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Un agent de la DST parmi les otages francais au Niger

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  • Un agent de la DST parmi les otages francais au Niger

    Que cache «la réaction rapide et inconditionnelle» de la France dans la zone du Sahel et la mobilisation d’une centaine de militaires?
    «Les actions que mène la France au Sahel commencent à livrer leur secret et l’enjeu devient plus clair», nous ont confié, hier en exclusivité à L’Expression, des sources très au fait du dossier et de ce qui se prépare dans la région. L’énigme révélée par nos sources s’avère «la présence parmi les sept otages enlevés jeudi dernier au nord du Niger, d’un agent des services de renseignements français appartenant à la DST».
    La présence de l’agent de la DST parmi les otages change totalement la donne et explique, en partie, la réaction à la fois «furieuse et rapide» des autorités françaises quitte à embraser la région. «L’agent en question a été injecté dans la région dans l’objectif d’infiltrer le réseau terroriste agissant au profit de ce qu’on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique», précisent nos sources. «La France a sollicité l’aide des Américains de façon officielle», ajoutent encore nos sources, précisant que «derrière cette approche se cache l’autorisation des Américains aux Français d’intervenir en territoire sahélien, qui va permettre par la suite à ces mêmes Américains de mobiliser leurs troupes dans la région et d’en faire un second Irak ou un second Afghanistan». L’enjeu est donc, toujours selon nos sources, très grave et se traduit par la trahison tout simplement des Accords d’Alger, par la Mauritanie et le Mali. Ces accords ont été convenus dans la capitale algérienne, le mois de mars dernier, et entrent dans le cadre d’une lutte commune contre le terrorisme et le crime organisé regroupant les réseaux qui s’adonnent à tous genres de trafics. Mais il fallait entraîner le Niger dans ce projet qui se concrétise avec cette prise d’otages. C’est dire que les complicités sont d’un très haut niveau, qui vont, non seulement servir les intérêts des réseaux terroristes, des narcotrafiquants et contrebandiers, mais à coup sûr, les intérêts des Occidentaux, les Américains y compris. Sachant parfaitement que la France exploite un gisement d’uranium par le biais de sa compagnie Aréva installée à Arlit au nord du Niger. Le pire que craignent les services de sécurité algériens, consiste en un recrutement «massif de hors-la-loi» au sein des réseaux terroristes, un fait qui intervient systématiquement suite à cette ingérence imposée dans la région. L’Algérie avait anticipé en regroupant les pays du Sahel pour une action commune et concertée dans la lutte contre le terrorisme dans la bande du Sahel et tenter par tous les moyens légaux d’éviter une ingérence étrangère. Mais, a priori, nos voisins ne l’entendent pas de cette oreille. Fascinés certainement par la présence d’une seconde force jumelée France-USA, la Mauritanie et le Mali livrent la région à une occupation étrangère.
    L’Algérie est directement concernée par ce qui se passe, puisque les faits se déroulent dans une région limitrophe. Des renseignements collectés, que nos sources prennent avec beaucoup de réserve, font état aussi que l’on cherche à provoquer une réaction de Mokhtar Benmokhtar, qui reste loin de ce qui se passe, même s’il y est mêlé indirectement, afin de légitimer une intervention militaire occidentale. MBM a échappé à plusieurs reprises aux pièges qui lui ont été tendus par les forces américaines, car non seulement il représente une véritable source d’information, mais aussi parce qu’il contrôle un important nombre de tribus touarègues.
    Et c’est dans ce contexte que les ravisseurs affiliés à la présumée branche d’Al Qaîda au Maghreb islamique revendiquent l’opération du rapt perpétré le 16 septembre dernier, soulignant dans un message audio lu par un porte-parole répondant au nom de Salah Abou Mohamed, que les auteurs du kidnapping, Abou Zeïd avec l’aide précieuse d’un certain Ag Amnoukal, allaient faire part à Paris de leurs demandes. Ils mettent en garde, dans le même message, le gouvernement français quant à une tentative d’intervention militaire, comme celle menée pour libérer Michel Germaneau.
    Aujourd’hui, la France sollicite, selon des responsables américains, l’aide de l’armée US prétextant une volonté de localiser l’endroit où sont séquestrés les otages par l’imagerie satellitaire.
    Aucune autre information n’a filtré à ce sujet, sauf qu’on sait que si cette action est entreprise par les Américains, elle n’épargnera pas l’Algérie du fait que les otages sont maintenus dans un endroit non loin des frontières algériennes.
    Toute la panique qui s’est emparée de la France cache bien des dessous, même si de nombreux officiels français ne cessent d’alerter que l’Hexagone fait face à un véritable pic de menace terroriste.
    Point également évoqué, hier, par le directeur général de la police nationale française, Frédéric Péchenard. Ce dernier, intervenant sur les ondes de la Radio RTL, souligne, se fiant à l’information rapportée par des sources sécuritaires algériennes, l’existence d’un éventuel attentat-suicide.
    «Nous avons des indications sérieuses émanant de renseignements fiables, nous disant qu’il y a un risque d’attentat important» et de poursuivre: «Nous avons actuellement un pic de menace qui est incontestable. A l’heure où je vous parle, il y a une menace spécifique contre les intérêts français» a-t-il averti.
    Par ailleurs, l’on sait que lors d’une réunion d’un conseil restreint, mardi, présidé par Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur français a reçu pour mission de se déplacer au Mali dans la soirée.
    La France a été rassurée sur la vie de ses ressortissants, selon les dernières informations parvenues à l’Elysée. Et sans aucun doute, elle fera tout pour libérer les otages, surtout que maintenant on sait qu’une grosse pointure figure parmi les sept victimes.
    Ikram GHIOUA...l'expression.
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    Reste plus qu'à envoyer Dujardin libérer les otages.

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    • #3
      Ca sent le "n'importe quoi cet article", la DST est le service de renseignement intérieur et puis depuis qu'il a fusionné avec les RG il ne porte plus le même nom!
      Que va faire un agent de l'ex DST au Niger? Et comment va-t-il infiltrer "al qaida" dans une entreprise française en accoutrement occidental?

      Nous avons vraiment une presse de bourricots!
      Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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      • #4
        A l'évidence, le journaliste Ikram GHIOUA de L'expression a abusé de haschich et s'est mis à délirer en rédigant son stupide article!

        Comme l'a souligné "mkh", la DST agit sur le territoire français, c'est la DGSE qui fait des barbouzeries à l'étranger!

        Aussi, Ikram GHIOUA semble être le seul à penser qu'il y a un agent secret français parmi les otages. Aucune agence de presse n'en parle. Quelle est la source de Ikram GHIOUA? L'inspecteur Tahar?!

        L'Expression semble avoir du mal à comprendre que l'enlèvement de sept de ses ressortissants est un fait très grave pour la France qui justifie largement la mobilisation de ses forces spéciales au Niger.

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        • #5
          C'est surtout qu'en France , les Médias ont repris le faite que les américain (cher à Mr Sarkozy ) qui aide la France via leur base d'écoute de Tamanraset .

          La presse algérienne va devoir maintenant prendre une position , laquelle , mais le temps de la désinformation semble fini.

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          • #6
            C'est surtout qu'en France , les Médias ont repris le faite que les américain (cher à Mr Sarkozy ) qui aide la France via leur base d'écoute de Tamanraset .
            c'est pas ce que je lit dans le journal de ma région

            Le gouvernement français est prisonnier lui aussi. Pris au piège d'une situation qui échappe totalement à son contrôle comme à tous les jeux d'influence traditionnels. Pieds et poings liés devant les ravisseurs au même titre que les malheureux qu'ils ont enlevés. Pour le moment, en effet, il ne peut esquisser aucun mouvement, pas même l'ombre d'une colère ou d'une froide détermination pour répliquer aux ravisseurs des sept otages d'Arlit, dont cinq Français. Le moindre geste, la plus petite erreur de jugement pourraient avoir des conséquences fatales.
            L'authentification de la revendication jihadiste a signifié l'échec d'une première course de vitesse. Les experts avaient prévenu : il fallait à tout prix intercepter le convoi du commando terroriste avant qu'il ne mette ses proies « à l'abri ». Tous les moyens les plus sophistiqués de localisation, ceux qu'on disait capables de retrouver une épingle à nourrice dans le désert, ont montré leurs limites. On ne se méfie jamais assez des sortilèges du Sahara...
            Habdelhamid Abou Zeid, le chef d'al-Qaïda au Maghreb islamique, a donc la main. C'est lui qui mène le jeu. Cette réalité insupportable s'impose à un Nicolas Sarkozy totalement impuissant pour le moment. Il ne peut évidemment pas le reconnaître mais tout dans l'attitude de la France au cours des dernières 24 heures le confirme. Pas question, a reconnu Brice Hortefeux, d'engager une opération militaire. Elle serait à trop hauts risques et sans doute vouée à l'échec. Mais pas question non plus de payer ! Même si les actes ne sont pas toujours à la hauteur des professions de foi du Quai d'Orsay, la France a toujours affirmé sa répugnance à s'acquitter de rançons. Comment pourrait-elle aujourd'hui participer à l'armement de plus en plus poussé de ses adversaires ? Quant à négocier - la libération de prisonniers incarcérés en France ou en Europe par exemple - cela reviendrait à une autre reddition. Paris a suffisamment cédé ici et là - « toujours » selon l'ancien ambassadeur à Dakar, Jean-Christophe Ruffin - pour ne pas comprendre les dangers d'une nouvelle abdication symbolique devant le chantage.
            A supposer qu'on puisse en trouver de bons et crédibles -ce qui n'est pas évident- les intermédiaires « amis », libyens ou algériens, disposeraient, dans le meilleur des cas, d'une marge de manœuvre infime. Si Nicolas Sarkozy ne peut qu'afficher une compassion de circonstance avec les familles des otages, et un volontarisme naturel sans doute sincère, il n'a déjà plus les moyens - il le sait - de « tout mettre en œuvre » (selon la formule consacrée) pour libérer les captifs. Ni même, peut-être, la résolution de le faire. Trop tard... Le temps, qui se dilue dans l'alternance de soleil et de froid du désert, joue contre lui.

            Olivier Picard. les dernières nouvelles d'Alsace
            Dernière modification par ahmed67, 23 septembre 2010, 17h53.
            Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
            alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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