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Kadhafi déplore le conflit du Sahara et évoque Hassan II
Le colonel libyen, Mouammar Kadhafi, président en exercice de la ligue arabe et de l’Union du Maghreb arabe, a qualifié le conflit du Sahara occidental entre l’Algérie et le Maroc "d’anormal", estimant qu’il constitue "une blessure douloureuse et torpille l’UMA".
Dans sa rencontre avant-hier avec une délégation algérienne, Kadhafi a déclaré : "je suis actuellement président en exercice de l’UMA depuis combien d’années, parce qu’elle ne s’est pas réunie depuis pour qu’il y ait un changement de présidence ; le problème du Sahara se dresse devant nous".
Mouammar Kadhafi a exprimé une position politique, "pouvant-être acceptable", consistant à accorder aux Sahraouis leur droit à l’autodétermination, indiquant, "nous sommes tous d’accord, et le monde aussi, qu’il n’y a pas un groupe de personnes, envahi, opprimé ou annexé contre sa volonté, l’autodétermination est un principe mondial".
Aux yeux du colonel libyen, "le peuple sahraoui est libre. S’il veut être une partie du Maroc, dans un référendum sous l’égide des Nations-Unies, c’est parfait…s’ils veulent être Marocains, et partie du royaume marocain, on ne peut s’y opposer …et s’ils souhaitent être indépendants, on ne doit pas s’y opposer non plus…nous n’avons pas le droit de leur imposer de ne pas être indépendants".
Il a, par ailleurs, indiqué que "l’autodétermination et le référendum ont été posés avant que le problème ne resurgisse par la suite, pour constituer un prétexte pour les différentes parties. Le problème est actuellement dans une impasse, car sans référendum, il n’y aura pas de solution…et la blessure ne sera pas cicatrisée".
Kadhafi s’est adressé aux Algériens en ces termes : "je voudrais qu’on fasse des pressions dans cette direction. Moi-même, lorsque je discutais avec le roi du Maroc, Hassen II, que Dieu ait son âme, il me confiait, si les Sahraouis me disent que nous ne sommes pas Marocains, je ne peux pas les accepter, il n’est pas possible que je les accepte, car, s’ils disent que nous ne sommes pas avec vous, comment voulez-vous qu’on accepte des personnes qui nous disent, nous ne vous voulons pas, nous ne vous aimons pas".
Il s’est, également, interrogé : "comment un Arabe peut-il tuer un autre Arabe ? Que dire d’un Arabe qui vit dans une seule région, le Sahara, au Maroc, en Algérie ou en Mauritanie…comment peut-on s’entretuer ? C’est interdit…il ne faut que vous reveniez aux armes, c’est le référendum qui doit trancher".
Mouammar Kadhafi a, d’autre part, appelé le peuple algérien a demander réparation de la France pour la période coloniale, à l’instar des dédommagements versés par l’Italie à la Libye.
Le colonel libyen a encore réaffirmé que la "nation arabe est unique", récusant "les appellations erronées, employées en Afrique du Nord, de Berbères et Arabes, ou d’Amazighs et Arabes", faisant remarquer, "nous ne reconnaissons pas les minorités d’Afrique du Nord, il n 'y a pas de deuxième minorité, c’est une seule nation, et les Berbères sont même plus arabes que les Arabes. Ce sont là des vérités historiques, entretenues par la colonisation, qui a mis en place un congrès amazigh. Il est étonnant que son président soit algérien, et qu’il comprend sept personnes uniquement établies en France. Il s’agit là de la politique de "diviser, pour régner", dans la mesure où ils ont exploité le fossé entre Arabes et Berbères", signalant que "les habitants d’Afrique du Nord sont issus d’al-jazira al-arabya, et étaient des ennemis pour les Romains, et se sont retranchés dans les montagnes pour fuir les Romains qui les ont attaqués par la mer".
Kadhafi a exprimé son souhait en vue de créer l’Union arabe, ou les Etats-Unis arabes, une idée qui sera soumise, a-t-il indiqué, au prochain sommet arabe.
Sources : gnet.tn
Dans sa rencontre avant-hier avec une délégation algérienne, Kadhafi a déclaré : "je suis actuellement président en exercice de l’UMA depuis combien d’années, parce qu’elle ne s’est pas réunie depuis pour qu’il y ait un changement de présidence ; le problème du Sahara se dresse devant nous".
Mouammar Kadhafi a exprimé une position politique, "pouvant-être acceptable", consistant à accorder aux Sahraouis leur droit à l’autodétermination, indiquant, "nous sommes tous d’accord, et le monde aussi, qu’il n’y a pas un groupe de personnes, envahi, opprimé ou annexé contre sa volonté, l’autodétermination est un principe mondial".
Aux yeux du colonel libyen, "le peuple sahraoui est libre. S’il veut être une partie du Maroc, dans un référendum sous l’égide des Nations-Unies, c’est parfait…s’ils veulent être Marocains, et partie du royaume marocain, on ne peut s’y opposer …et s’ils souhaitent être indépendants, on ne doit pas s’y opposer non plus…nous n’avons pas le droit de leur imposer de ne pas être indépendants".
Il a, par ailleurs, indiqué que "l’autodétermination et le référendum ont été posés avant que le problème ne resurgisse par la suite, pour constituer un prétexte pour les différentes parties. Le problème est actuellement dans une impasse, car sans référendum, il n’y aura pas de solution…et la blessure ne sera pas cicatrisée".
Kadhafi s’est adressé aux Algériens en ces termes : "je voudrais qu’on fasse des pressions dans cette direction. Moi-même, lorsque je discutais avec le roi du Maroc, Hassen II, que Dieu ait son âme, il me confiait, si les Sahraouis me disent que nous ne sommes pas Marocains, je ne peux pas les accepter, il n’est pas possible que je les accepte, car, s’ils disent que nous ne sommes pas avec vous, comment voulez-vous qu’on accepte des personnes qui nous disent, nous ne vous voulons pas, nous ne vous aimons pas".
Il s’est, également, interrogé : "comment un Arabe peut-il tuer un autre Arabe ? Que dire d’un Arabe qui vit dans une seule région, le Sahara, au Maroc, en Algérie ou en Mauritanie…comment peut-on s’entretuer ? C’est interdit…il ne faut que vous reveniez aux armes, c’est le référendum qui doit trancher".
Mouammar Kadhafi a, d’autre part, appelé le peuple algérien a demander réparation de la France pour la période coloniale, à l’instar des dédommagements versés par l’Italie à la Libye.
Le colonel libyen a encore réaffirmé que la "nation arabe est unique", récusant "les appellations erronées, employées en Afrique du Nord, de Berbères et Arabes, ou d’Amazighs et Arabes", faisant remarquer, "nous ne reconnaissons pas les minorités d’Afrique du Nord, il n 'y a pas de deuxième minorité, c’est une seule nation, et les Berbères sont même plus arabes que les Arabes. Ce sont là des vérités historiques, entretenues par la colonisation, qui a mis en place un congrès amazigh. Il est étonnant que son président soit algérien, et qu’il comprend sept personnes uniquement établies en France. Il s’agit là de la politique de "diviser, pour régner", dans la mesure où ils ont exploité le fossé entre Arabes et Berbères", signalant que "les habitants d’Afrique du Nord sont issus d’al-jazira al-arabya, et étaient des ennemis pour les Romains, et se sont retranchés dans les montagnes pour fuir les Romains qui les ont attaqués par la mer".
Kadhafi a exprimé son souhait en vue de créer l’Union arabe, ou les Etats-Unis arabes, une idée qui sera soumise, a-t-il indiqué, au prochain sommet arabe.
Sources : gnet.tn
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