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Ingrid Betancourt demande réparation

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  • Ingrid Betancourt demande réparation

    La demande d’Ingrid Betancourt a surpris toute la Colombie. Et pas en de bons termes. Retenue en otage pendant plus de six ans par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avant d'être secourue par l'armée, la franco-colombienne demande aujourd’hui réparation pour le préjudice moral et financier. L’ex-otage, âgée de 48 ans, estimerait que son enlèvement ait été en partie causé par l’incurie des services de sécurité du gouvernement. Ingrid Betancourt réclame 12,5 millions de pesos colombiens, soit 5,2 millions d’euros, de dommages-intérêts à l'Etat à titre de compensation pour les effets traumatiques et les pertes de revenus liés à sa captivité dans la jungle. L’ancienne sénatrice a déposé, le 30 juin dernier, une requête appelant le gouvernement à accepter une conciliation extrajudiciaire sous peine de la voir saisir la justice administrative du pays, selon le ministère colombien de la Défense. L'ex-otage justifie cette demande par les dommages matériels, physiques et psychologiques subis par elle, mais aussi ses enfants Mélanie et Lorenzo Delloye, sa mère Yolanda Pulecio, sa soeur Astrid et son père, mort durant sa captivité.
    Le ministère a aussitôt fait valoir qu'elle ne pouvait à aucun titre imputer la responsabilité de son rapt à l'Etat. Ingrid Betancourt avait été enlevée par les Farc dans le département de Caqueta, alors qu'elle faisait campagne comme candidate à l'élection présidentielle de 2002. Des responsables de la sécurité lui auraient à l’époque, déconseillé de pénétrer dans cette zone rurale au sud-est du pays, que se disputaient l'armée et les guérilleros. Ingrid Betancourt estime quant à elle que les membres des forces de l'ordre chargés de sa sécurité, sont responsables de son enlèvement, rapporte l’une des principales radios colombiennes, Radio Caracol qui s’est procuré la requête . Dans ce document de 55 pages, Ingrid Betancourt affirme que plusieurs militaires lui avaient garanti, ce tragique 23 février, qu'elle ne courait aucun risque sur la route où elle a été enlevée.
    Un «coup de poignard»

    En Colombie, la nouvelle a été très mal accueillie. «Le ministère de la Défense est surpris et contrarié par cette demande, d'autant plus que les forces publiques ont fait preuve de zèle en préparant et en exécutant l'opération de secours», souligne un communiqué ministériel. «Des hommes et des femmes des forces armées ont risqué leur vie en cherchant à rendre leur liberté aux otages au cours d'une opération qu'Ingrid Betancourt elle-même a qualifiée de 'parfaite'», ajoute le communiqué. Le 2 juillet 2008, elle avait été libérée lors de l'opération «Jaque», avec trois Américains et onze militaires par un commando de l'armée colombienne dont les membres s'étaient fait passer pour les employés du CICR. Deux jours plus tard, Ingrid Betancourt avait évoqué «l'héroïsme» des soldats qui avaient participé à sa libération, lors d’une cérémonie officielle au ministère de la Défense. Si le chef de l’Etat colombien Alvaro Uribe a refusé pour le moment de se prononcer sur cette affaire, son vice-président Francisco Santos a évoqué un «coup de poignard».
    «Ingrid est injuste avec la Colombie», a vivement réagi de son côté le sénateur de gauche Gustavo Petro. «Les Farc sont les auteurs de l’enlèvement, pas l’État, et si elle libre aujourd’hui, c’est grâce à une opération militaire. C'est l'Etat qui lui a rendue sa liberté», a estimé cet ancien candidat à la présidentielle. Dans un communiqué, l’avocat d’Ingrid Betancourt a tenu à rappeler que sa cliente n’avait pas engagé de procédure contre l’Etat, et a réaffirmé sa considération profonde pour le gouvernement colombien ainsi qu’aux forces armées du pays. Dans ce communiqué, Ingrid Betancourt et son conseil Gabriel Devis estiment que cette conciliation est une «manière d’aider à réfléchir aux mécanismes de la protection offerte par l’Etat colombien aux victimes du terrorisme» et espèrent «que ce débat permettra de sensibiliser la société aux dommages moraux subis par les familles des victimes d'enlèvement et de la légitimité de leur réparation».
    Clément Mathieu.Parismatch.com

  • #2
    On lui a déjà collé le nom de "Ingrate" Betancourt

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    • #3
      le gouvernement colombien pour lequel j ai aucune considération devrait lui envoyer avant tout la facture
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        C'est franchement mesquin de la part de la franco-colombienne !
        Dire qu'il y a des gens qui ont risqué leur vie pour la libérer !

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        • #5
          Et s"il la remettait ... au FARC ?

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          • #6
            elle vient de retirer sa demande.

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            • #7
              Et s"il la remettait ... au FARC ?
              Pense-tu ! Ils s'en sont débarassés ce n'est pas pour s'encombrer de nouveau avec...

              Je suppose que personne n'a oublié la manière dont la dame a été libérée...au nez et à la barbe des FARC sur leur propre territoire. Ils ont dû abuser de la feuille de coca sans doute...et prière de gober cette histoire rocambolesque.

              Elle est gonflée de réclamer une réparation alors qu'elle s'est mise elle-mise dans la mouise en s'aventurant en zone dangereuse.
              « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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