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Bouteflika n’aurait pas trouvé de gens honnêtes

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  • Bouteflika n’aurait pas trouvé de gens honnêtes

    Personne ne sait les vraies raisons qui ont empêché l’installation de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLCC), bien que cela fait 4 ans qu’il ait été créé. On s’interroge alors si vraiment cet organe va avoir le pouvoir de réprimer les corrupteurs, surtout que les crimes financiers les plus graves ont été commis dans les secteurs les plus stratégiques de l’Etat, avec l’implication d’importantes personnalités. On s’interroge, également, si nos responsables prêtent l’importance aux soupçons de corruption qui planent autour d'eux, sachant que des centaines, d'entre eux, refusent de faire des déclarations sur leurs biens.
    « Nous sommes déterminés à lutter contre la corruption sous toutes ses formes. Nous avons établi des mécanismes législatifs et réglementaires qui nous permettent d’entamer notre travail. Ils seront renforcés dès l'installation d'une commission nationale, à cette fin. Chaque corrupteur doit être puni par le pouvoir judiciaire, conformément aux lois de la République. » Ce sont les propos du Président de la république, Abdelaziz Bouteflika, lors de son discours qu’il a adressé à l’ouverture de l’année judiciaire, le 28 Octobre dernier. Les observateurs ont cru que le Président allait installer une commission qui luttera contre les personnes impliquées dans le pillage des fonds publics. Cependant, il s’est avéré qu’il s’agissait du mécanisme que Bouteflika avait mis en place, il y a 4 ans, mais sans pouvoir le lancer, jusqu’à ce jour. Il s’agit, en fait, de l’Organe de prévention et de lutte contre la corruption, apparu dans la loi n ° 01 06 du 20 Février 2006, publiée au Journal officiel le 8 Mars de la même année.
    Entre la date de ce discours et aujourd’hui, il y a de cela quatre ans, des dizaines de scandales financiers ont été enregistrés, dont le plus grave, est celui des transactions suspectes au niveau de Sonatrach, suite auxquelles son Président Exécutif, Mohamed Meziane, a été placé sous contrôle judiciaire, alors que deux de ces assistants ont été mis derrière les barreaux. En plus de ce scandale, on a, également, découvert que des pots de vin ont été glissés, dans le cadre de la réalisation de l’autoroute est-ouest, qui ont conduit à la détention provisoire du Secrétaire général du Ministère des travaux publics ainsi que des responsables au ministère et aux services de sécurité. Les enquêtes qui ont été ouvertes sur ces deux dossiers, vont certainement faire tomber plusieurs grosses têtes.
    Les observateurs ont estimé que les raisons qui ont du retarder le lancement de l’Organe de lutte contre la corruption, c’est que le Président de la république n’a pas trouver des gens honnêtes et intègres, auxquels il peut faire confiance. Et si c'est le cas, la corruption a sévit dans l’Etat, au point ou il est devenu plus possible de trouver des gens propres et intègres. Cette impression s'applique même aux responsables les plus proches du Président de la république, puisque il n’a trouvé aucune personne apte, qui peut lui faire confiance, en lui confiant la gestion de cette institution, dont la loi prévoit qu'elle est composée d'un président et de six membres. Pis encore, l’ensemble du staff gouvernemental ainsi que toutes les personnalités importantes, sont soupçonnées de corruption. Cela est dû à la simple raison, qu’ils violent la loi, qui les oblige d’informer les algériens de leurs biens, en les publiant dans le Journal officiel, deux mois après leur élection ou désignation.
    elkhabar..
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    « Nous sommes déterminés à lutter contre la corruption sous toutes ses formes. Nous avons établi des mécanismes législatifs et réglementaires qui nous permettent d’entamer notre travail. Ils seront renforcés dès l'installation d'une commission nationale, à cette fin. Chaque corrupteur doit être puni par le pouvoir judiciaire, conformément aux lois de la République. » Ce sont les propos du Président de la république, Abdelaziz Bouteflika,
    Il peut toujours déclamer ses belles intentions! Ça sert au mieux à user de l'encre!
    Quand on sait que treize ministres sont issus de Tlemcen et combien de PDG, de secretaire généraux, de walis...et patati et patata et bouheff luttera contre la corruption...
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      les gens honnêtes il y en a beaucoup mais ce qu'il cherche c'est quelqu'un qui fait semblant de travailler avec beaucoup de résultats statistiques chaque année mais sans lui créer de problèmes avec les barons qui l'ont fait élire.

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      • #4
        La vrais raison est toute simple, il n'a aucune volonté de combattre la corruption, sauf quand il s'agit de déstabiliser ou de supprimer les anti-boutef.

        sans lui créer de problèmes avec les barons qui l'ont fait élire
        Personne n'est derriere la dernière election de boutef, il est le vrais commandant en chef du navire, et il oeuvre pour l'installation définitive d'un système totalitaire a la cubaine, avec des concéssions économique aux grands de ce monde pour se mettre a l'abris d'attaque sur les volets droit de l'homme, démocratie...etc .

        Cela me rappel le fameux "Seif Elhajaj " lors de sa première election, et le résultat plus de 10 ans apres et la avec sa loi de réconcilation nationale.

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        • #5
          Il peut toujours déclamer ses belles intentions! Ça sert au mieux à user de l'encre!
          Quand on sait que treize ministres sont issus de Tlemcen et combien de PDG, de secretaire généraux, de walis...et patati et patata et bouheff luttera contre la corruption...
          ça serait interessant de le savoir

          pour les ministres il y en que trois sur 35 nés à tlemcen allez 5 si tu rajoutes deux né à msirda :-)
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            Les observateurs ont estimé que les raisons qui ont du retarder le lancement de l’Organe de lutte contre la corruption, c’est que le Président de la république n’a pas trouver des gens honnêtes et intègres, auxquels il peut faire confiance
            Ce n’est pas vrai les gens honnêtes et compétents existent. Ils se sont retirés du système.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              Toujours la même excuse, lui l'honnête ne trouve personne d'honnête parmi tout un peuple......

              Aya on est en 2010, arrêtez les vieilles excuses....

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              • #8
                @bledar

                ça serait interessant de le savoir

                pour les ministres il y en que trois sur 35 nés à tlemcen allez 5 si tu rajoutes deux né à msirda :-)
                a dire vrai ils sont 10 ministres à être originaire de la wilaya de Tlemcen entre Tlemcen ville, M'sirda et Maghnia ...
                Noureddine Yazid Zerhouni (M'sirda) Mourad Medelci (Tlemcen) Tayeb Belaiz (M'sirda) Chakib Khelil (Tlemcen) Abdelhamid Temmar (Tlemcen) Amar Tou (M'sirda) Tayeb Louh (M'sirda) Djamel Ould-Abbes (Tlemcen) Daho Ould Kablia (Tlemcen) Abdelkader Messahel (Tlemcen)

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                • #9
                  Bouteflika n’aurait pas trouvé de gens honnêtes
                  ça ne peut être que vrai; les gens honnêtes n'acceptent pas de travailler avec les corrompus.
                  "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                  Socrate.

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                  • #10
                    Personne ne sait les vraies raisons qui ont empêché l’installation de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLCC)
                    Combattre un phénomène social par la création d’une simple commission…quelle idée !! Ce sera un organe bureaucratique de plus, avec des membres désignés sur des critères obscurs.

                    Pourquoi ne pas laisser ce rôle à la Justice, il suffit de la reformer, lui rendre son indépendance, et surtout former des juges spécialisés dans la délinquance économique et financière pour qu’ils puissent mener leur enquêtes même à l’étranger..
                    Comment combattre la corruption avec des juges qui n’ont aucune notion sur les rouages de l’économie et de la finance ?

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                    • #11
                      a dire vrai ils sont 10 ministres à être originaire de la wilaya de Tlemcen entre Tlemcen ville, M'sirda et Maghnia ...
                      Noureddine Yazid Zerhouni (M'sirda) Mourad Medelci (Tlemcen) Tayeb Belaiz (M'sirda) Chakib Khelil (Tlemcen) Abdelhamid Temmar (Tlemcen) Amar Tou (M'sirda) Tayeb Louh (M'sirda) Djamel Ould-Abbes (Tlemcen) Daho Ould Kablia (Tlemcen) Abdelkader Messahel (Tlemcen)
                      Au fait, il y en a bien 13 ! Le député du RCD, N. Ait-Hammouda les a cite lors d'une seance de l'APN. Il a aussi cite les noms des 19 walis originaires de l'ancien departement de Tlemcen. Personne a l'APN ni ailleurs ne s'est leve pour contredire ces chiffres et ces noms.
                      Par ailleurs, la mère des corruptions est le truquage des élections, a differents niveaux. Tant que la fraude électorale persiste en Algerie, toute action pour combattre ce fleau est vouee a l'echec certain.
                      Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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                      • #12
                        Corruption : les ministres s’en lavent les mains
                        Par : Mustapha Hammouche


                        “C’est la première et la dernière fois que je parle de cette affaire”. Monsieur le Ministre ne compte pas se laisser importuner plus que cela sur l’enquête pour malversations en cours à Sonatrach ! C’est à croire que Khelil a convoqué la presse pour lui dire que tout ce qu’il sait lui vient des journaux. Encore un peu et c’était à lui de poser des questions, car “si la presse a accès à certaines informations, nous n’y avons pas accès”, se plaint-il.
                        À la bonne heure ! Une profession confinée à la seule presse de papier, accablée des maux de “déficit de professionnalisme et d’éthique”, boycottée, manipulée, assaillie par les intimidations et les convoitises corruptrices, se retrouve, à l’occasion, accusée d’en savoir trop quand elle fait autre chose que de relayer les notes des chargés de communication.
                        En tout état de cause, la règle, en matière de scandales de gestion, est que les investigations éclatent de manière spectaculaire pour s’évanouir en queue de poisson, comme s’évanouissent les ruisseaux dans le désert. Si c’est pour nous dire qu’il n’a rien à dire, Khelil aurait pu, au lieu de tenir une conférence de presse, prendre exemple sur Barkat, ancien ministre de l’Agriculture, ou sur Saâdani, ancien président de l’Assemblée : depuis le temps que les médias évoquent le destin du Fonds de développement agricole et de l’argent du GCA. Pas même une mise au point, malgré les multiples articles ! On voit bien que, contrairement à ce que croit le ministre, ce n’est pas la presse qui “décide qu’ils sont coupables”.
                        On a compris : les ministres, par ailleurs vigilants sur tant de détails, ne voient pas l’argent qui fuit. Ainsi, Ghoul, ministre chef de chantier, à qui n’échappe pas le moindre mètre de retard de macadam, a appris par la presse que ses cadres sont soupçonnés de concussion. Idem pour Mimoun dont l’administration gérait, à son insu, l’approvisionnement de la pêche turque en thon.
                        De fait, ni la presse ni l’opinion publique ne se font d’illusions : pas plus qu’elles n’ont connu le fin mot de l’affaire BRC, elles n’en sauront très probablement pas plus sur l’affaire Sonatrach en cours. Pour rappel, le scandale BRC, loin d’entamer le pouvoir du ministre de tutelle, n’a même pas empêché son département, qui a déjà autorité sur l’entièreté du sous-sol national, d’étendre son empire au dessalement d’eau et, depuis 2007, à l’énergie nucléaire et aux énergies renouvelables.
                        L’affaire Khalifa nous instruit, pour ainsi dire, sur les limites de toute enquête policière et de toute instruction judiciaire quand il s’agit de malversations touchant le Trésor public et les caisses sociales.
                        Le citoyen le plus indifférent à la chose publique et le plus distant de l’intérêt général éprouverait quelque indignation à apprendre qu’on s’en prenne aussi indélicatement au budget d’un projet emblématique comme l’autoroute Est-Ouest ou à une institution dont le chiffre d’affaires correspond au revenu national, une institution devenue symbolique, parce que des techniciens patriotes ont transformé un certain 24 février en second 5 juillet.
                        Mais des ministres se contentent de s’en laver les mains en vous disant qu’au moment du saccage, ils regardaient ailleurs que dans les comptes dont ils ont la tutelle !

                        M. H.
                        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                        • #13
                          Au fait, il y en a bien 13 ! Le député du RCD, N. Ait-Hammouda les a cite lors d'une seance de l'APN. Il a aussi cite les noms des 19 walis originaires de l'ancien departement de Tlemcen. Personne a l'APN ni ailleurs ne s'est leve pour contredire ces chiffres et ces noms.
                          Par ailleurs, la mère des corruptions est le truquage des élections, a differents niveaux. Tant que la fraude électorale persiste en Algerie, toute action pour combattre ce fleau est vouee a l'echec certain.
                          Le fait que Boutef le roi favorise Tlemcen, on l'a toujours dit mais c'est pas ça le plus grave, le régionalisme en Algérie est assez ancien, le pire c'est qu'il se comporte réellement comme un roi, là il faut aller voir ce que Monsieur est en train de se faire construire à Tlemcen.....

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                          • #14
                            On n'attend pas d'un corrompu de combattre la corruption. Tout le monde sait que Boutef. a vole des millions de la cour des comptes algerienne... Faut pas etre surpris qu'il ait ferme les yeux sur les exactions des "copains"...

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                            • #15
                              ayoub7,

                              La situation de la corruption n’est pas aussi reluisante dans ton royaume.
                              "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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