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La coopération entre les marines algérienne et française est nécessaire

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  • La coopération entre les marines algérienne et française est nécessaire

    A l’issue des exercices baptisés «Raïs Hamidou» entre les marines de guerre algérienne et française, le vice-amiral français Yann Tainguy a tenu une conférence de presse hier à bord de la frégate Germinal F735, qui a accosté à la façade maritime d’Alger.

    L’amiral Tainguy s’est dit «satisfait du résultat de ces exercices» entre les forces navales des deux pays.

    Ces exercices, qui se poursuivent pour la cinquième année consécutive entre les marines algérienne et française, «s’améliorent d’année en année et démontrent que la coopération entre nos deux pays est quelque chose de bien nécessaire».

    Consécutivement à l’accroissement du trafic maritime, la Méditerranée est sujette à des risques et a des menaces d’ordre sécuritaire, dont bon nombre ne peuvent pas être réglées par les Etats de manière séparée, a indiqué l’amiral, qui citera les accidents, la pollution et les activités illicites.

    Avant de souligner le besoin des Etats riverains de la Méditerranée à s’entraîner de manière conjointe afin d’y faire face, à la demande des autorités politiques. C’est donc de ces situations-là que sont «tirés les enseignements dans le but d’être prêts pour agir ensemble face à la menace en mer».

    Confirmant le caractère théorique de ces exercices, car pour l’instant il n’y a pas eu de catastrophe majeure nécessitant l’intervention conjointe de marines des deux pays, il a toutefois mis en garde, que l’on n’est jamais à l’abri de catastrophes.

    Parmi ces risques, il citera ceux relatifs à la météorologie, à la sécurité maritime, au vu du nombre de navires qui augmente, faisant croître celui des accidents et aux menaces liées à l’environnement puisque certains bateaux qui font du déballastage en mer, la pollution tellurique, ainsi que les activités illicites liées au transport de marchandises, la menace terroriste et les trafics en tout genre : armes, drogue et immigration clandestine.

    Les exercices «Raïs Hamidou» mis en œuvre par la frégate Germinal F735, un bâtiment de 2 600 tonnes et de 93,5 mètres de long sur 14 m de large, et équipé d’un lance-missiles de type «Exocet» et de deux canons, a nécessité un montage complexe, dont trois rencontres et un dialogue permanent entre les deux pays afin de pouvoir optimiser les moyens mis en œuvre, a expliqué l’amiral. Les résultats de cet investissement sont très intéressants, a-t-il ajouté, précisant, que «les marines des deux pays ont réglé les problèmes de communication en utilisant une panoplie de moyens, de surcroît sécurisés».

    «C’est une très grande avancée», a-t-il dit, «en dépit des quelques petites pannes, notamment de l’hélicoptère de la frégate». «En trois semaines d’exercices, la capacité d’évolution est très bonne», a poursuivi l’amiral, indiquant qu’«il n’y avait pas de difficultés rédhibitoires».

    Pour rappel, ces exercices en mer ont mis en œuvre, côté français, la frégate Germinal F735, dotée d’un équipage de 12 officiers, 49 sous-officiers et 22 matelots, appuyés par un hélicoptère de type «Panther», un avion de patrouille maritime «Atlantique 2» et un groupe de fusiliers marins de la base militaire de Toulon (France).

    Du côté de la marine nationale algérienne, étaient engagés le bâtiment de débarquement et de soutien logistique (BDSL) Kalaat Beni Hammad 492, le navire lance-missiles Chihab 252, une unité de soutien logistique, Mourafak 261, une vedette de sauvetage, un avion de reconnaissance maritime et un groupe de fusiliers marins.

    Par La Tribune
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