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Création d’une société de conseil agricole

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  • Création d’une société de conseil agricole

    Une société de conseil destinée à informer et à accompagner les agriculteurs, les éleveurs et les transformateurs va être créée a annoncé aujourd’hui le ministre de l’agriculture, Rachid Benaïssa.

    Une société de conseil agricole sera bientôt lancée. « Cette société expliquera aux éleveurs, agriculteurs et transformateurs tous les dispositifs crées à leur adresse. Elle fournira un soutien pour la préparation des dossiers », a expliqué Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du développement rural, dimanche à la chaîne IIII de la radio algérienne. La nouvelle entité fournira des informations sur le crédit et le foncier agricoles ainsi que sur les différents types d’assurances. « Les agriculteurs, les éleveurs et les opérateurs économiques se plaignent souvent de manque d’informations sur les dispositifs mis en place. La nouvelle société sera cet espace où les réponses seront données à toutes les demandes », a-t-il indiqué. « Nous avons sécurisé les agriculteurs en lançant des mesures incitatives. Nous allons travailler sur la productivité. Pour y arriver, il faut qu’on soit ouvert sur les nouvelles techniques. Nous allons tout faire pour rapprocher les détenteurs de savoir des acteurs de base. Cela doit être durable », an noté le ministre de l’Agriculture.

    Réactiver des unités publiques de transformation

    Selon lui, les filières pomme de terre et tomate connaissent une certaine reprise. Il n’a pas écarté la possibilité d’exporter la pomme de terre algérienne deux ans après une crise qui fut à l’origine d’une flambée des prix de ce légume de base. « Certains opérateurs commencent à s’intéresser à l’exportation de la pomme de terre sachant qu’il y a une bonne production. L’exportation ne pourra se faire que s’il existe des unités de calibrage. Nous sommes prêts à accompagner les exportateurs de pomme de terre ainsi que ceux d’autres produits », a indiqué Rachid Benaïssa. Il a révélé qu’une opération de vente de pomme de terre algérienne vers les Pays bas et la Grande Bretagne a échoué en 2009 faute de disponibilité de gros sacs de 500 kg ! Il n’a pas écarté la possibilité de réactiver les unités publiques de transformation de tomate. « Nous l’avons fait pour les silos de céréales. Nous sommes entrain d’inventorier toutes les unités de transformation ou de stockage qui sont à l’arrêt », a-t-il indiqué.

    Rééquilibrer le marché

    La réhabilitation des unités se fera, d’après le ministre, selon l’importance pour l’économie locale de chaque produit (datte, lait, oignon, tomate, etc). La hausse du prix de l’ail sur le marché local (500 dinars le kilo) est lié, selon lui, à une baisse de l’importation de ce produit. « A un moment donné, l’importation a failli tuer la production nationale de l’ail. Nous sommes entrain de chercher les meilleurs moyens pour rééquilibrer le marché », a souligné Rachid Benaïssa. En 2011, le blé dur et le maïs seront toujours importés. L’Algérie dépend à 100 % du marché extérieur en matière de maïs. « Nous voulons développer de nouvelles surfaces pour produire le maïs. Il y a des chances pour que nous maintenions le même niveau de production de l’orge et du blé dur pour ne pas être obligé d’importer », a-t-il ajouté. Pour la première fois en quarante ans, l’Algérie a pu exporter de l’orge vers la France à la fin du printemps dernier.

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