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Cinq milliards de dollars transférés annuellement par les émigrés

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  • Cinq milliards de dollars transférés annuellement par les émigrés

    Les immigrés algériens envoient annuellement entre 4 à 5 milliards de dollars vers l'Algérie. Cependant, seuls 2,8 milliards de dollars passent par le circuit bancaire, nous a indiqué hier Mohamed Musette, sociologue et chercheur au Centre de recherche en économie appliquée au développement (Cread).

    L'absence d'agences bancaires algériennes à l'étranger et les coûts élevés des transferts restent les principales raisons qui dissuadent les immigrés à transférer leur argent par voie bancaire. Il précisera que «le coût des transferts de fonds reste trop élevé, atteignant souvent 10% de la somme transférée».

    Le circuit favorisé jusque-là reste l'«informel» que le chercheur ne préfère pas le nommer ainsi car «le fait que la personne envoie l'argent à sa famille sans passer par la banque n'est pas un acte illégal». Il notera au passage que le manque de confiance dans le circuit bancaire reste aussi un facteur dissuasif.

    Depuis quelque temps, certains immigrés transfèrent leurs fonds par le biais d'associations de micro-finance qui activent comme des mutuelles et se chargent de transférer les montants à leur famille en Algérie.

    Ces associations existant déjà dans quelques villes françaises doivent, selon M. Musette, être multipliées pour mieux prendre en charge le transfert de fonds opéré par la communauté algérienne à l'étranger. A propos de la création d'agences bancaires à l'étranger, le chercheur a mis l'accent sur la rentabilité d'un tel projet. Certes, le Maroc, par exemple, a créé des agences bancaires à l'étranger qui ont accusé des pertes mais qui ont bénéficié, parallèlement, du soutien financier de l'Etat.

    En favorisant le circuit «informel», les montants transférés par les immigrés algériens ne sont pas comptabilisés officiellement. Suite à cette situation, l'Algérie est placée derrière plusieurs pays de la rive sud de la Méditerranée en termes de montants transférés. Or, en prenant en considération les montants qui ne passent pas par le circuit bancaire, cela pourrait placer l'Algérie parmi les pays qui enregistrent d'importants fonds transférés.

    Par ailleurs, le transfert de fonds dépasse les investissements étrangers directs et l'aide européenne au développement. Mais, cette manne financière n'est pas capitalisée au profit du pays, regrettent des économistes.

    karima.S
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    «Il existe 4 millions de comptes en devises en Algérie»

    Le nombre de comptes en devises actifs au niveau des banques algériennes toutes catégories confondues s'élève actuellement à 4 millions. C'est ce que nous apprend le délégué général de l'Association des banques et des établissements financiers (Abef), Abderrahmane Benkhalfa, contacté hier par nos soins.

    M. Benkhalfa a tenu à préciser que ces comptes en devises sont gérés suivant la réglementation bancaire en vigueur en Algérie. «Toutes les banques et établissements financiers sont régis par la même réglementation», a-t-il soutenu, sous-entendant qu'en matière de réglementation, il n'y a pas de différence entre les banques publiques et celles relevant du domaine privé.

    D'autre part, et pour revenir aux quatre millions de comptes en devises ouverts au niveau des banques algériennes, il va sans dire que ces derniers sont exploités en majorité par des parents d'émigrés, c'est-à-dire des membres des familles de la communauté algérienne basée à l'étranger. Interrogé sur la possibilité pour les banques algériennes, en particulier celles du secteur public,

    d'ouvrir des guichets à l'étranger en vue d'une part de se rapprocher davantage de la communauté algérienne et d'encourager d'autre part les opérations de transfert de la devise, le délégué de l'Abef s'est montré peu prolixe à ce sujet.

    «L'ouverture des guichets pour les banques algériennes à l'étranger relève des seules prérogatives de la Banque d'Algérie», nous a en effet signifié le représentant de l'Abef sans vouloir fournir davantage de détails. Contactés en vue d'obtenir de plus amples informations à ce sujet, les responsables de la Banque d'Algérie étaient injoignables.

    Aoudia.k
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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    • #3
      à propos de l'épargne de la communauté algérienne à l'étranger

      Salah Mouhoubi, docteur en économie et ancien cadre de la Banque d'Algérie, affirme sans ambages qu'il est impératif pour l'Algérie de disposer de l'épargne de la devise auprès de notre communauté basée à l'étranger.

      «L'Algérie dispose d'une importante communauté basée à l'étranger et notre pays devra encourager l'épargne de la devise auprès de celle-ci dans l'objectif de mieux développer le pays», dira-t-il. Pour ce faire, la première condition sine qua non mise en l'avant par l'économiste Mouhoubi a trait au renforcement de la lutte contre le marché informel de la devise car, selon lui, «tout ce qui est informel constitue un véritable cancer pour notre économie nationale».
      La seconde condition édictée par notre interlocuteur est liée à la nécessité de mettre en place des structures adéquates qu'il faudrait implanter à l'étranger en vue justement de faciliter les opérations de transfert de la devise. En d'autres termes, il est donc nécessaire pour les banques algériennes de se doter de guichets opérationnels basés à l'étranger.

      Et ce n'est pas tout. En effet, pour bien réussir l'opération de transfert de devises, M. Mouhoubi a fait part de l'exigence d'une meilleure adaptation du système bancaire algérien à cette finalité.

      Une adaptation devant inclure entres autres une meilleure célérité des opérations de transfert, insiste-t-il. Ce dernier fera savoir aussi que dans le sillage de l'adaptation évoquée qu'il est préférable pour les banques algériennes de rémunérer les dépôts en devises effectués dans les comptes se trouvant à leur niveau, tout comme il serait judicieux, selon notre interlocuteur, de faciliter les opérations d'investissement en devises en Algérie.

      M. Mouhoubi rappellera, par ailleurs, que l'Algérie a tenté durant les années 70 de capter la devise auprès de la communauté algérienne basée à l'étranger et notamment en France où il y a eu institution d'un établissement financier dénommé l'Union méditerranéenne des banques, spécifiquement créée au profit de la communauté algérienne. «Malheureusement, cette banque a fermé ses portes au milieu des années 80», se désole encore M. Mouhoubi.
      عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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      • #4
        salam

        pour le nombre d'algeriens vivant à l'étranger je trouve que ce n'est pas assez comme revenu pour le pays ceci est mon avis

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        • #5
          Des immigrés qui travaillent comme des chiens pour faire quelques économies, et la transférer dans leur pays , et que une fois arriver dans les aéroports et les ports d'Algerie ils sont traités comme des chiens , alors que les criminels qui sont au pouvoir , se servent de l'argent du peuple sans respect.
          Faute de grives , nous mangeons des Merles

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          • #6
            pas assez...

            Mais toujour mieux que ceux qui eux font l'inverse , ils pille l'Algerie pour transferer des devises a l'étranger.
            "tout a été dit , tout reste a penser"
            Alain

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            • #7
              Cinq milliards de dollars transférés annuellement par les émigrés
              C'est bien. C'est un montant du niveau des revenus d'un pays. ça fait plaisir.
              le DRS contrôle toute la Galaxie

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