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Un faux psychologue jugé pour viol sur des patientes

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  • Un faux psychologue jugé pour viol sur des patientes

    Un homme de 85 ans qui se faisait passer pour "une sorte de psychologue" comparaîtra à partir de mercredi devant la cour d'assises de Paris, pour des viols présumés sur ses jeunes patientes, dont l'une mineure
    Ancien formateur en entreprise, Jean Brilleaud avait au moment de sa retraite, en 1985, créé un "centre de recherche en psychologie structurale". Se disant "psychagogue", une "sorte de psychologue" selon lui, il recevait dans son cabinet des adolescentes et des jeunes femmes dont il prétendait résoudre les difficultés psychologiques. Mais selon l'accusation, le retraité en profitait pour les manipuler. Sous couvert de thérapie, il les faisait se déshabiller, leur imposait ses caresses, les photographiait nues et, pour certaines, les violait.
    Ainsi d'une enfant de 13 ans, partie civile au procès, qui avait été amenée par sa mère chez Jean Brilleaud, sur le conseil d'une amie du "psychagogue". Un moment mise en examen pour complicité, cette femme, ex-compagne de M. Brilleaud, n'a finalement pas été renvoyée devant les assises.
    Quatre victimes parties civiles

    Selon l'adolescente, l'accusé avait obtenu, dès les premières séances, qu'elle se déshabille et s'allonge, et avait procédé sur elle, à l'occasion de massages, à des pénétrations vaginales et anales réalisées avec le doigt. Alors qu'elle dénonçait les faits aux enquêteurs, le jour de ses 28 ans, dernier jour avant que les faits ne soient prescrits, elle leur avait expliqué comment il lui caressait la poitrine et le sexe, lui faisait des cunnilingus ou se frottait à elle alors qu'ils étaient tous deux dénudés, selon la technique dite du "body-body".

    Interrogées par les enquêteurs, ses deux soeurs aînées, également sous l'emprise psychologique du prétendu thérapeuthe, ont dit avoir elles aussi subi ces attouchements, comme plusieurs autres jeunes filles. Au total, seules quatre d'entre elles se sont constituées parties civiles.
    Durant l'instruction, Jean Brilleaud a reconnu des pénétrations sexuelles sur certaines patientes, en vue de leur faire découvrir leur "point G", mais il a assuré qu'elles étaient toutes majeures et consentantes.


    France-soir.

  • #2
    C'est un domaine infesté, malheureusement, par les requins et les charlatans, mais n'empêche qu'on peut y trouver des gens qui font leur travail et sauvent des vies.

    Commentaire

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