Le succès incontestable de l’organisation de la Coupe du monde encourage les autorités sud-africaines à imaginer une candidature pour les JO de 2020.
Après avoir été à la tête du premier pays africain à accueillir la Coupe du monde, Jacob Zuma se verrait bien être l’homme des premiers Jeux Olympiques sur le continent. « Je suis sûr qu’on pourrait gagner, déclare le président sud-africain. Je vais l’inscrire sur notre agenda parce que c’est important de faire venir chez nous des gens du monde entier. »
Déjà en 1997, la ville du Cap avait fini troisième derrière Athènes et Rome pour les Jeux Olympiques de 2004. Mais après la Coupe du monde, la donne semble bien différente. « Il y a toujours eu des spéculations sur la capacité de l’Afrique à accueillir un tel événement sportif, explique Tubby Reddy, le président du comité olympique sud-africain. Je crois que depuis le premier jour, on a montré au monde que cette Coupe du monde était un succès. Bien sûr que cela va nous aider… »
Pour l’instant, rien n’est officiel. Le comité olympique sud-africain doit se réunir de nouveau avec le gouvernement pour envisager définitivement des candidatures. Deux villes côtières pourraient entrer en compétition : Le Cap et Durban, l’altitude de Johannesburg (1500 mètres) jouant en la défaveur de la capitale économique.
Dans le pays pourtant, cette annonce fait grincer des dents. Certains jugent « un peu précoce » une telle candidature. Car si l’Afrique du Sud peut faire valoir ses stades flambant neufs auprès du Comité International Olympique (CIO), l’organisation d’un tel événement, en tout point supérieure à celle d’une Coupe du monde de football, nécessiterait encore de lourds investissements. « Je crains qu’après la fête du Mondial, qui a coûté plus de trois milliards d’euros au pays, les Sud-Africains aient la gueule de bois, explique Gary van Staden, analyste politique. Il faudrait peut être attendre de voir les bénéfices matériels et humains que la compétition va réellement engendrer avant de faire de telles annonces. »
Le vote final sur la ville-hôte des JO 2020 interviendra en 2013. Les Sud-africains auront donc le temps de faire les comptes. Mais pour accueillir les premiers Jeux Olympiques sur le continent, la concurrence s’annonce rude, et notamment avec le Maroc : Rabat et Casablanca au Maroc pourraient également être candidates. Le Maroc, déjà challengeur de l’Afrique du sud pour l’obtention de la Coupe du monde 2010…
RMC
Après avoir été à la tête du premier pays africain à accueillir la Coupe du monde, Jacob Zuma se verrait bien être l’homme des premiers Jeux Olympiques sur le continent. « Je suis sûr qu’on pourrait gagner, déclare le président sud-africain. Je vais l’inscrire sur notre agenda parce que c’est important de faire venir chez nous des gens du monde entier. »
Déjà en 1997, la ville du Cap avait fini troisième derrière Athènes et Rome pour les Jeux Olympiques de 2004. Mais après la Coupe du monde, la donne semble bien différente. « Il y a toujours eu des spéculations sur la capacité de l’Afrique à accueillir un tel événement sportif, explique Tubby Reddy, le président du comité olympique sud-africain. Je crois que depuis le premier jour, on a montré au monde que cette Coupe du monde était un succès. Bien sûr que cela va nous aider… »
Pour l’instant, rien n’est officiel. Le comité olympique sud-africain doit se réunir de nouveau avec le gouvernement pour envisager définitivement des candidatures. Deux villes côtières pourraient entrer en compétition : Le Cap et Durban, l’altitude de Johannesburg (1500 mètres) jouant en la défaveur de la capitale économique.
Dans le pays pourtant, cette annonce fait grincer des dents. Certains jugent « un peu précoce » une telle candidature. Car si l’Afrique du Sud peut faire valoir ses stades flambant neufs auprès du Comité International Olympique (CIO), l’organisation d’un tel événement, en tout point supérieure à celle d’une Coupe du monde de football, nécessiterait encore de lourds investissements. « Je crains qu’après la fête du Mondial, qui a coûté plus de trois milliards d’euros au pays, les Sud-Africains aient la gueule de bois, explique Gary van Staden, analyste politique. Il faudrait peut être attendre de voir les bénéfices matériels et humains que la compétition va réellement engendrer avant de faire de telles annonces. »
Le vote final sur la ville-hôte des JO 2020 interviendra en 2013. Les Sud-africains auront donc le temps de faire les comptes. Mais pour accueillir les premiers Jeux Olympiques sur le continent, la concurrence s’annonce rude, et notamment avec le Maroc : Rabat et Casablanca au Maroc pourraient également être candidates. Le Maroc, déjà challengeur de l’Afrique du sud pour l’obtention de la Coupe du monde 2010…
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