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Mezouar vante le projet de Casablanca Finance City

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  • Mezouar vante le projet de Casablanca Finance City

    Plusieurs mesures incitatives sont prévues pour les entreprises désirant s'y implanter.



    Le projet de Casablanca Finance City (CFC) se précise de plus en plus. Preuve en est, le texte relatif au statut de la future place financière contenu dans la loi de finances 2011. Le ministre de l’Economie et des Finances, Saleheddine Mezouar, affirme à cet égard dans un entretien accordé à la « Nouvelle Tribune » de la semaine du 27 octobre, que ce projet permettra à l’économie marocaine de s'intégrer davantage dans son environnement régional et international et de positionner Casablanca comme un véritable hub de la finance à l’échelle de la région et du continent.

    La future « City » de Casablanca sera destinée aux grandes institutions financières nationales ou étrangères qui désirent soit opérer sur les plans régional et international à partir de la place de Casablanca ou d'y installer leurs sièges régionaux ou internationaux.

    Le texte relatif à la CFC distingue trois catégories d’entreprises qui peuvent bénéficier du statut de la « City » casablancaise. Il s’agit des entreprises financières opérant dans les secteurs de la banque, de l'assurance, du courtage en assurance et les sociétés de gestion d'actifs, les prestataires de services professionnels qui exercent et gèrent des activités notamment d'offshoring financier, de services informatiques et de services financiers spécialisés et les entreprises opérant en tant que sièges régionaux ou internationaux qui assurent une activité de coordination d'activités de services opérés dans un ou plusieurs pays étrangers.

    Afin de stimuler l’attractivité et d’assurer la compétitivité de cette future bourse, plusieurs mesures incitatives sont prévues.

    Ainsi, les entreprises et sociétés exportatrices de services disposant du statut CFC pourront bénéficier d’un régime de faveur. Celles-ci seront exonérées de l’IS pendant les 5 premières années d’exercice au titre de leurs ventes à l’export avant d’être taxées à 8,75% par la suite. Pour les sièges régionaux ou internationaux agréés, c’est un IS au taux de 10% seulement mais avec un seuil minimal de 5% de leurs charges de fonctionnement qui sera appliqué. Quant aux traitements, émoluments et salaires versés aux employés des sociétés bénéficiant du statut CFC, ceux-ci seraient soumis à un taux unique de l'impôt sur le revenu de 20 % soit une réduction de 18 points par rapport au taux marginal actuel.

    Rappelons que c’est sur les 320 ha de l’ancien aéroport d’Anfa que se développera le nouveau quartier dédié à la finance internationale. Plus d’un million de mètres carrés de bureaux sont d’ores et déjà réservés dans les futurs buildings de la nouvelle cité.


    lavieecho


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