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L'accident aurait pu être beaucoup plus tragique. Les rivalités entre bandes ont fait une victime collatérale à Marseille. Une fillette de douze ans a été blessée à la jambe par une balle perdue, lors d'une fusillade vendredi en fin d'après midi dans le quartier de la Belle-de-Mai, dans le troisième arrondissement de la cité phocéenne. La fillette a été transportée à l'hôpital de la Timone, ses jours ne sont pas en danger.
La victime se trouvait près du groupe de personnes sur lesquels le tireur a ouvert le feu. Il est arrivé dans une voiture, en compagnie d'un autre homme. Il est sorti du véhicule et a fait feu à plusieurs reprises sur le groupe visé, qui discutait rue Hoche, avant de prendre la fuite avec son complice.
Les policiers de la brigade anti-criminalité Nord ont relevé sur les lieux des indices qui n'ont pas permis d'identifier les personnes visées. Selon une source à la Sûreté départementale, cet acte illustre sans doute un début de tensions entre bandes lié au trafic de stupéfiants.
«Les fusillades ne sont plus ciblées»
«Les fusillades ne sont plus ciblées comme pour le grand banditisme, maintenant on tire n'importe quand, en plein jour, sur des personnes innocentes», a dénoncé le secrétaire du syndicat de policiers Alliance dans les Bouches-du-Rhône, David-Olivier Reverdy.
Depuis janvier, des règlements de compte ont fait six morts à Marseille et autour, plus cinq tentatives au moins. La nouveauté: ils touchent les mafias d'Europe de l'Est, outre ceux plus classiques ensanglantant les cités et le grand banditisme, souligne le procureur de la République Jacques Dallest.
Un homme criblé de balles est mort jeudi soir aux urgences d'un hôpital marseillais où l'avaient déposé deux Arméniens, dont l'un est toujours en garde à vue. La victime s'est révélée être un Géorgien de 39 ans. Il était connu comme membre d'une association de «voleurs dans la loi» (ndlr : les mafias d'Europe de l'Est)
le figaro
La victime se trouvait près du groupe de personnes sur lesquels le tireur a ouvert le feu. Il est arrivé dans une voiture, en compagnie d'un autre homme. Il est sorti du véhicule et a fait feu à plusieurs reprises sur le groupe visé, qui discutait rue Hoche, avant de prendre la fuite avec son complice.
Les policiers de la brigade anti-criminalité Nord ont relevé sur les lieux des indices qui n'ont pas permis d'identifier les personnes visées. Selon une source à la Sûreté départementale, cet acte illustre sans doute un début de tensions entre bandes lié au trafic de stupéfiants.
«Les fusillades ne sont plus ciblées»
«Les fusillades ne sont plus ciblées comme pour le grand banditisme, maintenant on tire n'importe quand, en plein jour, sur des personnes innocentes», a dénoncé le secrétaire du syndicat de policiers Alliance dans les Bouches-du-Rhône, David-Olivier Reverdy.
Depuis janvier, des règlements de compte ont fait six morts à Marseille et autour, plus cinq tentatives au moins. La nouveauté: ils touchent les mafias d'Europe de l'Est, outre ceux plus classiques ensanglantant les cités et le grand banditisme, souligne le procureur de la République Jacques Dallest.
Un homme criblé de balles est mort jeudi soir aux urgences d'un hôpital marseillais où l'avaient déposé deux Arméniens, dont l'un est toujours en garde à vue. La victime s'est révélée être un Géorgien de 39 ans. Il était connu comme membre d'une association de «voleurs dans la loi» (ndlr : les mafias d'Europe de l'Est)
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