Avec 248 milliards de dollars : L’Algérie éligible au transfert de technologie pour l’attractivité de son marché
l Des représentants du ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, et ceux de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), ont été les invités d’El Moudjahid.
Cette invitation entre dans le cadre d’une conférence-débat, consacrée à la propriété intellectuelle a fait l’objet d’intenses consultations entre le ministère de l’Industrie et l’OMPI durant la visite de représentants de cette organisation dans notre pays, cette semaine.
M. Ahmed Zaïd, chef de division des politiques d’innovation au ministère de l’Industrie, M. Hakim Taousar, directeur général de l’INAPI et M. Ali Jazaïry, responsable de l’innovation et des transferts technologiques au sein de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), sont intervenus dans le cycle de communications.
Une évaluation des besoins et un accord-cadre
M. Ahmed Zaïd a situé, dans son propos, les objectifs poursuivis à travers la visite d’experts de l’OMPI en Algérie. L’Algérie, relève le représentant du ministère, a un large espace de coopération avec l’OMPI. Il a évoqué la tenue en décembre prochain d’une rencontre sur la propriété intellectuelle où seront associés tous les secteurs. Il y aura une évaluation des besoins. M. Ahmed Zaïd a rappelé que durant le séjour de la délégation de l’OMPI, un accord-cadre a été signé, qui élargit encore davantage le partenariat entre l’Algérie et l’Organisation mondiale. Il a évoqué aussi la question du dépôt des demandes de protection des brevets et marques, modèles qui pourront à l’avenir se faire à partir du pays de la protection.
La promotion des ressources humaines est capitale
L’orateur a souligné toute l’importance qui est accordée à la promotion des ressources humaines. Ainsi, dans le cadre de la constitution de centres dédiés à la technologie dans notre pays, il y aura la formation de cadres qui auront à exploiter les banques de données existant à travers le monde. Un centre-pilote va gérer le réseau. Il est vrai, note M. Ahmed Zaïd, que nos universités ont de nombreux projets mais qui ne sont pas diffusés.
Les centres de développement technologique vont émerger
L’orateur a parlé également de centres de développement technologique dont l’un, dédié à la mécanique, existe déjà et un autre concernant l’agroalimentaire est en voie de finalisation. S’agissant du séjour de la délégation de l’OMPI en Algérie, il y a eu un séminaire interrégional qui a vu la présence de 21 pays.
Des communications ont porté sur le rôle de la propriété intellectuelle, sur l’innovation et le transfert de technologie, sur les marques, les dessins et les modèles, etc. Des expériences des pays présents ont été présentées. Le représentant du ministère de l’Industrie a souligné que dans la recherche de solutions aux problèmes soulevés, il fallait toujours tenter de trouver un juste milieu. C’est le cas actuellement pour le médicament, qui nous amène à réfléchir sur le type de protection à adopter.
Un projet-pilote régional
S’agissant du projet-pilote régional, il concerne, pour l’aire géographique qui nous concerne, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Jordanie et l’Egypte. Il y aura des bureaux de transferts de technologie. Des projets sont à l’étude avec des phases d’évaluation, allant du début de formulation du projet, de l’évaluation des besoins, la définition et l’adoption du mandat.
Il y aura un plan d’action pour la détermination des paramètres organisationnels des bureaux de technologie, la politique institutionnelle du bureau technologique, les salaires des travailleurs, l’acquisition des équipements pour le bureau technologique, la formation, le développement des capacités opérationnelles du bureau technologique). La formation sera assurée par des experts de l’OMPI.
Innovation, promotion des compétences locales
Les résultats escomptés à travers la mise en place de ces bureaux vont à l’amélioration de l’innovation, à la promotion des compétences locales. Cela vise aussi à assurer une meilleure productivité pour les produits locaux et une meilleure collaboration entre institutions sur le plan régional, à travers un travail en réseau.
Il y a engouement pour ce type de projet, note le chef de division des politiques d’innovation au ministère de l’Industrie. Le privé va être connecté en matière de recherche. Actuellement, il existe un véritable fossé entre la recherche et l’innovation. C’est pour cela que des initiatives sont prises à travers le partenariat avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle pour donner plus de probabilités de succès aux politiques d’innovation.
Développement de la recherche, formation, marketing
Concernant les bureaux technologiques, ils permettront le développement de la recherche, la formation, le cheminement de l’idée de marketing liée à la propriété intellectuelle, la gestion, l’octroi de licences, les négociations pour l’octroi des licences. C’est important d’avoir toutes ces formations, relève M. Ahmed Zaïd.
L’INAPI aura des annexes régionales
Intervenant à son tour, M. Taousar, directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle, souligne dans son intervention que nous avons l’ambition d’élever l’institut à un niveau supérieur. Il ne faudrait pas, dit-il, qu’on s’arrête à une sorte d’organisme dépôt, comme c’est le cas actuellement. L’institut doit être réactif, aller vers les universités, les centres de recherche. L’INAPI est un organisme qui doit avoir un rôle névralgique dans ce type de dispositif. L’orateur a rappelé l’existence d’une loi sur l’innovation qui peut être un atout pour l’institut, intégré dans la vision ainsi décrite.
Un premier centre d’appui va voir le jour
La mise en place, dit-il, d’un premier centre d’appui avec l’assistance de l’OMPI constitue pour nous une base de départ. C’est le signe d’une politique plus dynamique. Elle permettra des mises à jour, une numérisation de l’information et sa mise à disposition aux utilisateurs.
L’INAPI doit jouer un rôle important dans différents domaines : le domaine juridique, l’examen des marques, le développement des NTIC, etc.
Un répertoire de marques au ministère de l’Agriculture
M. Hakim Taousar a souligné que le ministère de l’Agriculture a constitué un répertoire de marques protégées. Il faut accompagner ces actes. Intervenant de nouveau, M. Ahmed Zaïd note que dans le plan de développement de l’INAPI, il est prévu l’ouverture d’annexes régionales. Actuellement seules trois annexes existent à Oran, Constantine et Sétif.
Il y a également d’autres mesures qui sont prévues comme la création d’un Fonds d’aide aux inventeurs et aux chercheurs. 10 à 15% des recettes de l’institut, iront à ce Fonds.
Algérie-OMPI, un partenariat durable
M. Ali Jazaïry, représentant de l’OMPI, a rappelé pour sa part tout l’intérêt du partenariat institué entre l’OMPI et l’Algérie, partenariat élargi à la sphère régionale. Le séjour de la délégation de l’OMPI a été profitable. Il a permis la signature d’un accord-cadre entre l’Algérie et l’OMPI. L’innovation, rapporte l’orateur, sous ses différentes formes à fortiori dans une économie de la connaissance, est le résultat de tout un processus. Il y a une problématique de propriété intellectuelle qui reste (brevets, logiciels) qui reste posée et qu’il convient de traiter par des politiques d’incitation. L’évolution des sociétés fait émerger des attentes en matière de développement technologique qu’il faut, là aussi, prendre en charge.
Les appellations d’origine bénéficient de protection
Dans le débat, M. Hakim Taousar, directeur général de l’INAPI, souligne à propos des produits protégés, suite à une question, que l’Algérie a un texte qui protège les appellations d’origine.
L’orateur fait remarquer qu’il y a eu par exemple avec le ministère de l’Agriculture un certain nombre de réunions, pour la datte il n’y a pas moins de 45 panoplies relève l’orateur, ce qui démontre la complexité de la tâche. Certaines dattes ne peuvent être cultivées qu’en Algérie, dit-il. Il y a un travail qui se fait aussi au ministère de l’Agriculture pour l’huile d’olive et d’autres produits. Le directeur général de l’INAPI, propose la création de circuits de distribution et de commercialisation.
l Des représentants du ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, et ceux de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), ont été les invités d’El Moudjahid.
Cette invitation entre dans le cadre d’une conférence-débat, consacrée à la propriété intellectuelle a fait l’objet d’intenses consultations entre le ministère de l’Industrie et l’OMPI durant la visite de représentants de cette organisation dans notre pays, cette semaine.
M. Ahmed Zaïd, chef de division des politiques d’innovation au ministère de l’Industrie, M. Hakim Taousar, directeur général de l’INAPI et M. Ali Jazaïry, responsable de l’innovation et des transferts technologiques au sein de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), sont intervenus dans le cycle de communications.
Une évaluation des besoins et un accord-cadre
M. Ahmed Zaïd a situé, dans son propos, les objectifs poursuivis à travers la visite d’experts de l’OMPI en Algérie. L’Algérie, relève le représentant du ministère, a un large espace de coopération avec l’OMPI. Il a évoqué la tenue en décembre prochain d’une rencontre sur la propriété intellectuelle où seront associés tous les secteurs. Il y aura une évaluation des besoins. M. Ahmed Zaïd a rappelé que durant le séjour de la délégation de l’OMPI, un accord-cadre a été signé, qui élargit encore davantage le partenariat entre l’Algérie et l’Organisation mondiale. Il a évoqué aussi la question du dépôt des demandes de protection des brevets et marques, modèles qui pourront à l’avenir se faire à partir du pays de la protection.
La promotion des ressources humaines est capitale
L’orateur a souligné toute l’importance qui est accordée à la promotion des ressources humaines. Ainsi, dans le cadre de la constitution de centres dédiés à la technologie dans notre pays, il y aura la formation de cadres qui auront à exploiter les banques de données existant à travers le monde. Un centre-pilote va gérer le réseau. Il est vrai, note M. Ahmed Zaïd, que nos universités ont de nombreux projets mais qui ne sont pas diffusés.
Les centres de développement technologique vont émerger
L’orateur a parlé également de centres de développement technologique dont l’un, dédié à la mécanique, existe déjà et un autre concernant l’agroalimentaire est en voie de finalisation. S’agissant du séjour de la délégation de l’OMPI en Algérie, il y a eu un séminaire interrégional qui a vu la présence de 21 pays.
Des communications ont porté sur le rôle de la propriété intellectuelle, sur l’innovation et le transfert de technologie, sur les marques, les dessins et les modèles, etc. Des expériences des pays présents ont été présentées. Le représentant du ministère de l’Industrie a souligné que dans la recherche de solutions aux problèmes soulevés, il fallait toujours tenter de trouver un juste milieu. C’est le cas actuellement pour le médicament, qui nous amène à réfléchir sur le type de protection à adopter.
Un projet-pilote régional
S’agissant du projet-pilote régional, il concerne, pour l’aire géographique qui nous concerne, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Jordanie et l’Egypte. Il y aura des bureaux de transferts de technologie. Des projets sont à l’étude avec des phases d’évaluation, allant du début de formulation du projet, de l’évaluation des besoins, la définition et l’adoption du mandat.
Il y aura un plan d’action pour la détermination des paramètres organisationnels des bureaux de technologie, la politique institutionnelle du bureau technologique, les salaires des travailleurs, l’acquisition des équipements pour le bureau technologique, la formation, le développement des capacités opérationnelles du bureau technologique). La formation sera assurée par des experts de l’OMPI.
Innovation, promotion des compétences locales
Les résultats escomptés à travers la mise en place de ces bureaux vont à l’amélioration de l’innovation, à la promotion des compétences locales. Cela vise aussi à assurer une meilleure productivité pour les produits locaux et une meilleure collaboration entre institutions sur le plan régional, à travers un travail en réseau.
Il y a engouement pour ce type de projet, note le chef de division des politiques d’innovation au ministère de l’Industrie. Le privé va être connecté en matière de recherche. Actuellement, il existe un véritable fossé entre la recherche et l’innovation. C’est pour cela que des initiatives sont prises à travers le partenariat avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle pour donner plus de probabilités de succès aux politiques d’innovation.
Développement de la recherche, formation, marketing
Concernant les bureaux technologiques, ils permettront le développement de la recherche, la formation, le cheminement de l’idée de marketing liée à la propriété intellectuelle, la gestion, l’octroi de licences, les négociations pour l’octroi des licences. C’est important d’avoir toutes ces formations, relève M. Ahmed Zaïd.
L’INAPI aura des annexes régionales
Intervenant à son tour, M. Taousar, directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle, souligne dans son intervention que nous avons l’ambition d’élever l’institut à un niveau supérieur. Il ne faudrait pas, dit-il, qu’on s’arrête à une sorte d’organisme dépôt, comme c’est le cas actuellement. L’institut doit être réactif, aller vers les universités, les centres de recherche. L’INAPI est un organisme qui doit avoir un rôle névralgique dans ce type de dispositif. L’orateur a rappelé l’existence d’une loi sur l’innovation qui peut être un atout pour l’institut, intégré dans la vision ainsi décrite.
Un premier centre d’appui va voir le jour
La mise en place, dit-il, d’un premier centre d’appui avec l’assistance de l’OMPI constitue pour nous une base de départ. C’est le signe d’une politique plus dynamique. Elle permettra des mises à jour, une numérisation de l’information et sa mise à disposition aux utilisateurs.
L’INAPI doit jouer un rôle important dans différents domaines : le domaine juridique, l’examen des marques, le développement des NTIC, etc.
Un répertoire de marques au ministère de l’Agriculture
M. Hakim Taousar a souligné que le ministère de l’Agriculture a constitué un répertoire de marques protégées. Il faut accompagner ces actes. Intervenant de nouveau, M. Ahmed Zaïd note que dans le plan de développement de l’INAPI, il est prévu l’ouverture d’annexes régionales. Actuellement seules trois annexes existent à Oran, Constantine et Sétif.
Il y a également d’autres mesures qui sont prévues comme la création d’un Fonds d’aide aux inventeurs et aux chercheurs. 10 à 15% des recettes de l’institut, iront à ce Fonds.
Algérie-OMPI, un partenariat durable
M. Ali Jazaïry, représentant de l’OMPI, a rappelé pour sa part tout l’intérêt du partenariat institué entre l’OMPI et l’Algérie, partenariat élargi à la sphère régionale. Le séjour de la délégation de l’OMPI a été profitable. Il a permis la signature d’un accord-cadre entre l’Algérie et l’OMPI. L’innovation, rapporte l’orateur, sous ses différentes formes à fortiori dans une économie de la connaissance, est le résultat de tout un processus. Il y a une problématique de propriété intellectuelle qui reste (brevets, logiciels) qui reste posée et qu’il convient de traiter par des politiques d’incitation. L’évolution des sociétés fait émerger des attentes en matière de développement technologique qu’il faut, là aussi, prendre en charge.
Les appellations d’origine bénéficient de protection
Dans le débat, M. Hakim Taousar, directeur général de l’INAPI, souligne à propos des produits protégés, suite à une question, que l’Algérie a un texte qui protège les appellations d’origine.
L’orateur fait remarquer qu’il y a eu par exemple avec le ministère de l’Agriculture un certain nombre de réunions, pour la datte il n’y a pas moins de 45 panoplies relève l’orateur, ce qui démontre la complexité de la tâche. Certaines dattes ne peuvent être cultivées qu’en Algérie, dit-il. Il y a un travail qui se fait aussi au ministère de l’Agriculture pour l’huile d’olive et d’autres produits. Le directeur général de l’INAPI, propose la création de circuits de distribution et de commercialisation.
Commentaire