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Hommage posthume Arkoune, l'homme qui aimait le Maroc

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    Hommage posthume Arkoune, l'homme qui aimait le Maroc

    Le défunt avait souhaité être enterré à Casablanca où il avait décidé de s'installer, depuis qu'il a eu sa retraite, avec son épouse.

    Mohammed Arkoun, l'une des figures de proue de la pensée islamique s'est éteint à l'âge de 82 ans le 14 septembre dernier. Natif de Taourirt, un petit patelin en Algérie kabyle, le défunt avait souhaité à être enterrée à Casablanca où il avait décidé de s'installer avec son épouse depuis sa retraite.
    Très connu dans le monde arabe et musulman, Mohammed Arkoun est également un intellectuel très respecté en Occident. En effet, considéré comme l'un des professeurs les plus influents dans l'étude islamique contemporaine, il est professeur émérite d'histoire de la pensée islamique à la Sorbonne (Paris III). Il y a enseigné l'«islamologie appliquée», discipline qu'il a développée, dans diverses universités européennes et américaines, en référence à l'anthropologie appliquée de Roger Bastide. Méthodologie qu'il a développée et défendu dans le monde arabo-musulman .

    Il a acquis sa renommée au début des années 70 avec ses écrits sur Ibnou Miskawayh et sa tendance humaniste musulmane. Il a beaucoup participé à la connaissance du patrimoine culturel et intellectuel musulman en Occident. Que ce soit par ses conférences ou par ses positions, mais surtout à travers ses nombreux écrits édités en arabe, français et aussi en anglais. Il figure ainsi que parmi les intellectuels qui été honorés à maintes reprises et par différentes entités. Il a été, en 1996 décoré de la Légion d'honneur, puis officier des Palmes académiques. Il a eu également le titre de docteur honoris causa qui lui a été attribué de l'université britannique, Exeter. En 2001, il a été invité à assurer les «conférences de Gifford» (Gifford Lectures) à l'université d'Édimbourg.

    Ce qui est considéré comme l'un des honneurs les plus prestigieux dans le milieu universitaire, permettant à un chercheur de grande renommée de contribuer à l'«avancement de la pensée théologique et philosophique». En 2002, il a obtenu le 17ème « Giorgio Levi Della Vida Award» pour l'ensemble de ses contributions dans le domaine de l'étude islamique. Puis en 2003, il a été lauréat du Prix Ibn-Rushd. Mohammed Arkoun a été également distingué lorsqu'il a été choisi comme membre de différents- jury. L'on peut ainsi rappeler qu'il a été membre du Comité directeur puis du Jury du Prix Aga Khan d'architecture (1989-1998), du Jury international du Prix UNESCO de l'éducation pour la paix (2002), et du Conseil scientifique du Centre international des sciences de l'homme de Byblos (Liban, UNESCO)...

    Respectant son souhait, Mohamed Arkoun a été enterré au cimetière Achouhada (les martyrs) où sont généralement enterrés les personnalités de renom, les anciens résistants marocains… La cérémonie des funérailles a eu lieu en présence de ministres marocains, des poètes, des écrivains, des amis et proches du défunt. Ont été également présents des représentants de l'ambassade algérienne à Rabat.

    Amour pour le Maroc

    Mohammed Arkoun a enseigné comme professeur à la faculté des lettres et sciences humaines de Strasbourg (1956-1959), au lycée Voltaire de Paris (1959-1961), comme maître-assistant à la Sorbonne (1961-1969), professeur associé à l'université de Lyon II (1969-1972), puis comme professeur à l'université Paris VIII et à Paris III - Sorbonne Nouvelle (1972-1992).Tous ceux qui ont côtoyé Mohamed Arkoun ont relevé son amour pour le Maroc. En plus du fait qu'il a épousé une marocaine, l s'est installée à Casablanca depuis plusieurs années.

    Il a animé différentes conférences, colloque, débats… au Maroc. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si l'un des derniers colloques organisés en son honneur a eu lieu à Casablanca. Il s'agit du colloque organisé par le département de la philosophie de la faculté des lettres de Ben Msik en mai dernier. Par ailleurs, les amis d'Arkoun interprètent cet amour pour le Maroc (où il a demandé à y être enterré), par son souhait que le Maghreb Arabe devienne une réalité.

    En effet, à l'occasion de la dernière allocution qu'il a faite devant les chercheurs et intellectuels marocains à Casablanca, il avait insisté sur l'importance du Maghreb.
    A cette occasion, il avait dit en s'adressant à un parterre d'intellectuels et chercheures marocains : « j'ai écouté des frères marocains, là dans un pays du grand Maghreb. En fait j'ai de grand espoir dans ce pays en voyant ce qui y arrive depuis que l'actuel Roi dirige le pays (...). C'est grand jour pour moi et pour le grand Maghreb… », avait-il déclaré pour exprimer ce que son cœur contenait comme sentiment pour le Maroc et le Maghreb.

    Le Matin

  • #2
    En fait j'ai de grand espoir dans ce pays en voyant ce qui y arrive depuis que l'actuel Roi dirige le pays (...)
    pathetique !

    meme les morts sont utilisés a des fins propagandistes

    Commentaire

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