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Marcel Khalifa - Grenade - غرناطة مارسيل خليفة

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  • Marcel Khalifa - Grenade - غرناطة مارسيل خليفة





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    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Merci beaucoup L'imprévisible

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    • #3
      Instrumental très riche et extrêmement agréable à l'écoute.
      Merci l'impré

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      • #4
        Bonjour

        Marcel est un Grand compositeur ! Son génie nous enchante à chaque note


        Ravie que ça vous plaise les amis. J'adore ce morceau !


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        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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        • #5
          Merci l'imprevisible.
          Je suis une grande fan de Marcel Khalife, je vais d'ailleurs le voir en concert à Paris en juin inshAllah.
          Une de mes chansons preferées est jawaz essafar (et Rita aussi))
          Fière d'être algérienne...

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          • #6
            Bonjour msiliyadulux

            Personnellement j'admire le génie de ce Monsieur, je savoure son travail au quotidien ! L'occasion m'a été offerte d'assister à une de ses représentations et de le voir juste après !

            J'aime tout particulièrement, ses collaborations, avec Mahmoud Darwish, ou encore avec Oumayma El Khalil, et bien d'autres. Mais avec les deux cités nous avons droit à des merveilles !

            Je n'ai pas de préférence s'agissant de Marcel, c'est un tout, ce sont des moments, des contextes, des besoins d'écouter tel ou tel morceau et par moment juste laisser l'aléatoire me surprendre.




            Voilà pour toi, les deux textes sont de Mahmoud Darwish


            Passport-جواز سفر


            مارسل خليفة - جواز سفر

            لم يعرفوني في الظلال التي
            تمتصُّ لوني في جواز السفرْ
            وكان جرحي عندهم معرضاً
            لسائح يعشق جمع الصور

            لم يعرفوني، آه... لا تتركي
            كفي بلا شمسٍ،
            لأن الشجر يعرفني...
            تعرفني كل أغاني المطر
            لا تتركيني شاحباً كالقمر!

            كلُّ العصافير التي لاحقتْ
            كفى على باب المطار البعيد
            كل حقول القمح،
            كل السجونِ،
            كل القبور البيض
            كل الحدودِ،
            كل المناديل التي لوَحتْ،
            كل العيونِ
            كانت معي، لكنهم
            قد أسقطوها من جواز السفر!

            عارٍ من الاسم، من الانتماء ْ؟
            في تربة ربَّيتها باليدينْ؟
            أيوب صاح اليوم ملء السماء:
            لا تجعلوني عبرة مرتين!
            يا سادتي! يا سادتي الأنبياء
            لا تسألوا الأشجار عن اسمها
            لا تسألوا الوديان عن أُمها
            من جبهتي ينشق سيف الضياء
            ومن يدي ينبع ماء النهر
            كل قلوب الناس... جنسيتي
            فلتسقطوا عني جواز السفر





            Rita w'al-Bundaqiya (Rita et le fusil ), de Marcel Khalifa.




            بين ريتا وعيوني...بندقية
            والذي يعرف ريتا، ينحني
            ويصلي
            لإله في العيون العسلية!
            ...وأنا قبَّلت ريتا
            عندما كانت صغيرة
            وأنا أذكر كيف التصقت
            بي، وغطت ساعدي أحلى ضفيرة
            وأنا أذكر ريتا
            مثلما يذكر عصفورٌ غديره
            آه... ريتا
            بينما مليون عصفور وصورة
            ومواعيد كثيرة
            أطلقت ناراً عليها...بندقية
            اسم ريتا كان عيداً في فمي
            جسم ريتا كان عرساً في دمي
            وأنا ضعت بريتا...سنتين
            وهي نامت فوق زندي سنتين
            وتعاهدنا على أجمل كأس، واحترقنا
            في نبيذ الشفتين
            وولدنا مرتين!
            آه... ريتا
            أي شيء ردَّ عن عينيك عينيَّ
            سوى إغفاء تين
            وغيوم عسلية
            قبل هذي البندقية!
            كان يا ما كان
            يا صمت العشيَّة
            قمري هاجر في الصبح بعيداً
            في العيون العسلية
            والمدينة
            كنست كل المغنين، وريتا
            بين ريتا وعيوني... بندقية.بندقية بندقية
            Une traduction (trouvée sur le net)

            Entre Rita et mes yeux, un fusil
            Et celui qui connaît Rita se prosterne
            Adresse une prière
            A la divinité qui rayonne dans ses yeux de miel

            Moi, j’ai embrassé Rita
            Quand elle était petite
            Je me rappelle comment elle se colla contre moi
            Et de sa plus belle tresse couvrit mon bras
            Je me rappelle Rita
            Ainsi qu’un moineau se rappelle son étang

            Ah Rita
            Entre nous, mille oiseaux mille images
            D’innombrables rendez-vous
            Criblés de balles

            Le nom de Rita prenait dans ma bouche un goût de fête
            Dans mon sang le corps de Rita était célébration de noces
            Deux ans durant, elle a dormi sur mon bras
            Nous prêtâmes serment autour du plus beau calice
            Et nous brûlâmes
            Dans le vin des lèvres
            Et ressuscitâmes

            Ah Rita
            Quoi a pu éloigner mes yeux des tiens
            Hormis le sommeil
            Et les nuages de miel
            Avant que ce fusil ne s’interpose entre nous

            Il était une fois
            O silence du crépuscule
            Au matin, ma lune a émigré, loin
            Dans les yeux couleur de miel
            La ville
            A balayé tous les aèdes, et Rita
            Entre Rita et mes yeux, un fusil



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            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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            • #7
              Bonjour,

              Au début des années 1980, après l'invasion du Liban par les troupes israéliennes, Marcel Khalifa est venu pour des soirées musicales à Oran.

              A l'entracte de l'une d'elles, un groupe de jeunes était là à faire gentiment la fête dans la salle. Ils chantaient et dansaient sous le regard souriant des autres spectateurs. Les policiers sont alors venus, matraque en main, pour leur faire reprendre leurs places et les faire taire. Sur ce, Marcel et sa troupe sont revenus des coulisses pour continuer la soirée. Ils ont vu le groupe de jeunes en train de discuter avec les policiers. Alors très vite Marcel et Oumayma Al Khalil se sont lancés dans "Ya boulice al ichara". Les policiers ont reculé, laissant les jeunes en paix.

              Juste après cette chanson, Marcel Khalifa et Al Mayadine entament une autre bien rythmée en demandant au spectateurs qui le désirent de venir à côté de la scène danser le dabké. Les policiers ont alors quitté la salle. Le groupe de jeunes et la plupart des autres spectateurs ont terminé la soirée debout.
              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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              • #8
                Aya Hop

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                “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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