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Tunisie: des "groupes de saboteurs" s'attaquent à des établissements publics à Kasserine

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    Tunisie: des "groupes de saboteurs" s'attaquent à des établissements publics à Kasserine

    TUNIS (AP) — Un climat de "grande insécurité" règne depuis lundi après-midi dans la région de Kasserine, dans le centre-ouest tunisien, à la suite d'actes de violence perpétrés par un "groupe de saboteurs" contre des établissements publics, a rapporté l'agence officielle tunisienne TAP.
    L'agence ne donne aucune précision sur l'identité de ces "saboteurs" qui ont aussi "semé la terreur" parmi la population.
    Les actes de destruction ont notamment ciblé le siège de la sous-préfecture de Kasserine-Nord, la maison de jeunes, les locaux de l'institut supérieur des études technologiques et l'office de l'élevage du cheptel.
    La TAP qui cite son correspondant sur place, déplore "l'absence des agents de sécurité et l'incapacité de l'armée à maîtriser l'explosion de violence dans la région, ce qui a contribué davantage à la détérioration de la situation".
    Un syndicaliste a déclaré à l'Associated Press que des membres de comités de quartiers mobilisés pour assurer leur propre protection ont arrêté deux de ces "saboteurs" qui ont avoué avoir été payés par des membres du RCD, le Rassemblement constitutionnel démocratique, l'ex-parti au pouvoir, "pour provoquer le désordre et le chaos".
    Selon Chokri Hayouni, "ces gens du RCD craignent d'avoir des comptes à rendre pour leurs pratiques illicites sous l'ancien régime". Il s'est étonné "du vide laissé par la sécurité et de la passivité des quelques soldats présents devant les actes de pillage et de destruction des assaillants".
    "C'est un complot ourdi contre la région de Kasserine qui a payé un lourd tribu lors du soulèvement populaire avec au moins 27 morts et un grand nombre de blessés", a-t-il ajouté.
    D'autres actes de violence étaient signalés dans plusieurs régions du pays, notamment à Sfax (sud) et Mahdia (centre-est) où, comme à Kasserine, les cours dans les établissements scolaires et l'activité économique ont été entravés, dans ce qui est perçu comme une tentative de déstabilisation du gouvernement transitoire mis en place après la chute du régime Ben Ali.
    A Tunis, des groupes de manifestants ont été dispersés par des unités anti-émeutes qui ont eu recours aux gaz lacrymogènes. Les manifestants réclamaient le départ des cadres du ministère de l'Intérieur qui ont servi sous Ben Ali et sont encore en fonction, voire du nouveau ministre Farhat Rajhi. AP
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