ALGER, 12/11/2010 (SPS) L’ONG des droits de l’homme Amnesty International a dénoncé la "brutalité délibérée" des forces marocaines d’occupation à El Aaiun.
"Cette brutalité est délibérée et tous les témoins ont été écartés. Journalistes, avocats, parlementaires, ONG sont interdits d'entrée" au Sahara Occidental pour vérifier l'ampleur des événements à El Aaiun occupée, souligne l’ONG, après avoir rappelé l’attaque par les forces marocaines d’occupation du "camp de la liberté", érigé par la population sahraouie en lutte pacifique pour son droit à l’autodétermination.
"Lassés par 35 ans d'occupation militaire marocaine, attendant en vain depuis 19 ans que la voie diplomatique les rende maîtres de leur avenir, les Sahraouis des territoires occupés ont décidé, ces dernières semaines, de dire au monde que cet immobilisme de la communauté internationale leur est devenu insupportable", poursuit Amnesty International, évoquant les mouvements de la population sahraouie hors des villes occupées, en signe de protestation contre son statut de peuple colonisé.
"C'est précisément lundi 8 novembre, jour de l'ouverture sous l'égide des Nations unies de nouveaux pourparlers Maroc-Front Polisario que les forces de répression marocaines se sont lancées à l'attaque d'une population civile désarmée", a rappelé l’ONG, estimant que le bilan des victimes "va s'alourdir puisque les forces armées et de police continuent leurs ratissages dans El Aaiun avec une extrême violence".
Pour l’ONG des droits de l’homme "Les incidents graves" qui se sont produits lundi dernier lors de l’assaut des troupes marocaines contre le camp de Gdeim Izik et la répression féroces des Sahraouis à El Aaiun même, doivent faire l’objet d’une "enquête indépendante". (SPS)
010/090/700 12136 NOV 2010 SPS
"Cette brutalité est délibérée et tous les témoins ont été écartés. Journalistes, avocats, parlementaires, ONG sont interdits d'entrée" au Sahara Occidental pour vérifier l'ampleur des événements à El Aaiun occupée, souligne l’ONG, après avoir rappelé l’attaque par les forces marocaines d’occupation du "camp de la liberté", érigé par la population sahraouie en lutte pacifique pour son droit à l’autodétermination.
"Lassés par 35 ans d'occupation militaire marocaine, attendant en vain depuis 19 ans que la voie diplomatique les rende maîtres de leur avenir, les Sahraouis des territoires occupés ont décidé, ces dernières semaines, de dire au monde que cet immobilisme de la communauté internationale leur est devenu insupportable", poursuit Amnesty International, évoquant les mouvements de la population sahraouie hors des villes occupées, en signe de protestation contre son statut de peuple colonisé.
"C'est précisément lundi 8 novembre, jour de l'ouverture sous l'égide des Nations unies de nouveaux pourparlers Maroc-Front Polisario que les forces de répression marocaines se sont lancées à l'attaque d'une population civile désarmée", a rappelé l’ONG, estimant que le bilan des victimes "va s'alourdir puisque les forces armées et de police continuent leurs ratissages dans El Aaiun avec une extrême violence".
Pour l’ONG des droits de l’homme "Les incidents graves" qui se sont produits lundi dernier lors de l’assaut des troupes marocaines contre le camp de Gdeim Izik et la répression féroces des Sahraouis à El Aaiun même, doivent faire l’objet d’une "enquête indépendante". (SPS)
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