Les manifestations en Tunisie durent depuis le 17 décembre. Ce lundi, le président Ben Ali les a qualifiés d'"actes terroristes impardonnables."
AFP/FETHI BELAID
Les autorités marocaines ont interdit, ce lundi à Rabat, une réunion de soutien aux manifestants tunisiens. Face aux troubles, le régime de Tunis peut compter sur son voisin maghrébin.
Ce week-end, les manifestations en Tunisie contre le chômage se sont amplifiées, faisant au moins 35 morts. Et se déplacées, du centre du pays vers les villes touristiques de la Tunisie, situées sur la côte. En réponse, le président Ben Ali s'est exprimé lundi soir, qualifiant les manifestations "d'actes terroristes". Et la Tunisie peut désormais compter sur un allié important dans sa politique de fermeté contre les opposants: le Maroc.
Ce lundi, un rassemblement de soutien aux manifestants tunisiens a en effet été interdit par les autorités marocaines, a appris l'envoyée spéciale de L'Express sur place. Organisée par un collectif d'associations, dont l'AMDH (Association Marocaine des Droits Humains), cette mobilisation devait avoir lieu vers 17h, devant l'ambassade de Tunisie à Rabat. Le régime marocain aurait motivé son refus par "l'impossiblité pour un pays voisin de la Tunisie d'autoriser sur son territoire une manifestation hostile au régime de Zine El Abidine Ben Ali".
Ce mardi, une journée d'information sur les cadres préférentiels des échanges commerciaux devait se tenir à Tunis, au profit des intermédiaires en douane et des opérateurs économiques des deux pays, a-t-on appris sur le Infomaroc.net. Un contexte économique qui semble donc bannir toute tentative de déstabilisation.
Lundi soir, les associations qui ont appelé à ce rassemblement se sont réunis afin de définir les suites à donner à ce mouvement.
lexpress.fr
AFP/FETHI BELAID
Les autorités marocaines ont interdit, ce lundi à Rabat, une réunion de soutien aux manifestants tunisiens. Face aux troubles, le régime de Tunis peut compter sur son voisin maghrébin.
Ce week-end, les manifestations en Tunisie contre le chômage se sont amplifiées, faisant au moins 35 morts. Et se déplacées, du centre du pays vers les villes touristiques de la Tunisie, situées sur la côte. En réponse, le président Ben Ali s'est exprimé lundi soir, qualifiant les manifestations "d'actes terroristes". Et la Tunisie peut désormais compter sur un allié important dans sa politique de fermeté contre les opposants: le Maroc.
Ce lundi, un rassemblement de soutien aux manifestants tunisiens a en effet été interdit par les autorités marocaines, a appris l'envoyée spéciale de L'Express sur place. Organisée par un collectif d'associations, dont l'AMDH (Association Marocaine des Droits Humains), cette mobilisation devait avoir lieu vers 17h, devant l'ambassade de Tunisie à Rabat. Le régime marocain aurait motivé son refus par "l'impossiblité pour un pays voisin de la Tunisie d'autoriser sur son territoire une manifestation hostile au régime de Zine El Abidine Ben Ali".
Ce mardi, une journée d'information sur les cadres préférentiels des échanges commerciaux devait se tenir à Tunis, au profit des intermédiaires en douane et des opérateurs économiques des deux pays, a-t-on appris sur le Infomaroc.net. Un contexte économique qui semble donc bannir toute tentative de déstabilisation.
Lundi soir, les associations qui ont appelé à ce rassemblement se sont réunis afin de définir les suites à donner à ce mouvement.
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