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Jobelsa et Suez : 2 nouveaux investissements pour l'automobile tangéroise

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  • Jobelsa et Suez : 2 nouveaux investissements pour l'automobile tangéroise

    12 millions d'euros pour les 2 projets. Il s'agit de tapisserie industrielle et de traitements des déchets industriels plastiques et non-ferreux.

    En l’espace de quelques jours, l’entreprise espagnole Jobelsa et la filiale de la multinationale française Suez, Sita Maroc, ont annoncé leur intention d’investir, le premier dans une unité de production de tapisserie et de housses pour sièges automobiles, le second dans le traitement des déchets industriels.

    Entreprise basée à Benicassim près de Valence, l’entreprise familiale Jobelsa s’est faite un nom dans le monde de la sous-traitance automobile et plus particulièrement celui de la tapisserie depuis les années 90. Au départ, dans les années 60, Jobelsa était dans la chaussure.

    Jobelsa dispose d’une usine à Barcelone et d’une seconde en Slovaquie. L’usine de Tanger qui impliquera une mise de 11 millions d’euros sera la 3ème groupe. Jobelsa, selon la presse espagnole, a réussi l’exploit, en 2010, de doubler la capacité de son usine espagnole. Elle prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros en 2011, indique le quotidien d’affaires madrilène Expansion.

    Jobelsa a démarré son activité dans l’activité post-marché automobile des accessoires automobiles en fabriquant des tapis de voitures et des housses de sièges, avant de se transformer en sous-traitant direct à partir de 1994. Son premier modèle automobile fourni fut la Ford Ka. Aujourd’hui Jobelsa fournit notamment les marques Seat et Audi du groupe Volkswagen.

    Du côté français, le quotidien marocain L’Economiste rapporte cette semaine l’arrivée de Sita Maroc à Tanger. Filiale de la multinationale française Suez. Sita Maroc est spécialiste de la collecte et du traitement des déchets industriels. Elle a été fondée à Casablanca en 2007 dans le sillage de l’arrivée du gestionnaire délégué Lydec. Le premier client de Sita au Nord du Maroc sera l’usine Renault Tanger-Méditerranée qui doit produire 170 000 véhicules lors sa première année de fonctionnement en 2012. Sita Maroc et Renault Tanger-Méditerranée ont signé un accord d’une durée de 5 ans. Sita Maroc doit dès cette année construire sa base industrielle tangéroise près de Melloussa pour accompagner Renault dès fin 2011. Le chantier de Renault est actuellement en cours près de Tanger sur un terrain industriel de 260 hectares pour un investissement global supérieur à un milliard d’euros. A terme, Renault doit sortir 360 000 véhicules de ses chaines avec un potentiel productif pouvant atteindre les 400 000 véhicules par an. Renault a pour objectif de construire une usine zéro carbone à Tanger.

    L’investissement global prévu par Sita Maroc sur Melloussa est supérieur à un million d’euros. Le travail de Sita consiste en la récupération des déchets carton, plastique et métaux non-ferreux, puis leur tri et leur conditionnement. Sita Maroc s’apprête dans le même temps à réaliser des investissements pour le traitement des déchets industriels à Safi et près de Rabat. La problématique du traitement des déchets industriels commence à se poser avec acuité tant autour des zones industrielles casablancaises et slaouies, qu’autour des zones industrielles tangéroises, à la Tanger Free Zone et à Gzénaya notamment.

    lavieeco

  • #2
    walid

    avec toi, que de bonnes nouvelles..............

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    • #3
      Tanger marque des points dans le bassin meditérannéen

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      • #4
        il faut beacoup de formation, l'usine de renaut va ouvrire a la fin d'anne, avec une production d'une voiture tous les 2 minutes, et sa passera dans 2 ans a une voiture chaque minute.

        alors avec tous les pieces qu'il faut fabriquer pour chaque voiture, et l'exportation d'autre piece pour le marche americains et european, sa va etre difficile de trouver asser de monde si on accelere pas la formation.

        la meme chose pour les autres secteurs ou il y a un manque grave, comme pour le textile, et l'aeronautique......

        alors que nos chomeur manifeste pour travailler avec le public.

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        • #5
          C'est vrai qu'une usine auto nécessite un vaste tissu de sous-traitants et une main d'oeuvre qualifiée abondante.

          Quelques projets de ce genre dans d'autres secteurs et d'autres régions et le chômage n'est plus qu'un mauvais souvenir.

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          • #6
            alors que nos chomeur manifeste pour travailler avec le public.
            nuance, ils ne veulent pas travailler avec le public, ils veulent l'argent du public..........

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            • #7
              nuance, ils ne veulent pas travailler avec le public, ils veulent l'argent du public..........
              Exactement je comprends que l'on manifeste pour avoir du travail. Mais manifester pour demander à travailler avec l'état ce n'est pas recevable.

              La plupart de ces manifestants sont des universitaires analphabètes trilingues (pour reprendre l'expression du film Bab El Web) la majorité d'entre eux évitent les écoles publiques (commerces, ingénieurs) ou les FST (Faculté de Sciences et Technologie) car le niveau est élevé et à coté ils vont faire des études (de lettre, de sociologie, d'histoire, de droit, ou de géographie, etc...) qui n'ont évidemment que très peu de débouchées et c'est seulement après plusieurs années qu'ils finissent par obtenir une licence ou une maitrise pour ce revendiquer comme universitaire chômeur (genre les oubliés du systèmes).

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