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Prêt de 300 millions d'euros de la BAD pour augmenter la capacité de l'axe ferroviaire Tanger-Marrak

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  • Prêt de 300 millions d'euros de la BAD pour augmenter la capacité de l'axe ferroviaire Tanger-Marrak

    La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 300 millions d'euros au Maroc pour augmenter la capacité de l'axe ferroviaire Tanger-Marrakech.

    Avec ce prêt, le plus grand jamais accordé au Maroc, la BAD confirme sa position de leader dans le financement des transports dans le Royaume, indique un communiqué de cette institution basée à Tunis.

    "Ce projet contribuera à augmenter la fréquence des trains et à diminuer sensiblement le temps de parcours sur l'axe Tanger-Marrakech à partir de 2016", a indiqué Gilbert Mbesherubusa, directeur Infrastructures à la BAD, cité par le communiqué.

    Il a affirmé que cette institution est fière "d'appuyer fortement ce projet en raison de l'aspect stratégique de ces infrastructures dans la compétitivité logistique de l'économie nationale".

    D'un coût estimatif total d'environ 5,1 milliards de dirhams marocains (MAD) (environ 438 millions EUR), le projet est une composante majeure du programme national d'investissements ferroviaires d'un montant total de 12,8 milliards MAD pour la période 2010-2015, ajoute la même source.

    Le projet concerne l'augmentation de capacité de l'axe ferroviaire Tanger-Marrakech comprenant les deux lignes ferroviaires Kenitra-Rabat-Casablanca et Casablanca-Settat-Marrakech reliant le Sud au Nord et à l'Est du pays, poursuit le communiqué, rappelant que le trafic ferroviaire sur l'axe Casablanca-Marrakech a connu une forte progression avec des taux à 2 chiffres au cours des dernières années suite au dynamisme socio-économique, culturel et touristique ayant marqué ces deux agglomérations.

    Sur la ligne Kenitra-Rabat-Casablanca, le projet prévoit des travaux de robustesse des voies actuelles et la construction d'une troisième voie dédiée au fret sur 148 km, entre Zenata et Kénitra.

    Sur la ligne Casablanca-Marrakech, les travaux porteront sur la mise à niveau et le dédoublement partiel, sur 40 km, de la voie entre Settat et Marrakech.

    La réalisation du projet permettra également de doter l'axe ferroviaire Tanger-Marrakech d'une infrastructure répondant aux besoins du marché en termes de compétitivité (temps de parcours et de qualité de services), indique la BAD, relevant que l'augmentation substantielle de l'offre ferroviaire à partir de 2016 avec une amélioration de la fluidité du trafic et des fréquences de trains de navettes, de trains de lignes et des trains de fret figure parmi les principaux résultats attendus du projet.

    Le projet d'augmentation de capacité de l'axe ferroviaire Tanger-Marrakech est ainsi l'un des projets structurants marocains pour faire face à la croissance de trafic.

    En effet, à cause des contraintes de capacité actuelles sur l'axe, le fret en provenance de Tanger ne peut circuler que de nuit. La 3e voie à construire qui sera dédiée essentiellement au fret répond à ce besoin de transport et permettra une circulation permanente des trains de fret entre Tanger et Casablanca, souligne la même source.

    Le communiqué rappelle en outre que la BAD est un partenaire stratégique dans le secteur des transports au Maroc, relevant que depuis le début de ses opérations en 1970 dans le Royaume, la Banque a approuvé 112 opérations pour un montant global de 4,71 milliards d'unités de compte (environ 7,2 milliards USD au taux de décembre 2010), dont 900 millions d'UC (environ 1,4 milliard USD) dans le secteur des transports.

    D'une manière générale, les infrastructures représentent 84 pc des engagements de la BAD au Maroc, précise le communiqué.

    MAP

  • #2
    PAS DE DEDOUBLEMENT de la voie CASA marrakech dans l horison ; donc rien.

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    • #3
      L’Algérie, quatrième actionnaire de la BAD

      Actualité - Economie



      La Banque africaine de développement (BAD) vient d’augmenter son capital qui passe de 32 à 96 milliards de dollars, a annoncé, hier à Alger, son président Donald Kaberuka lors d’une conférence de presse organisée à l’issue de l’inauguration du bureau national de cette banque régionale en Algérie, en présence des ministres des Finances, Karim Djoudi, et des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
      «Cette augmentation de 200 % est très importante puisqu’elle va donner à la BAD des moyens supplémentaires pour financer le développement dans le continent», a-t-il souligné en précisant qu’il attendait maintenant la réaction des pays actionnaires non africains en mai prochain quant à leur éventuelle participation à cette augmentation.
      Sur ce point, Djoudi a affirmé que l’Algérie est le quatrième actionnaire de la banque et que si elle veut préserver ses droits de vote et sa position dans le capital de la BAD, il faudra qu’elle souscrive à l’augmentation du capital, précisant cependant qu’aucune décision n’a été encore prise par l’Algérie concernant les montants à souscrire.
      Le président de la BAD, qui considère l’Algérie comme un partenaire stratégique de sa banque, a affirmé que le soutien de son institution à l’Algérie sera d’ordre purement technique car le pays dispose de ressources financières suffisantes pour réaliser son programme de développement. «Si, par le passé, la BAD et l’Algérie privilégiaient dans leur coopération le financement de grandes infrastructures et des programmes de réformes qui ont contribué au développement de l’économie algérienne, l’accent est davantage mis aujourd’hui sur l’assistance technique», a-t-il déclaré. Il a affirmé, par ailleurs, que la BAD compte beaucoup sur l’Algérie pour aider les pays africains à surmonter les conséquences de la crise financière mondiale. En termes d’engagement financier de sa banque vis-à-vis des pays du continent durant cette crise, M. Kaberuka a souligné que les aides financières sont passées de 5,8 milliards de dollars par an à 11,6 milliards. Il a ajouté que, depuis trois ans, la BAD a augmenté le financement des projets du secteur privé en Afrique atteignant actuellement le rythme de 1,5 milliard de dollars an.
      Par ailleurs, M. Kaberuka a indiqué que la crise économique mondiale en Afrique s’est traduite par une baisse des exportations et des flux des investissements directs étrangers, tablant toutefois sur une croissance de 5,5 % pour le contient en 2010. Concernant l’Algérie en tant que pays membre régional, elle a bénéficié tout au long de quarante ans de partenariat de l’appui et de l’expertise de la banque pour le financement et la mise en œuvre de plusieurs programmes de réformes et de projets de développement dans divers secteurs tels l’eau, les transports, l’énergie, la promotion des petites et moyennes industries et l’agriculture.
      «Mais, actuellement, les deux parties ont convenu une coopération purement technique puisque l’Algérie dispose de ressources financières lui permettant de financer elle-même ses programmes de développement et ses infrastructures», a-t-il ajouté. Des propos corroborés par le ministre des Finances qui a confirmé que les deux parties ont convenu que l’aide de la BAD sera d’ordre technique.
      Il a indiqué en substance qu’«actuellement, la coopération de l’Algérie avec cette institution financière régionale est focalisée sur l’assistance technique, en l’occurrence la formation et le renforcement des capacités, les études économiques et sectorielles et la promotion du secteur privé».
      Créée en 1963 à Khartoum, la BAD est une institution multilatérale régionale de financement du développement, dont le capital est détenu à 60 % par les pays africains et à 40 % par des pays hors Afrique. Le groupe, qui comprend la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN), compte parmi les cinq principales banques multilatérales de développement au monde.
      Ses actionnaires sont composés de 78 Etats, dont 53 pays membres régionaux, c’est-à-dire tout le continent africain, et 25 membres non régionaux, à savoir les pays de l’Union européenne, les Etats-Unis, l’Argentine

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      • #4
        Ce projet contribuera à augmenter la fréquence des trains et à diminuer sensiblement le temps de parcours sur l'axe Tanger-Marrakech à partir de 2016
        pourquoi faire puisque les marocains voyageront par le tgv sur tanger-marrakech

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        • #5
          PAS DE DEDOUBLEMENT de la voie CASA marrakech dans l horison ; donc rien.
          Le dédoublement est en cours sur la section Settat-Ben Grir ( sachant que c'est déjà doublé entre Settat et Casablanca). Il restera Ben Grir - Marrakech à faire à partir de 2015.

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