CONFÉRENCE DE PRESSE DE MOHAMED ABDELAZIZ, HIER À ALGER
«D’autres choix que les négociations sont envisageables»
Les travaux de la troisième réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc ont pris fin, mardi soir, à Manhasset (New York) sans avancée notable. Les deux parties ont décidé de la tenue de deux autres réunions informelles en décembre prochain et au début de l’année 2011 ainsi que de la reprise des visites familiales. Sur un autre registre, le président de la République arabe Sahraouie (Rasd) a affirmé, hier, que la situation demeure préoccupante et inquiétante au camps de la liberté après l’assaut meurtrier donné par les forces coloniales du royaume du Maroc. Mohamed Abdelaziz, lors d’un point de presse tenu au Centre international de presse (CIP) de Kouba, a assuré que le Maroc par l’agression barbare exécutée par les forces armées royales appartenant à plusieurs corps, notamment les détachements d’intervention rapide (DIR) et de la gendarmerie de guerre en plus des unités de mokhaznis (gardesmobiles) et des forces de la police, tentait une extermination totale des populations civiles campées depuis près d’un mois à une quinzaine de kilomètres de la capitale occupée El-Ayoun, sur ordre directe de Mohamed IV. «Près de 30 000 sahraouis, occupant près de 8 000 tentes ont été ciblés par les sbires de Mohamed VI dans la nuit du dimanche au lundi dans ce campement de Gdeim Izik. Pour ce faire, les militaires, gendarmes et policier marocains ont usé des moyens de torture et de répression qu’eux seuls mènent à merveille», a-t-il regretté. Abordant le bilan de cette barbarie, le président Sahraoui s’est dit ignorer les chiffres réels mais ce qui est sûr et même certains, selon lui c’est que des corps décapités jonchent les alentours du campement ainsi que les rives des rivières avoisinantes car, a-t-il enchainé la colère des barbares marocains s’abat encore à ce moment même (hier-matin) sur les populations civiles du camp de Gdeim Izik. Pas que ça, le président Sahraoui a affirmé, également, qu’à se fier au peu d’informations parvenues du camp de la liberté «des centaines de corps de sahraouis sont jetés dans des bâches à eau». C’est dire que la situation est plus que préoccupante et ce, au vu et au su de la communauté internationale qui n’a pas daigné lever le petit doigt afin de venir à l’aide à une population qui subit les supplices des tyrans du Maroc, chaque jour que Dieu fait», a encore précisé le président de la Rasd. Où sont passés les pays arabes et musulmans? s’est il ironiquement interrogé. Le peuple Sahraoui se meurt. Pour appuyer ses dires, l’orateur a indiqué que les blessés par crainte de représailles «ne prennent pas le risque de s’aventurer dans des cliniques et autres services sanitaires contrôlés, pour la plupart, par des médecins et infirmiers marocains semblables à leur majesté le roi». Dans ce cadre, Mohamed Abdelaziz a appelé le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, afin d’envoyer expressément une mission pour assurer la protection des civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental. « Nous demandons l’envoi en urgence d’une mission de l’Onu à El-Ayoun occupée dans le cadre des responsabilités incombant à l’Organisation internationale au Sahara Occidental, un territoire qui ne jouit pas encore du droit à l’autodétermination, pour assurer la sécurité et les droits des citoyens Sahraouis face à la brutalité et la violence des forces d’occupation marocaines, a-t-il dit. Par ailleurs, le président Sahraoui a lancé un appel au responsable onusien pour l’envoi d’une mission d’enquête de l’ONU à El-Ayoun pour faire la lumière sur ces crimes. Enfin Mohamed Abdelaziz s’est montré optimiste quant à une «fin proche du cauchemar coloniale marocain», lui, qui, sans pour autant le souligner ouvertement, a assuré que «d’autres choix que les négociations sont envisageables dans l’avenir».
«D’autres choix que les négociations sont envisageables»
Les travaux de la troisième réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc ont pris fin, mardi soir, à Manhasset (New York) sans avancée notable. Les deux parties ont décidé de la tenue de deux autres réunions informelles en décembre prochain et au début de l’année 2011 ainsi que de la reprise des visites familiales. Sur un autre registre, le président de la République arabe Sahraouie (Rasd) a affirmé, hier, que la situation demeure préoccupante et inquiétante au camps de la liberté après l’assaut meurtrier donné par les forces coloniales du royaume du Maroc. Mohamed Abdelaziz, lors d’un point de presse tenu au Centre international de presse (CIP) de Kouba, a assuré que le Maroc par l’agression barbare exécutée par les forces armées royales appartenant à plusieurs corps, notamment les détachements d’intervention rapide (DIR) et de la gendarmerie de guerre en plus des unités de mokhaznis (gardesmobiles) et des forces de la police, tentait une extermination totale des populations civiles campées depuis près d’un mois à une quinzaine de kilomètres de la capitale occupée El-Ayoun, sur ordre directe de Mohamed IV. «Près de 30 000 sahraouis, occupant près de 8 000 tentes ont été ciblés par les sbires de Mohamed VI dans la nuit du dimanche au lundi dans ce campement de Gdeim Izik. Pour ce faire, les militaires, gendarmes et policier marocains ont usé des moyens de torture et de répression qu’eux seuls mènent à merveille», a-t-il regretté. Abordant le bilan de cette barbarie, le président Sahraoui s’est dit ignorer les chiffres réels mais ce qui est sûr et même certains, selon lui c’est que des corps décapités jonchent les alentours du campement ainsi que les rives des rivières avoisinantes car, a-t-il enchainé la colère des barbares marocains s’abat encore à ce moment même (hier-matin) sur les populations civiles du camp de Gdeim Izik. Pas que ça, le président Sahraoui a affirmé, également, qu’à se fier au peu d’informations parvenues du camp de la liberté «des centaines de corps de sahraouis sont jetés dans des bâches à eau». C’est dire que la situation est plus que préoccupante et ce, au vu et au su de la communauté internationale qui n’a pas daigné lever le petit doigt afin de venir à l’aide à une population qui subit les supplices des tyrans du Maroc, chaque jour que Dieu fait», a encore précisé le président de la Rasd. Où sont passés les pays arabes et musulmans? s’est il ironiquement interrogé. Le peuple Sahraoui se meurt. Pour appuyer ses dires, l’orateur a indiqué que les blessés par crainte de représailles «ne prennent pas le risque de s’aventurer dans des cliniques et autres services sanitaires contrôlés, pour la plupart, par des médecins et infirmiers marocains semblables à leur majesté le roi». Dans ce cadre, Mohamed Abdelaziz a appelé le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, afin d’envoyer expressément une mission pour assurer la protection des civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental. « Nous demandons l’envoi en urgence d’une mission de l’Onu à El-Ayoun occupée dans le cadre des responsabilités incombant à l’Organisation internationale au Sahara Occidental, un territoire qui ne jouit pas encore du droit à l’autodétermination, pour assurer la sécurité et les droits des citoyens Sahraouis face à la brutalité et la violence des forces d’occupation marocaines, a-t-il dit. Par ailleurs, le président Sahraoui a lancé un appel au responsable onusien pour l’envoi d’une mission d’enquête de l’ONU à El-Ayoun pour faire la lumière sur ces crimes. Enfin Mohamed Abdelaziz s’est montré optimiste quant à une «fin proche du cauchemar coloniale marocain», lui, qui, sans pour autant le souligner ouvertement, a assuré que «d’autres choix que les négociations sont envisageables dans l’avenir».
Farid Houali LE TEMPS D'ALGERIE
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