Le constructeur automobile français a bien présenté au début de l’année un projet d’implantation d’une usine automobile à Rouiba, dans la banlieue est d’Alger. Mais le projet, défendu par Hamid Temmar, n’a pas franchi l’étape du Conseil national de l’investissement (CNI). La cause ? Selon nos informations, le montage financier présenté par Renault n’a pas eu le feu vert du gouvernement.
En effet, le constructeur français a proposé d’investir 20 millions d’euros dans le projet dans lequel il détiendrait 49%, comme le prévoit la loi algérienne sur les investissements étrangers. Dans ce montage, la part de l’Etat algérien, constituée d’un apport financier mais également de l’assiette foncière et de diverses facilités fiscales et financières, s’élevait à 130 millions d’euros. Pour le gouvernement algérien, un tel montage était inacceptable. Les négociations entre les deux parties se poursuivent. Renault va présenter prochainement de nouvelles propositions.
La Société nationale des véhicules industriels (SNVI) sera le partenaire de Renault dans le projet. Le management sera toutefois assuré par le groupe français. La future usine du constructeur automobile français va assembler trois modèles de véhicules : la Logan, la Sandro et la Symbol. Elle produira quelques 50.000 véhicules par an, tous destinés au marché algérien. En 2009, le groupe français a vendu 56.000 véhicules en Algérie : 39.000 sous la marque Renault et 17.000 sous le logo Dacia, sa filiale. Grâce à ces ventes, Renault est le numéro un du secteur en Algérie.
Le groupe français, à travers ce projet, cherche à consolider sa position de leader sur le marché algérien. Mais pas seulement : en choisissant d’implanter sa première usine africaine à Tanger au Maroc, le groupe français s’était attiré les critiques des milieux économiques et politiques en Algérie. Ce choix a été régulièrement dénoncé par les Algériens lors des réunions bilatérales avec les Français.
Sonia Lyes
TSA
26/09/2010 à 18:41
En effet, le constructeur français a proposé d’investir 20 millions d’euros dans le projet dans lequel il détiendrait 49%, comme le prévoit la loi algérienne sur les investissements étrangers. Dans ce montage, la part de l’Etat algérien, constituée d’un apport financier mais également de l’assiette foncière et de diverses facilités fiscales et financières, s’élevait à 130 millions d’euros. Pour le gouvernement algérien, un tel montage était inacceptable. Les négociations entre les deux parties se poursuivent. Renault va présenter prochainement de nouvelles propositions.
La Société nationale des véhicules industriels (SNVI) sera le partenaire de Renault dans le projet. Le management sera toutefois assuré par le groupe français. La future usine du constructeur automobile français va assembler trois modèles de véhicules : la Logan, la Sandro et la Symbol. Elle produira quelques 50.000 véhicules par an, tous destinés au marché algérien. En 2009, le groupe français a vendu 56.000 véhicules en Algérie : 39.000 sous la marque Renault et 17.000 sous le logo Dacia, sa filiale. Grâce à ces ventes, Renault est le numéro un du secteur en Algérie.
Le groupe français, à travers ce projet, cherche à consolider sa position de leader sur le marché algérien. Mais pas seulement : en choisissant d’implanter sa première usine africaine à Tanger au Maroc, le groupe français s’était attiré les critiques des milieux économiques et politiques en Algérie. Ce choix a été régulièrement dénoncé par les Algériens lors des réunions bilatérales avec les Français.
Sonia Lyes
TSA
26/09/2010 à 18:41
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