Tweet
Mieux tard que jamais....enfin!!! l'Onu, et le Parlement européen apres 5 ans de crime US, décident d'etre humains et demandent la fermeture du camp delta de Guantanamo.
Washington maltraite les détenus de Guantanamo, dénonce un rapport publié jeudi et rédigé par des experts indépendants désignés par la Commission des droits de l'Homme de l'Onu.
Mais La Maison Blanche a comme d'habitude, refusé de ceder aux pressions.
=======================================
Le document commandé à des experts indépendants condamne en outre toutes les techniques spéciales d'interrogatoire, dont certaines s'apparentent à de la torture et préconise un jugement rapide des détenus.
Juger rapidement les prisonniers de Guantanamo et fermer la base militaire américaine à Cuba. Telles sont les deux conclusions principales du rapport publié jeudi par cinq experts de l'ONU et qui avait été l'objet de plusieurs «fuites» cette semaine dans la presse américaine.
En 54 pages (annexes comprises), ce document préparé par des experts indépendants affirme précisément que les Etats-Unis doivent «fermer les installations de détention de Guantanamo Bay sans délai supplémentaire» et transférer éventuellement les détenus vers des prisons aux Etats-Unis avant leur procès.
Le rapport appelle en outre le gouvernement américain à «s'abstenir de toute pratique équivalant à de la torture ou à des traitements ou punitions cruels, dégradants ou inhumains» sur ces prisonniers. Tout cela alors que des clichés publiés mercredi par la télévision australienne SBS ont relancé le débat sur les sévices perpétrés dans la prison irakienne d'Abou Ghraib. «Toutes les techniques spéciales d'interrogatoire autorisées par le département de la Défense doivent être révoquées imédiatement», spécifient les auteurs du rapport. Selon le texte, «les conditions générales de détention» à Guantanamo «équivalent à un traitement inhumain (et) violent les droits à la santé» des prisonniers. Dans certains cas, les traitements infligés «s'apparentent à des cas de torture ».
La Maison Blanche a aussitôt rejeté le rapport par la voix de son porte-parole, Scott McClellan, qui a estimé que les prisonniers détenus sur la base de l'armée américaine à Cuba «sont de dangereux terroristes», et a nié toute forme de torture. Les militaires chargés du camp «traitent les détenus humainement», a-t-il assuré. Washington avait par avance dénigré le rapport ces derniers jours en faisant valoir que les experts onusiens ne s'étaient pas rendus sur la base de Guantanamo, où sont détenus environ 500 «ennemis combattants» capturés après les attentats du 11 septembre 2001 en dehors de tout cadre légal international, la plupart lors de l'offensive américaine en Afghanistan. Les experts avaient en effet renoncé à se rendre sur place car les Etats-Unis leur avaient refusé des entretiens en tête-à-tête avec les prisonniers.
La Maison Blanche a en outre laissé entendre que ces experts s'étaient laissés abuser. «Nous savons que les détenus membres d'Al-Qaeda ont été entraînés à répandre de fausses allégations», avait assuré Scott McClellan. Le rapport a été rédigé par des experts indépendants désignés par la Commission des droits de l'Homme de l'ONU, parmi lesquels le rapporteur spécial sur la torture Mandred Nowak et la président du comité sur la détention arbitraire, Leila Zerrougui.
Liberation.fr
Washington maltraite les détenus de Guantanamo, dénonce un rapport publié jeudi et rédigé par des experts indépendants désignés par la Commission des droits de l'Homme de l'Onu.
Mais La Maison Blanche a comme d'habitude, refusé de ceder aux pressions.
=======================================
Le document commandé à des experts indépendants condamne en outre toutes les techniques spéciales d'interrogatoire, dont certaines s'apparentent à de la torture et préconise un jugement rapide des détenus.
Juger rapidement les prisonniers de Guantanamo et fermer la base militaire américaine à Cuba. Telles sont les deux conclusions principales du rapport publié jeudi par cinq experts de l'ONU et qui avait été l'objet de plusieurs «fuites» cette semaine dans la presse américaine.
En 54 pages (annexes comprises), ce document préparé par des experts indépendants affirme précisément que les Etats-Unis doivent «fermer les installations de détention de Guantanamo Bay sans délai supplémentaire» et transférer éventuellement les détenus vers des prisons aux Etats-Unis avant leur procès.
Le rapport appelle en outre le gouvernement américain à «s'abstenir de toute pratique équivalant à de la torture ou à des traitements ou punitions cruels, dégradants ou inhumains» sur ces prisonniers. Tout cela alors que des clichés publiés mercredi par la télévision australienne SBS ont relancé le débat sur les sévices perpétrés dans la prison irakienne d'Abou Ghraib. «Toutes les techniques spéciales d'interrogatoire autorisées par le département de la Défense doivent être révoquées imédiatement», spécifient les auteurs du rapport. Selon le texte, «les conditions générales de détention» à Guantanamo «équivalent à un traitement inhumain (et) violent les droits à la santé» des prisonniers. Dans certains cas, les traitements infligés «s'apparentent à des cas de torture ».
La Maison Blanche a aussitôt rejeté le rapport par la voix de son porte-parole, Scott McClellan, qui a estimé que les prisonniers détenus sur la base de l'armée américaine à Cuba «sont de dangereux terroristes», et a nié toute forme de torture. Les militaires chargés du camp «traitent les détenus humainement», a-t-il assuré. Washington avait par avance dénigré le rapport ces derniers jours en faisant valoir que les experts onusiens ne s'étaient pas rendus sur la base de Guantanamo, où sont détenus environ 500 «ennemis combattants» capturés après les attentats du 11 septembre 2001 en dehors de tout cadre légal international, la plupart lors de l'offensive américaine en Afghanistan. Les experts avaient en effet renoncé à se rendre sur place car les Etats-Unis leur avaient refusé des entretiens en tête-à-tête avec les prisonniers.
La Maison Blanche a en outre laissé entendre que ces experts s'étaient laissés abuser. «Nous savons que les détenus membres d'Al-Qaeda ont été entraînés à répandre de fausses allégations», avait assuré Scott McClellan. Le rapport a été rédigé par des experts indépendants désignés par la Commission des droits de l'Homme de l'ONU, parmi lesquels le rapporteur spécial sur la torture Mandred Nowak et la président du comité sur la détention arbitraire, Leila Zerrougui.
Liberation.fr
Commentaire