L’Algérie boycotte une importante rencontre de l’Union pour la Méditerranée (UPM)
Mourad Allal
TSA
A moins de trois semaines du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Union pour la Méditerranée (UPM) prévu le 7 juin prochain à Barcelone (Espagne), l’Algérie continue de bouder les rencontres de cette instance. Le 27 mai se tiendra à Marseille un forum sur l’investissement et le financement des projets en Méditerranée dans le cadre de l’UPM. La quasi-totalité des pays marquera sa présence sauf l’Algérie.
Des figures importantes du monde politico-diplomatique euro-méditerranéen prendront part à la rencontre. « De nombreuses personnalités sont attendues à ce forum, parmi lesquelles Christine Lagarde, Ministre française de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, Rachid Mohamed Rachedi, ministre Egyptien du Commerce et de l’Industrie, Stéfan Fule, Commissaire européen à l’Elargissement et à la politique de voisinage, Anne-Marie Idrac, Secrétaire d’Etat français au commerce extérieur, Stefania Gabrielle Anastasia Craxi, Secrétaire d’Etat italien aux affaires étrangères, Ahmad Masadeh, secrétaire général de l’UPM, Lino Cardarelli, secrétaire général adjoint aux financements de projet de l’UPM, Henri Guaino, Conseiller spécial du président de la République Française, chef de la mission interministérielle de l’UPM », selon un communiqué rendu public aujourd’hui.
De la rive sud de la Méditerranée, des pays comme le Maroc, la Jordanie, la Tunisie, le Liban, compteront des représentants de haut niveau notamment des établissements bancaires et financiers ayant des potentialités pour financer des projets de l’UPM. L’Egypte, qui assure avec la France la coprésidence de l’UPM, sera représentée au niveau ministériel.
Axé sur le financement des projets d’investissement dans l’espace méditerranéen, le forum de Marseille sera également marqué par la présence de nombreux établissements financiers des pays arabes comme la banque marocaine Attijariwafa, la société financière libanaise Kafalat et la société émiratie de capital investissement Abraaj. Mais aucun organisme financier ni algérien ne sera présent.
Pourtant, tenant compte de l’aisance financière du pays dans la conjoncture actuelle (plus de 140 milliards de dollars de réserves de change), l’Algérie est bien placée dans la région pour s’impliquer dans le financement des projets de l’UPM.
17/05/2010 \
Mourad Allal
TSA
A moins de trois semaines du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Union pour la Méditerranée (UPM) prévu le 7 juin prochain à Barcelone (Espagne), l’Algérie continue de bouder les rencontres de cette instance. Le 27 mai se tiendra à Marseille un forum sur l’investissement et le financement des projets en Méditerranée dans le cadre de l’UPM. La quasi-totalité des pays marquera sa présence sauf l’Algérie.
Des figures importantes du monde politico-diplomatique euro-méditerranéen prendront part à la rencontre. « De nombreuses personnalités sont attendues à ce forum, parmi lesquelles Christine Lagarde, Ministre française de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, Rachid Mohamed Rachedi, ministre Egyptien du Commerce et de l’Industrie, Stéfan Fule, Commissaire européen à l’Elargissement et à la politique de voisinage, Anne-Marie Idrac, Secrétaire d’Etat français au commerce extérieur, Stefania Gabrielle Anastasia Craxi, Secrétaire d’Etat italien aux affaires étrangères, Ahmad Masadeh, secrétaire général de l’UPM, Lino Cardarelli, secrétaire général adjoint aux financements de projet de l’UPM, Henri Guaino, Conseiller spécial du président de la République Française, chef de la mission interministérielle de l’UPM », selon un communiqué rendu public aujourd’hui.
De la rive sud de la Méditerranée, des pays comme le Maroc, la Jordanie, la Tunisie, le Liban, compteront des représentants de haut niveau notamment des établissements bancaires et financiers ayant des potentialités pour financer des projets de l’UPM. L’Egypte, qui assure avec la France la coprésidence de l’UPM, sera représentée au niveau ministériel.
Axé sur le financement des projets d’investissement dans l’espace méditerranéen, le forum de Marseille sera également marqué par la présence de nombreux établissements financiers des pays arabes comme la banque marocaine Attijariwafa, la société financière libanaise Kafalat et la société émiratie de capital investissement Abraaj. Mais aucun organisme financier ni algérien ne sera présent.
Pourtant, tenant compte de l’aisance financière du pays dans la conjoncture actuelle (plus de 140 milliards de dollars de réserves de change), l’Algérie est bien placée dans la région pour s’impliquer dans le financement des projets de l’UPM.
17/05/2010 \
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