Honorato Silva, journaliste angolais au Jornal de Angola, juge le risque de débordements autour de la demi-finale Algérie-Egypte faible, et met l’accent sur l’intérêt sportif de la rencontre.
Personne en Angola n’a oublié les violences qui ont eu lieu en novembre dernier en marge de la rencontre Algérie-Egypte, qualificative pour la Coupe du Monde. Le risque de débordements à l’issue de la rencontre ne doit donc en aucun cas être négligé. Pourtant, je suis convaincu que ces retrouvailles se feront dans une ambiance festive, à l’inverse du commandant de police de la province de Luanda, Joaquim Ribeiro.
Sa direction et lui jugent le match à haut risque. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, aucun dispositif policier particulier ne sera mis en place jeudi soir. Tout juste a-t-on demandé aux unités locales de se focaliser sur les supporters des deux camps, facilement repérables dans les faubourgs de Benguela. Le climat promet d’être plus chaud dans les pays concernés, où le risque d’embrasement est bien plus élevé. Mais la CAN reste le rendez-vous du football africain. Il serait très étonnant que la fête soit gâchée par des clivages extra-sportifs qui n’ont plus lieu d’être.
D’autant que les deux formations ont remis, de par leur prestation en quarts de finale, le football au centre du débat. Cette demi-finale s’annonce explosive sur le terrain. Les deux équipes voudront l’emporter, pour des raisons différentes. L’Algérie s’est rassurée après sa mauvaise entame et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Quant à l’Egypte, il est évident que le sentiment de revanche revêt une part importante dans la préparation du match. C’est un peu une finale avant la lettre.
Personne en Angola n’a oublié les violences qui ont eu lieu en novembre dernier en marge de la rencontre Algérie-Egypte, qualificative pour la Coupe du Monde. Le risque de débordements à l’issue de la rencontre ne doit donc en aucun cas être négligé. Pourtant, je suis convaincu que ces retrouvailles se feront dans une ambiance festive, à l’inverse du commandant de police de la province de Luanda, Joaquim Ribeiro.
Sa direction et lui jugent le match à haut risque. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, aucun dispositif policier particulier ne sera mis en place jeudi soir. Tout juste a-t-on demandé aux unités locales de se focaliser sur les supporters des deux camps, facilement repérables dans les faubourgs de Benguela. Le climat promet d’être plus chaud dans les pays concernés, où le risque d’embrasement est bien plus élevé. Mais la CAN reste le rendez-vous du football africain. Il serait très étonnant que la fête soit gâchée par des clivages extra-sportifs qui n’ont plus lieu d’être.
D’autant que les deux formations ont remis, de par leur prestation en quarts de finale, le football au centre du débat. Cette demi-finale s’annonce explosive sur le terrain. Les deux équipes voudront l’emporter, pour des raisons différentes. L’Algérie s’est rassurée après sa mauvaise entame et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Quant à l’Egypte, il est évident que le sentiment de revanche revêt une part importante dans la préparation du match. C’est un peu une finale avant la lettre.
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