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Samir Amine

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  • Samir Amine

    Samir Amine est né le 3 septembre 1931 en tant que fils d'un Egyptien et d'une Française (les deux médecins) au Caire. Son enfance et jeunesse, les a passé au Port Saied; où il fréquentait le collège français qu'il a quitté en 1947 avec le Baccalauréat. De 1947 à 1957, il a étudié à Paris, les sciences économiques (1957) mais avec des diplômes qui ont précédé dans les sciences politiques (1952) et dans les statistiques (1956). Dans son autobiographie le Itinéraire intellectuel (1993), il écrit qu'il s'est consacré seulement un minimum de travail dans la préparation des examens universitaires, pour pouvoir consacrer le temps essentiel à son action de militant.

    Samir Amine se joint directement après son arrivée à Paris au parti communiste, il était tombé inévitablement dans les argumentations intellectuelles et politiques des gauches et de leurs différentes fractions sur la façon dont elles devraient marquer la scène intellectuelle de la métropole française d'autres deux à trois décennies. Sa distance ultérieure au Soviétique marxisme et son paradigme de développement trouvent ses arrière-plans biographiques de ces au début années, dans lesquelles Samir Amine avec d'autres étudiants du Tiers-Monde a publié la revue Étudiants à des Anticolonialistes.

    en 1957, Samir Amine présente sa dissertation (un des moniteurs était François Perroux). Comme titres il a proposé: Aux origines du sous-développement. * L'accumulation capitaliste à l'échelle mondiale. Même à Paris des années de l'époque ce titre était trop explosif, et ses moniteurs essayaient de le convaincre de lui choisir un autre titre:
    * Les effets structurels de l'intégration internationale des économies précapitalistes.
    * Une étude théorique tu mécanisme qui a engendré les économies dites sous-développées.

    Samir Amine fait de cette partie dans sa dissertation le principe de sa thèse, où il fait comprendre que le sous-développement un produit du capitalisme, d’une façon qui n’avait jamais été défendue, auparavant, d’une manière comparable.

    La thèse de Samir Amine était, en effet, nouvelle dans les débats des périphéries et des politiques de développement qui étaient dans son point de vue, seulement dans une phase d'amélioration initiale.
    Après conclusion de sa dissertation Samir Amine a quitté le Caire, où il était de 1957 à 1960 chef tu service des Études du Développement l'Organisme Economique. Il est venu ainsi dans une certaine mesure dans la caverne du lion, car dans ce pays, la poursuite du plan de développement de l'Egypte a été projeté d’une façon qui avait contraint Samir Amine et faisait objet de plusieurs constatations. Suite à cela, Samir Amine a quitté le Caire, pour devenir un des conseillers au ministère d'études dans Bamako (le Mali) (1960 à 1963).

    en 1963, on a offert à Samir Amine une coopération dans l'institut à des Africain de Développement et de Planification Économique (IDEP). D'ici 1970, il travaille, entre-temps aussi en tant que professeur à l'université des Poitiers, plus tard, il travaille dans un institut organisé par l'ONU à Dakar en collaboration avec les universités de Dakar et de Paris (Paris VIII, Vincennes). en 1970, Samir Amine se chargeait alors de la direction du IDEP, lequelle il dirigeait jusqu'en 1980. On ajoute, qu’il organisé de grandes conférences qui ont traité les questions de développement intellectuels du Tiers-monde. Ainsi en 1972 la première conférence était entre théoriciens du capitalisme périphérique et les théoriciens de dépendance d'Amérique latine les plus proéminents (Cardoso, Quijano entre autres).

    Samir Amine a publié plus de trente livres; la plupart d'eux ont été traduits en beaucoup de langues. Son premier travail incontestable était « L'accumulation à l'échelle mondiale (1970) ». Un autre livre apparu au même temps aussi, il s’agit du Le développement inégal (1973). Une série de publications, dans lesquelles Amine fait lumière sur sa théorie où il a traité des études nationales concrètes se situant entre l'Egypte, le Mali, la Guinée, le Ghana, États du Maghreb, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, l'Afrique de l'ouest au total, région arabe). On citera également : Classe et nation dans l'histoire et la crise contemporaine (1979). Il écrit également :
    • Le développement du capitalisme en cote d’ivoire.
    • Le monde des affaires sénégalais.
    • L’économie du Maghreb.
    • Le Maghreb moderne.
    • L’Afrique de l’Ouest bloquée.
    • Le développement inégal, essai sur les formations sociales du capitalisme périphérique. La crise de l’impérialisme en collaboration avec A. Faire, H. Hussein, G. Massiah.
    • La nation arabe, nationalisme et lutte de classe.
    • La loi de valeur et le matérialisme historique.
    • Trois expériences africaines : le Mali, la Guinée et le Ghana


    Un grand homme tout simplement qui illustre les facettes noires de l'impérialisme. Livre que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt. Je partagerai avec vous ses différentes analyses.
    Passi passi werrana dipassi!

  • #2
    Topic qui date de 3 ans !

    On va le relancer. J'espère qu'il y aurait des contributions.

    Léco, on compte sur toi pour l'animation

    Franchement, je pense que les idées de Samir Amin méritent d'êtres connues.
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

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    • #3
      Qu'est-ce que vous conseillez à la lecture en premier?
      « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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      • #4
        Bonsoir Zakia,

        personnellement je ne saurai quoi te conseiller. Léco, tu le dira peut-être.

        Une autre question pour Léco:

        Dans cet article il y a François Perroux qui est cité. As-tu déjà entendu parler d'un projet entre ce dernier et le gouvernement algérien dans les années soixante ?

        François Perroux aurait proposé au gouvernement algérien un plan de "relance" économique. Les perspectives étaient, qu'à la fin des années 1980, d'arriver à hisser l'économie algérienne au niveau de celui de l'Espagne des années 1960. Chose que les résponsables algériens avaient refusé. Il semblerait qu'ils avaient les yeux plus grands que le ventre.

        Résultats des courses, on connait tous le collapse économique algérien des années 1980.

        C'est juste une parenthèse, on reste sur Samir Amin...D'ailleurs je ne sais pas si ce dernier devait faire partie de l'équipe de Perroux dans la réalisation de ce projet. Je crois que oui.
        "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
        Socrate.

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        • #5
          Coucou,
          Je ne savais pas que Elfamilia a remonté le sujet! ça me fait plaisir!

          Qu'est-ce que vous conseillez à la lecture en premier?
          Franchement, tous sont bons! sans prétendre les avoir tous lu!
          Je te conseille "le développement inégal" et "la loi de valeur et le matérialisme historique"

          Je te préviens, il a un style d'écriture qui fait un peu mal à la tête!

          Elfamilia,
          Concernant François perroux: le grand professeur français. Tout ce que je sais est qu'il avait dirigé la thèse de doctorat de Samir Amin. Une thèse qui a été d'ailleurs reçue avec beaucoup d’éloges de la part d’un système académique français qui n’était pas pourtant connu pour son indulgence envers les travaux d’inspiration marxiste et elle sera à l’origine du développement d’un courant majeur d’analyse de l’économie à l’échelle mondiale qui a permis de comprendre les raisons structurelles de la marginalisation de la périphérie...comme on le sait!
          Je sais aussi que le modèle économique algérien des années 70's s'est largement inspiré des thèses de Perroux, de Samir Amin et de Destanne De Bernis. Le modèle se propose au fait de freiner la consommation pour favoriser l'accumulation du capital, de donner la priorité à l'industrie sur l'agriculture et à la production des biens d'équipement sur les biens de consommation. Cette théorie était sensée assurer le décollage définitif de l'économie algérienne, mais nous savons tous que ça a été couronné échec!!
          Maintenant, j'ignore si l'Algérie l'avait vraiment solicitée en personne pour un éventuel projet! mais ce qui est sur est que le gouvernement de l'époque a pioché dans ses idées pour construire son modèle économique.

          Je sais que Samir Amin a publié des livres plus récents. J'essaierai d'actualiser sa bibliographie prochainement et m'arrêter sur quelques idées qu'il a proposé et que je trouve intéressantes.
          Dernière modification par FrozenRose, 23 mars 2009, 11h23.
          Passi passi werrana dipassi!

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          • #6
            En effet le but était de favoriser l'agriculture, et la petite industrie sur un modèle similaire au modèle espagnol. Et le fait de dire qu'économiquement l'Algérie sera en 1990 comme l'Espagne des années 1960 semble avoir découragé les responsables algériens.Les ambitions de Boumediène étaient beaucoup plus grandes. Ce dernier nomme Sid Ahmed Ghozali comme ministre de l'industrie et de l'énergie et lança ainsi le fameux projet de "l'industrie industrialisante".Ce que je dis sur F. Perroux et Samir Amin je le retiens de mémoire. C'était un prof d'économie qui semblait assez bien informé, qui nous racontait celà. Et si ma mémoire ne me fait pas défaut, je crois que Samir Amin, qui était très proche de Perroux, devait faire partie de l'équipe chargée du projet. Tout ça pour dire qu'il se pourrait que l'histoire écrite ne retient pas ces faits.C'est grâce à ce prof également que j'ai découvert Samir Amin, dont il était un grand admirateur.J'ai trouvé un article qui semble intéressant:Henri Vallat, "Agriculture et industrie dans la phase d'accession au développement : Le cas de l'Algérie" il a été publié dans la collection "Options Mediterranéennes".Désolé pour ce bloc de lettres collées les unes aux autres, sur cet ordi ça se passe toujours comme ça.
            Dernière modification par elfamilia, 23 mars 2009, 14h24.
            "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
            Socrate.

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