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L'Algérie veut accroître sa production céréalière

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  • L'Algérie veut accroître sa production céréalière

    Pour dimunuer sa dépendance à l'importation céréalière, l'Algérie a pour ambition de porter sa production céréalière de 35 millions de quintaux actuellement à 45 millions de quintaux d'ici 2009. Saïd Barkat, le ministre de l'Agriculture a expliqué que cette accroissement de production céréalières serait consécutive à une augmentation d'hectares supplémentaires destinés à la céréaliculture.

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    L’Algérie devrait accroître sa production céréalière de10 millions de quintaux d’ici à 2009, selon le ministre de l’Agriculture et du Développent rural, M. Saïd Barkat. «La production céréalière, qui tourne actuellement autour de 35 millions de quintaux, va certainement augmenter puisque des hectares supplémentaires pour la céréaliculture vont entrer en production et l’on devrait atteindre 45 millions de quintaux de céréales pour un besoin national de 60 millions de quintaux», a-t-il déclaré lundi lors d’une conférence de presse tenue au siège de son ministère.

    M. Barkat a néanmoins averti que l’Algérie figurera encore parmi les gros importateurs de céréales. L’augmentation de la production permettra d’atténuer notre dépendance vis-à-vis de l’étranger. La facture des importations nationales de céréales a atteint 1,4 milliard de dollars en 2005 et 1,387 milliard en 2004, selon les statistiques douanières.

    M. Barkat s’est félicité des résultats du Plan national de développement agricole et rural (PNDAR) en matière de production céréalière. «Avant la mise en oeuvre du PNDAR, la moyenne de cette production céréalière était de 15 millions de quintaux.

    Elle est de 35 millions actuellement et devrait atteindre 45 millions en 2009», a-t-il argué. Le ministre a évoqué, par ailleurs, l’excédent réalisé en 2005 de certains produits, notamment la production de la pomme de terre qui a enregistré un surplus de 500 000 tonnes et la production des dattes dont l’excédent a atteint 516 000 tonnes.

    «L’exportation de la moitié de cet excédent pourrait générer au pays des recettes de plus de 2 milliards de dollars», a-t-il supposé. Le secteur de l’agriculture qui représente 8 % du PNB (produit national brut), a consommé depuis la mise en oeuvre du PNDAR en 2000 jusqu’à la fin de 2005, quelque 217 milliards de dinars, a annoncé M. Barkat tout en précisant que ce montant provenant des différents fonds créés par l’Etat pour développer l’agriculture a été consommé à 96%.

    «Nous avons consommé pratiquement tout l’argent dont disposaient ces fonds, notamment le Fonds national d’aide à l’agriculture, le Fonds de la steppe et celui de la mise en valeur des terres, mis à part des reliquats». L’impact macroéconomique de ce programme pendant cette période s’est traduit également, selon le ministre, par la création de 955 000 emplois dont 132 500 pour la seule année 2005.

    Le nombre des exploitations agricoles concernées par ce programme ont atteint entre 2000 et 2005 le chiffre de 348 000 et les superficies de terres mises en valeur sont de 488 000 hectares, selon Barkat qui a précisé que la superficie plantée durant cette période était de 463 700 hectares.

    Le ministre a ajouté que durant les six dernières années, son secteur a pu réaliser 383 unités de valorisation, 76 500 hectares de plantations forestières et 164 200 de plantations pastorales pour protéger les ressources naturelles.

    Ce programme, qui a eu un impact sur les infrastructures rurales, a également permis, depuis sa mise en oeuvre en 2000 de dynamiser et de créer notamment 22 113 entreprises de services et de désenclaver plusieurs régions.

    Par Le Jeune Indépendant
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