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L'Algérie s'efforce de réduire son taux de chômage à 8% à l'orée 2010

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  • L'Algérie s'efforce de réduire son taux de chômage à 8% à l'orée 2010

    L'Algérie s'efforcera de réduire son taux de chômage durant les 4 prochaines années pour qu'il se situe à 8% à l'orée 2010, a indiqué le ministre algérien de l'Emploi et de la Solidarité nationale Djamal Ould Abbès, cité jeudi par la presse locale.
    "L'Etat a consacré à cet effet tous les moyens matériels, soit 80 milliards de dollars dans le cadre du programme quinquennal, dont 60 milliards de dollars pour la relance économique et 20 milliards de dollars pour le développement" du centre et du sud du pays, a-t-il précisé.

    A propos des problèmes que rencontrent les jeunes investisseurs pour obtenir des crédits auprès des banques, le ministre algérien a affirmé que tous les obstacles "ont été levés" et les difficultés "aplanies", soulignant qu'une convention en la matière a été signée avec les banques publiques.

    La réduction du taux de chômage, qui est d'environ 13% selon la version officielle et serait cependant de 25% selon certaines instances internationales, constitue l'une des priorités du travail des autorités algériennes.

    Selon des analystes, le chômage des jeunes est aussi l'une des principales causes de la hausse de la criminalité en Algérie.

    Source: [Africatime]

  • #2
    Avant de parler de chômage, il bien nécessaire de spécifier justement les caractéristiques de ce phénomène en Algérie. Ainsi, il faut savoir que, selon un rapport du gouvernement:

    1. la plus grande masse des chômeurs est celle des jeunes : plus de 80 % des chômeurs ont moins de 30 ans;
    2. les 2/3 des chômeurs sont des primo demandeurs d’emploi, c’est à dire sans aucune expérience professionnelle. Il s’agit là d’un chômage d’insertion qui traduit un phénomène grave d’exclusion sociale.
    3. le chômage touche principalement les non-qualifiés : prés de 1 million de chômeurs ont un niveau scolaire moyen et prés de 73 % des chômeurs n’ont aucune qualification.
    4. le chômage des diplômés de l’enseignement supérieur tend à progresser : ils étaient plus de 80.000 en 1996. la raison est bien claire: L'université algérienne offre des chômeurs, avec une formation purement académique (et donc non) professionnelle.
    5. la tendance à un chômage de longue durée se confirme voire même s’aggrave. La durée de recherche d’un emploi passe de 23 mois en 1989 à 27 mois en 1996 et à 20 mois en 2005. Plus de 55 % des chômeurs cherchent un emploi depuis plus d’un an et 35,4 % depuis plus de 2 ans.
    6. 1/3 des chômeurs connaissent un chômage de réinsertion et cette proportion tend à augmenter avec les pertes d’emplois enregistrées au cours de ces dernières années.
    7. enfin, le chômage est beaucoup plus élevé chez les catégories sociales défavorisées (estimé à 44 % chez les pauvres).

    Il faut bien préciser que l'aggravation du chômage est due aux à la conjoncture critique des années 90 et principalement aux retombées du plan d'ajustement structurelle. C'est justement ces derniers point, qui ont donné naissance au marché informel sous ces différentes facettes.


    Selon des analystes, le chômage des jeunes est aussi l'une des principales causes de la hausse de la criminalité en Algérie.
    Sans Oublier : les suicides des jeunes. Rien que dans la région de la kabylie: 1 jeune se suicide tous les 10 jours: effrayant et frustrant.


    Une dernière chose: je ne fais pas confiance aux chiffres donnés, car seules des enquettes de terrains, modélisées par des outils économétriques, sont capables de nous informer sur la situation réelle de chômage en Algérie. Désormais, l'ONS n'actualise pas ces données. Ce sur point, l'Algérie est vraiment en retard par rapport à nos voisins marocain et tunisien. Et oui! encore une fois: l'asymétrie de l'information!!!!!!

    Il est bien clair qu'aujourd'hui la situation financière en Algérien est assez satisfaisante. Le pays a les moyens de réduire le chômage en agageant une politique rigoureuse. Jusqu'à maintenanat le gouvernement algérien a toujours eu pour préoccupation l'inflation est la stabilité des prix, aujourd'hui il temps de s'attaquer au chômage: selon le principe de la théorie économique: politique de "Stop and Go", mais il faut savoir que la réduction du chômage aura aussi son prix, c'est à dire l'inflation. C'est une boucle fermée: deux phénomnènes qui ne peuvent être facilement maîtrisés simultanément!

    Bien à vous.

    léco.
    Dernière modification par FrozenRose, 27 mars 2006, 13h19.
    Passi passi werrana dipassi!

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    • #3
      bonjour tout le monde

      Très compliqué tout çà

      Moi j'ai quelques questions simple en économie .

      Combien y a t' il eut de personne qui sont entré dans la population active l'année passé ?

      Je dis bien entré , car je voudrais savoir si l'economie Algérienne arrive a juguler le chomage des jeunes arrivant .

      Est il vrai que cette économie commence réellement a manquer dans certains secteur de personnes compétentes ?

      Il nous faudrait aussi des tableaux , des courbes , qui sont beaucoup plus parlant .

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      • #4
        80 milliard$ pour reduire le chomage de 15% aujourd'hui a 9% en 4 ans?

        c'est pas beacoup?

        je crois qu'avec 80 m$ l'algerie doie avoire besoin d'immigre pour combler le manque d'ouvrier.

        si quelqu'un sais c'est koi les objectifs de l'algerie

        dans le domaine industruel?

        dans le domaine de l'agriculutre?

        dans le domaine des nouvelles technologie?

        dans le domaine du tourisme?

        tous le monde sais que 15 % c'est un peu s pres +1 million de chomeur alors 250 000 par ans pour les 4 ans avenir, alors si avec 80 milliard l'economie va absorber juste 100 000 des 250 000 par ans plus les nouveaux arrivant alors c'est pas un tres bon plan.

        les solutions,

        il y a l'argent et il y a la main d'oeuvre qualifie, tous ce qu'il faut c'est de payer des grands bureau d'etudes pour faire un chema pour chaque secteur et quecequ'il faut faire avant de commencer a investir dans des domaines qui vont pas genere des jobs.

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        • #5
          a la main d'oeuvre qualifie,
          Justement, c'est cela le problème ausaca! La main d'oeuvre algérienne est loin d'être qualifiée, et à besoin de formation. L'universté algérienne n'offre pas une formation professionnelle, d'où le passage au système LMD qui vise plus à répondre aux attentes du marché de travail et professionnaliser cette main d'oeuvre.

          Juste une autre remarque: En algérie quand un jeune diplômé va demander un travail, les chargés de recrutement ne regarde pas le diplome obtenu, la formation faite, non! il demande combien a t il eu d'année d'expérience. Comment voulez vous qu'un jeune diplomé ait de l'expérience s'il n'a pas une première chance!!!
          Sérieux!!
          Passi passi werrana dipassi!

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          • #6
            les chiffres

            Ce que tu ajoute comme blocage , leco est très juste .

            En algérie quand un jeune diplômé va demander un travail, les chargés de recrutement ne regarde pas le diplome obtenu, la formation faite, non! il demande combien a t il eu d'année d'expérience
            Mais sur un topic précedant j'ai lu la création en 2005 de 684 000 emplois .
            Cela voudrait il dire que la croissance profite surtout à la main d'oeuvre non qualifié .

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            • #7
              Cela voudrait il dire que la croissance profite surtout à la main d'oeuvre non qualifié .
              Tout à fait safyo! j'en reste même convaincue. Une petite enquête de terrain sur une willaya peut le confirmer!
              Passi passi werrana dipassi!

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