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Assainissement du marché des eaux minérales en Algérie

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  • Assainissement du marché des eaux minérales en Algérie

    Abdelmalek Sellal a décidé de mettre un peu d'ordre dans le marché des eaux minérales et a déclaré qu'il allait rendre publoic les critères de chaque eau.

    =====

    Le ministre des Ressources en eau a annoncé sur les ondes de la Chaîne I que le marché de l’eau minérale, actuellement livré à l’anarchie, sera assaini, pas plus tard que la semaine prochaine. Ainsi, les critères de chaque eau seront rendus publics dans les tout prochains jours.

    Chose qui permettra, dans un premier temps, d’identifier les différentes eaux, et dans un deuxième temps, faire en sorte que les producteurs sur le marché national s’y conforment et ainsi, guider le choix du consommateur et établir ainsi le distinguo entre l’eau minérale et celle de table. Une séparation qui devra décidément métamorphoser le coût de chaque eau. Ainsi, objet de polémique, il y a quelques mois, la qualité de l’eau vendue, dans le commerce, sera clairement spécifiée sur les étiquettes des bouteilles.

    Quant au prix de l’eau du robinet, le ministre n’écarte pas un éventuel ajustement. L’annonce par la Sonelgaz d’une révision à la hausse du prix de l’électricité, a donc toutes les chances de se voir se répercuter sur le prix du mètre cube d’eau. Mais, sans pour autant pénaliser les petits ménages qui ne seront pas sévèrement touchés par l’onde de choc que pourrait provoquer cette augmentation. La volonté d’aller vers un réajustement du prix de l’eau, présentement pratiqué, a été annoncée par le ministre, il y a de cela quelques jours. Cette nouvelle sortie médiatique, sur les ondes de la Chaîne I de la Radio algérienne, a permis au ministre de mettre les choses au clair, et lever la confusion par rapport à cette question précise. Pour la énième fois, Abdelmalek Sellal précisera que l’Etat continuera à subventionner le précieux liquide pour équilibrer la barre des coûts, car, d’après lui, il est exclu de demander aux citoyens de payer l’eau dessalée à 48 dinars, ou même celle de l’Algérienne des eaux (ADE) à 28 dinars, son prix réel.

    Néanmoins, le premier responsable du secteur, appelé à s’exprimer sur cette affaire dans les studios de la Chaîne I, a affiché la couleur.
    Autrement dit, si la Sonelgaz maintient sa volonté de revoir à la hausse le prix de l’électricité, un réajustement du prix de l’eau s’annonce donc comme inévitable aux yeux du ministre. La révision à la hausse du mètre cube d’eau dépend également d’une possible augmentation des prix des produits entrant dans l’épuration de l’eau. Mais, dans la balance, cela ne pèsera pas aussi lourd du côté des simples ménages. En d’autres termes, même si l’augmentation intervient, elle ne pourra être que symbolique pour le citoyen.

    A posteriori, les efforts du département de Abdelmalek Sellal seront concentrés sur la nécessité d’asseoir une plate-forme pour une maîtrise définitive du prix de l’eau, répondant à toutes les situations et climats. C’est, en quelque sorte, un barème censé répondre et régir les prix pour qu’il n’y ait pas de pics imprévus, mais surtout assurer une adéquation avec toutes les circonstances. Sur un autre chapitre, le ministre affirme ne plus tolérer les pertes physiques et commerciales. Il en veut pour preuve la mission de l’entreprise française Suez qui assure la gestion déléguée de l’eau au niveau d’Alger depuis début mars, qui consiste tout d’abord en la mise en place d’une nouvelle politique de management, et ensuite venir à bout des pertes colossales recensées auprès de l’ADE. A en croire Abdelmalek Sellal, le gouvernement privilégie le partenariat avec un privé et non la cession. Ce qui veut dire que le prix de l’eau ne concerne aucunement le partenaire français de l’ADE.

    Dans le même ordre d’idées, le ministre a annoncé que son département opte pour la stratégie appelée zoning. Autrement dit, à chaque zone ou catégorie sera appliqué un prix spécial, chose qui ne va pas mettre, sans le moindre doute, les grands industriels et les petits ménages sur un pied d’égalité.
    Pour ce qui est de la question relative à la gestion déléguée de l’eau au niveau des grandes villes, en attendant l’application du modèle Suez sur Oran, Annaba et Constantine à partir d’octobre prochain, pour la capitale, dira le ministre, Suez s’est engagé à mettre en place un modus vivendi dans moins de trois ans. Il est même possible, selon le ministre, de garantir une amélioration significative dans moins de deux ans une fois les eaux de la station de dessalement du Hamma et celles de Taksebt seront mobilisées vers la capitale.

    Par l'expression
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