Les rapatriés d'Algérie ont entamé une action contre l'Etat algérien dans le but d'obtenir des indemnités car ils s'estiment spoliés par l'Algérie. La demande a été déposé au comité des droits de l'homme de l'ONU à Genève. Ils estiment que l'Algérie leur devrait 12,1 milliards d’euros.
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Les rapatriés d’Algérie ayant entamé une action contre l’Etat algérien devant le comité des droits de l’homme de l’ONU à Genève réclament plus de 12 milliards d’euros à Alger, a indiqué leur avocat samedi passé à Antibes (Sud). «A ce jour, 597 recours contentieux individuels contre l’Algérie ont été déposés à Genève devant le Comité des droits de l’homme des Nations unies», a indiqué Me Alain Garay, du barreau de Paris, qui a animé à Antibes une réunion de l’USDIFRA (Union de défense des intérêts des Français repliés d’Algérie et d’outre-mer).
Quelque 300 dossiers supplémentaires sont en cours de constitution, ont indiqué les responsables de l’association. «On est dans le devoir de justice. L’Etat spoliateur est l’Etat algérien», a affirmé Me Garay au cours d’un point presse.
Selon l’USDIFRA, l’Algérie doit exactement 12,1 milliards d’euros aux rapatriés. Ce calcul s’appuie sur les indemnisations déjà versées aux rapatriés par la France dans les années 1960. A l’époque, il s’agissait d’une «avance au titre de la solidarité nationale» calculée à hauteur de 25 % de la valeur des biens en 1962.
Pour Me Garay, le traité d’amitié actuellement en négociation au niveau des chefs d’Etat doit régler cette question car la législation algérienne «continue de porter atteinte aux droits des exilés spoliés». Ce type de violations fait aujourd’hui l’objet de plusieurs contentieux internationaux, a-t-il expliqué, citant notamment l’indemnisation par l’Allemagne d’anciens propriétaires en RDA, les réparations versées par Chypre à des Grecs spoliés.
Or, l’Algérie ayant ratifié le Pacte international des droits civils et politiques, il ne fait pas de doute, selon l’USDIFRA, qu’elle doit elle aussi des réparations alors qu’elle soutient que c’est la France qui est responsable de ces spoliations.
Pour l’USDIFRA, cette réparation «assurerait le travail de repentance et de réconciliation de la France avec l’Algérie». Plus de un million de rapatriés, pieds-noirs et harkis, ont quitté dans la précipitation l’Algérie à son indépendance en 1962.
Par le Jeune indépendant
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Les rapatriés d’Algérie ayant entamé une action contre l’Etat algérien devant le comité des droits de l’homme de l’ONU à Genève réclament plus de 12 milliards d’euros à Alger, a indiqué leur avocat samedi passé à Antibes (Sud). «A ce jour, 597 recours contentieux individuels contre l’Algérie ont été déposés à Genève devant le Comité des droits de l’homme des Nations unies», a indiqué Me Alain Garay, du barreau de Paris, qui a animé à Antibes une réunion de l’USDIFRA (Union de défense des intérêts des Français repliés d’Algérie et d’outre-mer).
Quelque 300 dossiers supplémentaires sont en cours de constitution, ont indiqué les responsables de l’association. «On est dans le devoir de justice. L’Etat spoliateur est l’Etat algérien», a affirmé Me Garay au cours d’un point presse.
Selon l’USDIFRA, l’Algérie doit exactement 12,1 milliards d’euros aux rapatriés. Ce calcul s’appuie sur les indemnisations déjà versées aux rapatriés par la France dans les années 1960. A l’époque, il s’agissait d’une «avance au titre de la solidarité nationale» calculée à hauteur de 25 % de la valeur des biens en 1962.
Pour Me Garay, le traité d’amitié actuellement en négociation au niveau des chefs d’Etat doit régler cette question car la législation algérienne «continue de porter atteinte aux droits des exilés spoliés». Ce type de violations fait aujourd’hui l’objet de plusieurs contentieux internationaux, a-t-il expliqué, citant notamment l’indemnisation par l’Allemagne d’anciens propriétaires en RDA, les réparations versées par Chypre à des Grecs spoliés.
Or, l’Algérie ayant ratifié le Pacte international des droits civils et politiques, il ne fait pas de doute, selon l’USDIFRA, qu’elle doit elle aussi des réparations alors qu’elle soutient que c’est la France qui est responsable de ces spoliations.
Pour l’USDIFRA, cette réparation «assurerait le travail de repentance et de réconciliation de la France avec l’Algérie». Plus de un million de rapatriés, pieds-noirs et harkis, ont quitté dans la précipitation l’Algérie à son indépendance en 1962.
Par le Jeune indépendant
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