Les revendications des populations de Gdeim Izik étaient "à caractère social" (HRW)
Madrid- Les revendications des populations du camp de Gdeim Izik à Laâyoune étaient "à caractère social", affirmé, vendredi, l'organisation internationale Human Rights Watch (HRW), qui a, à nouveau, confirmé le bilan des victimes annoncé par les autorités marocaines, et discrédité les allégations du +polisario+.
"Jusqu'à présent, nous n'avons aucune preuve que le nombre de décès est aussi élevé que l'affirme le polisario. Nous avons seulement pu confirmer deux morts parmi les civils. Nous n'avons pas trouvé de familles à la recherche de disparus. De ce fait, nous avons des doutes sur ce bilan et nous ne savons pas d'où proviennent ces données", a catégoriquement tranché Peter Bouckaert, directeur de la division urgences de HRW, dans une interview à la télévision publique espagnole "TVE", au terme d'un séjour de cinq jours à Laâyoune.
M. Peter Bouckaert a affirmé que "les organisations locales des droits de l'Homme Laâyoune avec lesquelles nous avons été en contact n'ont pas confirmé ces allégations à Human Rights Watch et nous avons eu des entretiens avec elles à plusieurs reprises".
Revenant sur les événements de Laâyoune, le responsable de HRW a assuré qu'il "est rare de trouver une situation d'extrême violence, avec incendie d'édifices publics et des civils acharnés qui tuent les forces de sécurité" qui, a-t-il affirmé, "n'étaient pas armées".
"Plusieurs agents de sécurité ont été extraits de leurs véhicules" avant d'être assassinés par les fauteurs de troubles, a-t-il indiqué.
Quant à la situation dans le camp Gdeim Izik, il a souligné que les autorités marocaines "ont poursuivi une large négociation" avec la coordination du campement pour parvenir à un accord", notant que cette dernière a rejeté un accord préliminaire auquel avaient convenu entre les deux parties.
Dans une précédente déclaration à l'agence de presse espagnole "EFE", M. Boukaert, a affirmé que l'enquête réalisée par son organisation à Laâyoune a révélé que le nombre de victimes annoncé par les autorités marocaines -à savoir onze agents des forces de l'ordre et deux civils- est "réel".
"Les fausses rumeurs faisant état d'un grand nombre de personnes mortes lors du démantèlement du campement de protestation, sont à l'origine de l'éclatement de troubles dans la ville", a-t-il encore fait remarquer.
19/11/2010 18:37.
(MAP) Maghreb Arabe Presse
Madrid- Les revendications des populations du camp de Gdeim Izik à Laâyoune étaient "à caractère social", affirmé, vendredi, l'organisation internationale Human Rights Watch (HRW), qui a, à nouveau, confirmé le bilan des victimes annoncé par les autorités marocaines, et discrédité les allégations du +polisario+.
"Jusqu'à présent, nous n'avons aucune preuve que le nombre de décès est aussi élevé que l'affirme le polisario. Nous avons seulement pu confirmer deux morts parmi les civils. Nous n'avons pas trouvé de familles à la recherche de disparus. De ce fait, nous avons des doutes sur ce bilan et nous ne savons pas d'où proviennent ces données", a catégoriquement tranché Peter Bouckaert, directeur de la division urgences de HRW, dans une interview à la télévision publique espagnole "TVE", au terme d'un séjour de cinq jours à Laâyoune.
M. Peter Bouckaert a affirmé que "les organisations locales des droits de l'Homme Laâyoune avec lesquelles nous avons été en contact n'ont pas confirmé ces allégations à Human Rights Watch et nous avons eu des entretiens avec elles à plusieurs reprises".
Revenant sur les événements de Laâyoune, le responsable de HRW a assuré qu'il "est rare de trouver une situation d'extrême violence, avec incendie d'édifices publics et des civils acharnés qui tuent les forces de sécurité" qui, a-t-il affirmé, "n'étaient pas armées".
"Plusieurs agents de sécurité ont été extraits de leurs véhicules" avant d'être assassinés par les fauteurs de troubles, a-t-il indiqué.
Quant à la situation dans le camp Gdeim Izik, il a souligné que les autorités marocaines "ont poursuivi une large négociation" avec la coordination du campement pour parvenir à un accord", notant que cette dernière a rejeté un accord préliminaire auquel avaient convenu entre les deux parties.
Dans une précédente déclaration à l'agence de presse espagnole "EFE", M. Boukaert, a affirmé que l'enquête réalisée par son organisation à Laâyoune a révélé que le nombre de victimes annoncé par les autorités marocaines -à savoir onze agents des forces de l'ordre et deux civils- est "réel".
"Les fausses rumeurs faisant état d'un grand nombre de personnes mortes lors du démantèlement du campement de protestation, sont à l'origine de l'éclatement de troubles dans la ville", a-t-il encore fait remarquer.
19/11/2010 18:37.
(MAP) Maghreb Arabe Presse
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