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L'Australie bloque trois cargaisons pour l'Iran

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    L'annonce de l'Australie est intervenue au lendemain du lancement par Téhéran d'une fusée spatiale, qualifié de "provocation" par Washington " alors que Paris disait vouloir des "sanctions fortes" à l'ONU. Le Premier ministre australien Kevin Rudd a annoncé que son pays avait bloqué trois cargaisons pour l'Iran, invoquant une loi rarement utilisée sur les armes de destruction massive.

    Le chef du gouvernement australien n'a divulgué ni la date des interceptions ni le contenu des cargaisons mais, selon le journal The Australian, il s'agit notamment d'une cargaison composée de pompes qui auraient pu être utilisées pour le refroidissement d'installations nucléaires.

    "Si vous regardez quelle menace l'Iran fait peser sur la paix régionale et mondiale avec son programme nucléaire, il n'y a pas d'autre alternative qu'une action internationale ferme dans des domaines tels que celui-ci", a déclaré M. Rudd à la télévision publique ABC.

    "Nous estimons que la sécurité nationale et les intérêts de l'Australie sont aussi à ce prix", a-t-il ajouté. "Nous estimons que nous devons assumer un rôle de citoyen responsable au plan international".

    Mercredi, pour le 31ème anniversaire de la révolution islamique, les autorités iraniennes avaient présenté une nouvelle fusée spatiale en cours d'assemblage, baptisée Simorgh (Phoenix), et annoncé le lancement dans l'espace "d'animaux vivants" par une fusée spatiale Kavoshgar-3.

    Lanceurs spatiaux et missiles balistiques utilisant des technologies communes, la Maison Blanche a qualifié ce tir d'"acte de provocation".

    Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a estimé mercredi que l'Iran s'exposait à de "fortes sanctions" en raison de son programme nucléaire, alors que le Premier ministre français François Fillon a indiqué que Paris allait rechercher à l'ONU l'adoption d'une nouvelle résolution comprenant des "sanctions fortes".

    Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, en visite en Israël, a quant à lui déclaré que la sécurité de l'Etat hébreu était pour l'Italie "un impératif éthique et moral", et a appelé à des "sanctions efficaces" contre le régime iranien.

    Mais Pékin, membre permanent du Conseil de Sécurité et du groupe "5+1" sur l'Iran, a fait entendre jeudi une voix dissonante, assurant que "parler de sanctions en ce moment compliquerait la situation". "La question nucléaire iranienne doit être résolue par un processus diplomatique", a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi, en visite à Paris.

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait créé la surprise mardi en remettant sur la table un projet d'échange d'uranium avec les grandes puissances, pour en faire enrichir à l'étranger.

    L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait proposé à l'automne à l'Iran de transférer à l'étranger la majeure partie de son uranium faiblement enrichi pour le transformer en combustible pour un réacteur de recherche.

    Par AFP
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