monarchiste comme le makhzen les aime, et apparement, il en est meme à arborer un avatar d une UMA qui le renie totalement en tant qu individu à sa langue et sa culture...

                pourquoi je juge? pourquoi suis je tout le temps entrain de critiquer?...ben il suffit de remonter les post des années precedantes meme s' il le faut...pour voir si mon pessimisme ne s' est pas de tout temps confirmé...lorsqu on connait ce regime, pourri de l interieur, on aura beau l' edulcorer en surface la pourriture reste de la pourriture...
                asghoun jevdith, jevdith ad i-neqdou...
                une corde ne peut etre tendu, et encore tendu, sans finir par rompre.

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                • #9
                  aucune discution logique ne peux avoir lieu avec toi.

                  tu prend trop exemple dans tes discutions sur la flandre vis a vis de la wallonie même si tu n'a jamais parlé de sa , je suis a anwerpen (anvers) depuis 10 jours je comprend ta vision mais je ne l'adopte aucunement , car le rif n'a rien avoir avec la flandre .

                  Commentaire


                  • #10
                    question pour les rifs:
                    j'ai un peu vu partout la carte réclamée pour une autonomie du rif incluant la region nord tanger tetouan, est ce que vous desirez inclure cette region dans le rif?

                    Commentaire


                    • #11
                      oui car c'est le rif ....

                      Commentaire


                      • #12
                        itrinarif:

                        une regionalisation, pourquoi pas...on sait bien que ces plans ne sont pas etrangers aux problemes du sahara et des revendication rifaines...reste à savoir, jusqu à quel point la monarchie est t elle prete à prendre des risques...les années d euphorie sont terminé...l' integration du rif au Maroc quoi que l on puisse dire est un echec...l' affaire du sahara stagne...et comme d'habitude quand les choses vont plus ou moins mal...on nous sort un grand plan censé changer le pays...
                        Tu te bases sur quoi pour sortir de tels propos? Quelles revendiactions rifaines? Y a-t-il un mouvement structure au Rif pour ses revendications? Ce serait fort bien si tu pouvais nous informer!

                        Quels risques la monarchie prend-elle avec la regionalisation?

                        Personnellement j'ai un autre avis sur la situation au Rif. Je crois que jamais le Rif n'A ete aussi proche du reste du Maroc et aussi bien "integre" qu'avec cette serie de projets realises dans la region et toute l'attention du Roi personnellement pour cette region. On peut parler ici de tout le Nord du Maroc, non seulement du Rif.

                        Et la question du Sahara a connu aussi une grande dynamique depuis la venue de M6 au pouvoir. Jadis plutot gere par le securitaire, le Maroc a connecte le Sahara totalement maintenant au reste du pays. C'est devenu une region quelconque du Maroc.

                        Je ne vois pas d'ou tu sors ces appreciations que je trouve loin de la realite

                        Commentaire


                        • #13
                          desert rose + 1000

                          juste permet moi de te dire que le nord du maroc de tanger a saisia c'est le rif ...

                          Commentaire


                          • #14
                            oui car c'est le rif ....
                            et les jebaalas alors?ils doivent se transformé en rifains?! je suis dsl mais aucun vilage de la rigion ne parle rif, tous des jebalas ça va jusqu'à ketama, chawene wazane tanger tetouan assilah laarache...tous ces gens ne sont pas rifs.

                            Commentaire


                            • #15
                              donc saidia berkane selouane comme ils sont arabisé il ne sont pas rifain c'est ça ?
                              c'est pas une question de langue mais d'origine cher amis

                              Commentaire

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