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Le classement des banques algériennes en 2004

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  • Le classement des banques algériennes en 2004

    L'article du quotidien d'Oran du 08/08/2004 est révélateur sur le systéme bancaire algérien. Le journal analyse une étude du magazine ecofinance qui a fait un classement des 200 premiéres banques en Afrique.

    Voici les points forts de cet article.

    1- Les dix premières banques algériennes de ce classement sont la Banque extérieure d’Algérie (BEA), suivie par la Banque de l’Agriculture et du Développement rural (BADR), la Banque nationale d’Algérie (BNA), le Crédit populaire d’Algérie (CPA), la Banque du Développement local (BDL), la Banque algérienne de Développement (BAD), la Banque El-Baraka d’Algérie, l’Arab Banking corp. (ABC), la Société générale Algérie et Natexis Algérie. Elles arrivent respectivement aux 11e, 12e, 16e, 19e, 38e, 42e, 104e, 139e, 198e rangs des 200 premières banques africaines


    2- Le bilan et l’analyse sur le système financier et bancaire algérien restent, on ne peut plus négatifs, pour Ecofinance. Dix ans après les premières réformes, le secteur est toujours en transition, estime le magazine. «Rien, ou presque, n’a bougé à Alger où les réformes se font désirer», relève le magazine.

    3-L’ouverture au secteur privé marquée par les affaires Khalifa Bank, la BCIA, l’AIB ou l’Union Bank refroidit plus d’un. «Les rares opérateurs privés qui ont tenté de créer des établissements privés à capitaux nationaux s’en mordent les doigts. Entre ceux qui sont exilés à l’étranger, ceux qui sont recherchés ou en passe de l’être, le métier de banquier privé relève toujours du mirage du côté d’Alger». Le scandale Khalifa Bank, la «faillite la plus spectaculaire de l’histoire algérienne», n’a fait qu’attiser la «méfiance» des Algériens à l’égard des banques privées.


    4- Le taux de bancarisation reste très faible. Seuls 20% des Algériens possèdent un compte en banque et privilégient le payement cash


    5-Fin 2003, la monnaie fiduciaire (liquide) représentait, selon le magazine, 22,96% de la masse monétaire. Un pourcentage révélateur du peu d’engouement des opérateurs et des ménages quant aux moyens modernes de paiement.

    6- Rare exception dans un climat de suspicion généralisée, les filiales de banques étrangères. Les enseignes étrangères affichent des résultats exceptionnels, précise Ecofinance. C’est le cas de Natexis et de la Société générale. BNP Paribas a dégagé, pour sa part, l’an dernier, en Algérie, l’un de ses meilleurs résultats nets au plan mondial.


    Source :
    http://www.quotidien-oran.com/quot2921/even.htm
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

  • #2
    Salut Stanlisas :smile:

    Merci pour ton message. Curieux d'en savoir plus et pour essayer de comprendre un peu mieux, je suis allé surfer :wink: . Il y a un site bien fait d'une assoc marseillaise http://www.financesmediterranee.com où j'ai trouvé pas mal de choses pratiques par pays ce qui permet de comparer.

    Pour l'Algérie : http://www.financesmediterranee.com/paysalgerie.htm, des liens, des fiches de synthèses (de 2003 mais bon ne chipotons pas)...

    Dans la banque, quitter l'économie dirigiste vers une économie libérale veut dire : tout restructurer de fond en comble !!! Car absolument tout y est différent.

    Je suis allé voir aussi la raison de la bonne santé des etb bancaires (pt 6) : il y a de la demande ! De services bancaires mais aussi et de conseils de gestion. Regarde l'article sur la "Natexis Algérie"
    Natexis Algérie intervient en financement des importations et exportations, conseil en export et import, organisation et gestion de l’entreprise.
    Note ceci
    « Pour être client, souligne son directeur, il faut faire un effort de production de documents d’informations. En trois ans nous avons progressé. Produire de l’information, c’est nous aider à prendre les décisions et lorsque nous accordons un crédit, nous accompagnons l’entreprise en conseil au management. »
    Les entrepises algériennes, doivent maintenant introduire les tableaux de bords modernes dans leur gestion. Quitter l'économie dirigée comme en ex URSS.

    Et bien sur ce : bye bye

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