Le ministre de l'Energie et des Mines Youcef Yousfi l'a bien signifié jeudi à Illizi: les réserves pétrolières de l'Algérie lui assurent une production qui peut aller au delà de 200 ans. Le nouveau champ d'El-Merk, dont l'entrée en production est prévue en 2013 devrait inverser la tendance selon laquelle les réserves d'hydrocarbures de l'Algérie sont en train de s'amenuiser.
Le nouveau gisement d'El Merk, dans la wilaya d'Illizi, est important, selon des responsables du projet. Sa mise en œuvre devrait augmenter sensiblement
la production pétrolière de Sonatrach, en association avec l'Américain Anadarko Petroleum. Situé dans le « très riche » bassin de Berkine, le gisement d'El
Merk (à environ 350 km de Hassi Messaoud) devrait produire dès son entrée en production près de 170.000 barils/jour d'hydrocarbures. Le coût du projet est également énorme: 4,5 milliards de dollars dont plus de 3 milliards de dollars pour la réalisation de l'usine de traitement, selon le groupement algéro-américain ''Berkine''.
51-49%
Le groupe Sonatrach détient 51% du capital de ce groupement, Anadarco Petroleum Corporation avec 24,5%, et l’Italien ENI et le danois Maersk détenant 12,5% chacun. Selon les données techniques, ce gisement a un potentiel de réserves prouvées de 1,2 milliard de barils de pétrole et de condensât. Il produira dès sa mise en service 127.000 bj de pétrole et de condensât et 30.000 bj de GPL, selon Bada Lahcen, directeur du projet. Ce projet comporte notamment la réalisation d’une usine de traitement de pétrole, de condensât et de GPL avec des systèmes de stockage, des canalisations de transport d’hydrocarbures et une base industrielle. ''Les travaux de ce projet progressent et ont atteint à ce jour près de 67%'', a souligné M. Bada lors de la présentation de ce projet à la presse. La réalisation du projet a été confiée au groupement international ''Petrofac'', pour la construction de l’usine de traitement des hydrocarbures.
En outre, six autres intervenants participent à la réalisation de ce projet, dont ''Kahrif'' et ''GCB'' (Algérie), deux entreprises italiennes (Bonatti et Bentini), du français ''Siemens'', et du groupement ''ABB (Asia Brown Boveri)-Petrojet-Sarpi''.
Avec l’entrée en production du gisement ''El Merk'', le bassin de Berkine produira à lui seul près de 400.000 bj, un niveau de production extrêmement important, selon les responsables du projet. Actuellement, le seul grand gisement d'importance en Algérie qui arrive à produire un peu plus de 400.000 barils/jour est celui de Hassi Messaoud, découvert par ailleurs dans les années 50.
Potentiel important
Allant à contre sens du débat actuel sur les limites présumées dans les 50 prochaines années de la production algérienne d'hydrocarbures, notamment le pétrole, le ministre de l'Energie pense tout à fait le contraire. Jeudi à Illizi, il avait affirmé que ''le potentiel actuel de l'Algérie en hydrocarbures est suffisant pour au moins plusieurs dizaines d'années''. Avec cette précision de taille: ''si les réserves conventionnelles et non conventionnelles sont prouvées''.
Les réserves actuelles peuvent ''largement répondre aux besoins du marché à très long terme'', a indiqué le ministre lors d'une conférence de presse. Il a également souligné que les ressources algériennes en énergies non conventionnelles étaient très importantes. ''L'Algérie est en phase d'évaluer ses potentiels'', a-t-il précisé.
maghreb emergent
Le nouveau gisement d'El Merk, dans la wilaya d'Illizi, est important, selon des responsables du projet. Sa mise en œuvre devrait augmenter sensiblement
la production pétrolière de Sonatrach, en association avec l'Américain Anadarko Petroleum. Situé dans le « très riche » bassin de Berkine, le gisement d'El
Merk (à environ 350 km de Hassi Messaoud) devrait produire dès son entrée en production près de 170.000 barils/jour d'hydrocarbures. Le coût du projet est également énorme: 4,5 milliards de dollars dont plus de 3 milliards de dollars pour la réalisation de l'usine de traitement, selon le groupement algéro-américain ''Berkine''.
51-49%
Le groupe Sonatrach détient 51% du capital de ce groupement, Anadarco Petroleum Corporation avec 24,5%, et l’Italien ENI et le danois Maersk détenant 12,5% chacun. Selon les données techniques, ce gisement a un potentiel de réserves prouvées de 1,2 milliard de barils de pétrole et de condensât. Il produira dès sa mise en service 127.000 bj de pétrole et de condensât et 30.000 bj de GPL, selon Bada Lahcen, directeur du projet. Ce projet comporte notamment la réalisation d’une usine de traitement de pétrole, de condensât et de GPL avec des systèmes de stockage, des canalisations de transport d’hydrocarbures et une base industrielle. ''Les travaux de ce projet progressent et ont atteint à ce jour près de 67%'', a souligné M. Bada lors de la présentation de ce projet à la presse. La réalisation du projet a été confiée au groupement international ''Petrofac'', pour la construction de l’usine de traitement des hydrocarbures.
En outre, six autres intervenants participent à la réalisation de ce projet, dont ''Kahrif'' et ''GCB'' (Algérie), deux entreprises italiennes (Bonatti et Bentini), du français ''Siemens'', et du groupement ''ABB (Asia Brown Boveri)-Petrojet-Sarpi''.
Avec l’entrée en production du gisement ''El Merk'', le bassin de Berkine produira à lui seul près de 400.000 bj, un niveau de production extrêmement important, selon les responsables du projet. Actuellement, le seul grand gisement d'importance en Algérie qui arrive à produire un peu plus de 400.000 barils/jour est celui de Hassi Messaoud, découvert par ailleurs dans les années 50.
Potentiel important
Allant à contre sens du débat actuel sur les limites présumées dans les 50 prochaines années de la production algérienne d'hydrocarbures, notamment le pétrole, le ministre de l'Energie pense tout à fait le contraire. Jeudi à Illizi, il avait affirmé que ''le potentiel actuel de l'Algérie en hydrocarbures est suffisant pour au moins plusieurs dizaines d'années''. Avec cette précision de taille: ''si les réserves conventionnelles et non conventionnelles sont prouvées''.
Les réserves actuelles peuvent ''largement répondre aux besoins du marché à très long terme'', a indiqué le ministre lors d'une conférence de presse. Il a également souligné que les ressources algériennes en énergies non conventionnelles étaient très importantes. ''L'Algérie est en phase d'évaluer ses potentiels'', a-t-il précisé.
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