Mon dieu que c'est compliqué la vie sur notre planéte. J'essaye de comprendre, je lis, j'écoute, j'observe, j'analyse. Me semble que tout converge vers une même idée, une seule idée. Quand, dans une société donnée, une idée se retrouve toute seule, quand le modèle qu'elle propose devient l'unique modèle qui détermine cette société, quand l'adhésion à cette idée se fait sous la menace, quand les gardiens, les technocrates de cette idée sont au pouvoir, quand tout cela arrive, c'est que cette idée est devenue une idéologie.
Vous-souvenez vous de novembre 1989 ? Moi oui. Le mur de Berlin tombe et avec lui l'idéologie communiste. J'étais mélangé, un peu triste, un peu content, la guerre froide finie que je me disais, on va finalement régler les problémes du monde, enrayer la misére et la pauvreté, là où justement l'idéologie communiste à échoué.
Vous rappelez-vous que le communisme était une bonne idée ? C'était une bonne idée. Un idéal de justice sociale, un projet planétaire de redistribution de la richesse collective. Hélas, cette idée n'a pas fonctionné, elle a fait le malheur des peuples qui l'ont épousé.
Aujourd'hui, nous vivons l'autre idée, l'unique et la seule qui gouverne, celle de la banque mondiale et du fond monétaire international. Cette idée prétend éliminer la pauvreté en convertissant les économies des pays pauvres au néolibéralisme. On dit à ces pays: vous n'avez pas le choix, la condition de nos prêts c'est l'économie de marché, le modèle néolibéral, c'est ça ou rien du tout, c'est ça ou pas un sou, c'est ça ou vous restez dans votre misére.
Au Pérou, au Brésil, en Bolivie au Viêt-nam, en Algérie, dans les républiques de l'ancien bloc soviétique, dans plus de cent pays, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international imposent en ce moment même l'idéologie néo-libérale. Exactement comme les communistes imposaient leur modèle aux Polonais, aux Hongrois et autres Bulgares. La Banque mondiale et le FMI ont installé leurs bureaux dans les édifices gouvernementaux des pays qu'ils « aident », le plus près possible du ministére des Finances, et ce sont des technocrates de Washington qui établissent les priorités économiques des Polonais, des Hongrois, des Bulgares, des Somaliens, des Rwandais, des Indiens et autres algériens.
Quand, sur une planète donnée, une idée se retrouve toute seule, quand le modèle qu'elle propose devient l'unique modèle qui détermine cette planète, quand l'adhésion à cette idée se fait sous la menace, quand les gardiens et les technocrates de cette idée sont presque partout au pouvoir, quand tout cela arrive, c'est que cette idée est devenue idéologie.
Le totalitarisme se réclame toujours d'une idéologie.
Novembre 1989, le mur de Berlin tombe et avec lui l'illusion que nous étions du bon côté. Il commence à apparaître qu'il n'y avait pas un bon et un mauvais côté. Il y avait deux idéologies également totalitaires.
Il n'y en a plus qu'une.
On pourrait fouiller davantage le livre vert de kadhafi, la troisiéme voie universelle , mais bon, ça prend un volontaire. Non ! pas moi .
Vous-souvenez vous de novembre 1989 ? Moi oui. Le mur de Berlin tombe et avec lui l'idéologie communiste. J'étais mélangé, un peu triste, un peu content, la guerre froide finie que je me disais, on va finalement régler les problémes du monde, enrayer la misére et la pauvreté, là où justement l'idéologie communiste à échoué.
Vous rappelez-vous que le communisme était une bonne idée ? C'était une bonne idée. Un idéal de justice sociale, un projet planétaire de redistribution de la richesse collective. Hélas, cette idée n'a pas fonctionné, elle a fait le malheur des peuples qui l'ont épousé.
Aujourd'hui, nous vivons l'autre idée, l'unique et la seule qui gouverne, celle de la banque mondiale et du fond monétaire international. Cette idée prétend éliminer la pauvreté en convertissant les économies des pays pauvres au néolibéralisme. On dit à ces pays: vous n'avez pas le choix, la condition de nos prêts c'est l'économie de marché, le modèle néolibéral, c'est ça ou rien du tout, c'est ça ou pas un sou, c'est ça ou vous restez dans votre misére.
Au Pérou, au Brésil, en Bolivie au Viêt-nam, en Algérie, dans les républiques de l'ancien bloc soviétique, dans plus de cent pays, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international imposent en ce moment même l'idéologie néo-libérale. Exactement comme les communistes imposaient leur modèle aux Polonais, aux Hongrois et autres Bulgares. La Banque mondiale et le FMI ont installé leurs bureaux dans les édifices gouvernementaux des pays qu'ils « aident », le plus près possible du ministére des Finances, et ce sont des technocrates de Washington qui établissent les priorités économiques des Polonais, des Hongrois, des Bulgares, des Somaliens, des Rwandais, des Indiens et autres algériens.
Quand, sur une planète donnée, une idée se retrouve toute seule, quand le modèle qu'elle propose devient l'unique modèle qui détermine cette planète, quand l'adhésion à cette idée se fait sous la menace, quand les gardiens et les technocrates de cette idée sont presque partout au pouvoir, quand tout cela arrive, c'est que cette idée est devenue idéologie.
Le totalitarisme se réclame toujours d'une idéologie.
Novembre 1989, le mur de Berlin tombe et avec lui l'illusion que nous étions du bon côté. Il commence à apparaître qu'il n'y avait pas un bon et un mauvais côté. Il y avait deux idéologies également totalitaires.
Il n'y en a plus qu'une.
On pourrait fouiller davantage le livre vert de kadhafi, la troisiéme voie universelle , mais bon, ça prend un volontaire. Non ! pas moi .
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